17 février 2008

À poil chez nos voisins Allemands...



514 - Si la petite séquence du post précédent vous a fait lever un sourcil, que dire de celle-ci dans laquelle une jeune Allemande (Isa, si tu peux traduire, dans les commentaires ?) traverse le centre d'Heidelberg dans le plus simple appareil, (en clair totalement à poil, exceptées ses bottes !) et cela sous le regard à peine surpris de nombreux passants ?

Pas un seul flic pour la stopper (sauf peut-être à la fin, le type en civil dans le grand magasin) et cette foule de gens, hommes, femmes et enfants, qui déambulent à des côtés ou qui la croisent, certains sans même se rendre compte de ce qui se passe.

On distingue bien aussi quand même quelques types qui la suivent avec la bave aux lèvres, mais la présence de la caméra qui filme la fille durant 1/4 d'heure dans les rues de cette petite ville d'outre-Rhin doit les dissuader sans doute de venir l'importuner...

OK, on est ici un peu loin de la fessée, mais c'est quand même étonnant...

6 commentaires:

Anonyme a dit…

cher Stan
je pense que dés qu'Isa aura fini sa broderie elle pourra traduire ...
bise Aquarelle

Erik A. a dit…

Chère Anne, je te sais capable de beaucoup de choses...

Mais de "ça" ?

Non, je n'imagine pas que tu traverses ta station de montagne avec juste une paire de bottes. Quoi que...

Et puis nous voici assez loin de la fessée, du coup.

isabelle183 a dit…

Coucou E.

Comme tu dis, sous le regard à peine surpris.
C’est vraiment l’Allemagne dans toute sa splendeur. On contrôle ses émotions et on ne commente pas en public….Dommage qu’il n’y ait pas les commentaires quelques minutes après le passage, parce que là je vous dis pas…, doivent encore causer certains….

Il est caractéristique pour mon pays que les seules réactions vraiment spontanées viennent de la part d’un enfant :
« Maman ??? »
…et de la part des touristes…

Nous trouvons quasiment que des commentaires du régisseur. Il lui donne des conseils style : « Marche moins vite… »

Visiblement la fille doit être quand même un peu gênée où serait-ce le vent frais si typique pour l’Allemagne qui la pousse à se précipiter.

Un monsieur, un seul, commente et de plus de façon militaire : « Toujours tout droit… »

Il faut savoir qu’en Allemagne la nudité publique est peu réprimandée et même l’amende pour faire de l’amour en public ne s’élève qu’à 35euros….

J’aurais aimé te laisser un lien d’une video allemande dans cette direction d’une dame se promenant avec des gros bijoux intimes qui s’entrechoquent à chaque pas et dont le son ressemble carrément à la transhumance.
Malheureusement youtube a mis la censure….

Anonyme a dit…

Etonnant, en effet.
Encore plus pour nous, latins qui avons eu et avons encore par rapport à la nudité publique des réactions très poussées de rejet.
Enfiler son maillot de bain sur une plage, puis l'enlever après la baignade pour se rhabiller reste l'objet d'infinies précautions; pour masquer une nudité qui n'aurait été que furtive!
Nous sommes certainement une majorité, en France, , en France, à n’avoir même pas envisagé de passer à "zut , j'entortille pas ma serviette autour de ma taille et de toutes façons si elle tombe j'aurai l 'air malin"
Nous sommes donc à peine prêts à accepter une nudité publique purement fonctionnelle, le temps de se changer ; ou nous reléguons cette nudité publique sur certaines plages.
Surprendre quelqu’un dans sa nudité, de ce côté –ci du Rhin, c’est le voir à poils , et il peut en sortir déconsidéré.
Je me souviens de cette ritournelle enfantine « haut les mains ,peau de lapin, la maîtresse en maillot de bains ! »
La maîtresse imaginaire ainsi évoquée avait perdu tout crédit et toute autorité à avoir en partie dévoilé son corps.

Baby a dit…

Je me suis demandé quelles pouvaient être les motivations de Tania (la jeune femme nue) et du "cameraman", et quelles étaient leurs relations. En écoutant attentivement les quelques commentaires, on se rend compte qu'ils se connaissent à peine, et il semble que nous assistons, en dehors de la simple provocation, à une forme de performance artistique, où Tania est le modèle mis en scène. L'oeuvre réside dans l'éphémère de la bravade...

Erik A. a dit…

@ Isa: pour le lien évoqué, ce n'est pas bien grave. Je n'aime guère les bijoux intimes évoqués. Je déteste les strings, et les tatouages ne me plaisent pas. Du tout.

Si en plus ça s'entrechoque, berk. Très peu pour moi, plutôt "vieille France" et old fashion...

En clair je n'aime pas les voit... Euh, les femmes "customisées"...

("sodomisées", par contre... rire)