Cousine et les poupées dissipées...

397 - Petite fille, ma cousine Anne était très stricte avec ses poupées.

Il n'était pas rare qu'elle les punisse après les avoir grondées. Je me souviens l'avoir surprise dans sa chambre, dos tourné, en train de déculotter une de ses "Bella" (ou était-ce une "Corolle") avant de la corriger vertement en travers de ses genoux, l'air sévère, la morigénant tandis qu'elle claquait le petit postérieur en plastique moulé avec un plaisir non dissimulé...

Anne mimait une scène de punition probablement vécue en prenant une grosse voix d'adulte, et avec des mots vraisemblablement utilisés à son encontre lors d'une fessée par elle reçue. Cette gamine, il faut le dire, était insupportable et en recevait pas mal en ces années-là.

Entré à pas de loup derrière elle sans me faire remarquer je l'ai observée depuis le pas de la porte quelques secondes avant qu'elle ne se retourne, pressentant ma présence, sursautant avec l'air gêné, comme prise en faute...

Rouge pivoine, elle balbutia juste un "Ah, tu étais là..." qui était plus un constat qu'une interrogation... Le coeur battant, j'ai fait comme si je n'avais pas vu son petit jeu et nous sommes passés à autre chose.

Les jeux interdits (j'avais juste un an de plus) de notre jeunesse, ces petits troubles de gamins "innocents" ayant pas mal contribué à me forger une libido fessophile, je gage (sans toutefois le savoir vraiment) qu'il en a été de même pour elle dans ses plaisirs d'adulte...

Je l'espère en tout cas.