Il faut dire qu'adapter (même en prenant pas mal de libertés) le sulfureux livre de Pascal Bruckner était probablement l'exemple même de ce qu'il est convenu d'appeler une "fausse bonne idée". Certaines scènes érotiques, voire hautement pornographiques, et même scatologiques du livre étant "passables" à l'écrit... (donc à la lecture) mais immontrables à l'écran sans éprouver un malaise ou au pire un rire nerveux, tant vues de l'extérieur (quand on n'est pas partie prenante) certaines pratiques sexuelles "extrêmes" peuvent sembler juste ridicules !
En attendant, Athos m'avoue qu'il n'a pas davantage vu le film que lu le livre... Mais l'affiche l'émeut de par sa symbolique évidente... Je vous ai mis un petit extrait de ce long-métrage de 1991 avec Emmanuelle Seigner, Peter Coyote, Hugh Grant et Kristin Scott Thomas, entre autres...
3 commentaires:
je ne l'ai pas vu ce film ...
Mais nan... nan...nan... je ne regrette rien... etc
athos
Je ne l'ai pas vu non plus. Par contre,( voilà ce que c'est d'aller fouiller dans les occasions de Gibert Jeune ou Boulinier, à Paris), j'avais lu il y a quelques années le roman. Bon, ben... c'est pas la peine de le lire :-). Le style est très pesant et, pour ce dont je me souviens, l'érotisme trop intellectuel( intellectualisé ) à mon goût sous des dehors provocateurs.
Stan, je retiens ton mot : malaise.
J'ai lu le livre il y a quelques semaines. Rien à dire de l'écriture en soi. Juste un huis clos et une enfoncée dans une relation terriblement malsaine. Les personnages sont magnifiquement décrits. Parfois l'attraction fascinée dans laquelle tombe celui qui raconte l'histoire est à peine crédible.
Le couple qui ne se contente pas d'avoir une relation morbide et complice -comble de la perversion- mais entraîne les autres dans leur sillage, est mrobide.
C'est la face cachée du sm qui ne se dit pas. Je l'ai lu jusqu'au bout en espérant un lever de jour. Macache.
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