16 novembre 2008

La reine des neiges...

792 - Un extrait de Schneeland, ("le pays de la neige", littéralement) film allemand de Hans Geissendörfer primé au Festival de Sundance et datant de 2005, tiré de Hohaj, une nouvelle d'Elisabeth Rynell...

On a vu sujet plus rigolo que l'histoire de cette femme dont le mari meurt dans un accident de voiture et qui abandonne sa famille pour le rejoindre dans l'au-delà, dans les neiges de la campagne suédoise...

Geissendörfer se sert du décor des magnifiques paysages gelés par l'hiver - qui rappellent vaguement ceux du "docteur Jivago" - et y situe son histoire principale située dans les années 30, mais mêlée à une intrigue contemporaine.

Les deux se superposent plus ou moins parallèle jusqu'à ce que le lien entre les époques et les destinées de deux femmes n'apparaisse. Dont l'histoire d'Ina, jeune fille victime d'un père incestueux, tyrannique et violent dans leur ferme perdue au beau milieu de nulle part.

Julia Jentsch récompensée pour son rôle dans "Sophie Scholl" par l'Ours d'Argent de la meilleure interprétation féminine du Festival de Berlin interprète Ina et porte littéralement ce film imposant, tentaculaire et un peu monstrueux sur ses frêles épaules... Et en l'occurrence ici, en travers de ses fesses !

L'extrait qui suit vous donnera le ton. La fessée du père y est brutale, âpre et sans la moindre once de sensualité...

21 commentaires:

Anonyme a dit…

La fessée parentale , fessée éducative, ou prétendue éducative et sa corolaire , la fessée scolaire, occupent une place non négligeable sur les derniers posts de "au fil des jours au gré du temps".
"C'est un peu tendancieux tu ne crois pas ,cher E.?"
je respecte comme on peut le constater les conseils avisés de Gregory en ce qui concerne la formulation et la façon de procéder pour faire part à E.d'une nouvelle inquiétude qui s'empare de moi.
Il ne s'agit plus de l'interprétation possible dans le sens du racisme de propos concernant les jaunes qui seraient fourbes mais des 3 évocations rapprochées et illustrées de la fessée punitive infligée à un enfant non consentant.
Je n'ai pas même regardé la vidéo montrant ce brutal père , (792- 16 novembre) cela me révulserait.
Cependant je pourrais regarder le film dans son intégralité, il semble s'agir d'une oeuvre digne d'intérêt cinématographique.
Mais quelle est cette motivation , cher E., qui vous incite à nous proposer cet extrait? Après ces dessin et tableau?
Un extrait peut être choquant, hors du contexte du film.
Cette nouvelles tendance du blog "au fil des jours ..." m'inquiète.
Il me semblait que l'on s' y consacrait essentiellement à la fessée érotique pratiquée entre adultes consentants.
Je comprends que l'on évoque les autres pratiques de fessée, elles ont largement fonctionné et subsistent peut-être encore; il serait hypocrite de les ignorer.
Le tableau hollandais est un chef d'oeuvre dans sa profondeur et son ironie.
Mais ne pouvait-on pas espérer,cher E. ,qu' à l'occasion de ces 3 fessées vous nous présentiez, par précaution, un rappel de la réprobation dont tout être sensible devrait faire preuve par rapport à ces pratiques?

"C'est un peu tendancieux tu ne crois pas ,cher E.?"
J'espère que , contrairement à votre réponse à propos du racisme, vous répondrez cette fois à mon inquiétude avec compréhension.
Je m'adresse à vous en toute sincérité...je m'adressais aussi à vous en toute sincérité , concernant le racisme.(772 du 6 novembre).
Vous m'envoyâtes promener dès le commentaire suivant;c'était votre droit mais on se demande pourquoi.
Celui qui refuse le dialogue ouvert court le risque de réponses et réactions plus insidieuses.
Certaines associations luttent contre le racisme, d'autres pour les droits de l 'enfant.
Que penseraient-elles de cet étalage de représentations d'actes de violence envers ces êtres sans défense?
Elles y verraient, au premier degré, du sadisme.
Vous ne vous méfiez pas des esprits qui ne fonctionnent qu'au premier degré?
Ils peuvent être redoutables et je tenais, cher E., à vous mettre en garde.
Bonne semaine.
signé: ducon

Anonyme a dit…

Atmosphère très intéressante ; noire, lourde de non-dits. Cadrages parfaits et subtils.
Le court extrait donne envie de voir le film et d’apprécier l’histoire qui entoure cette fessée.

Anonyme a dit…

Gloups !
Heureusement que je n'inflige pas des fessées pareils à ma chérie, je suis pas sûr qu'elle m'aimerait encore longtemps !
Comme Magdalene sisters, ce film aux paysages magnifique montre bien les violences sadiques qui pouvaient sévirent autrefois, et sévissent encore malheureusement.
C'est le côté sombre de la fessée !

Heureusement, moi, je la pratique tout autrement, sinon je donne pas chère de ma peau (ma chère et tendre sait se défendre !).

Film à découvrir

Anonyme a dit…

Pays de neige (雪国, yukiguni?) est le premier roman écrit par Yasunari Kawabata, prix Nobel de littérature.
Cette "jaune" est-elle fourbe? Sa sexualité est-elle excessive? Toujours est-il que 'œuvre connut un succès immédiat, et établit Kawabata comme un écrivain majeur au Japon. Elle fut publiée une première fois en 1935, puis connut plusieurs versions amendées, jusqu'à la version finale de 1947, enfin pleinement satisfaisante au goût de l'auteur.

Anonyme a dit…

Une nouvelle d'Elisabeth Rynell?
Ou un roman de Kawabata?
Débat autour de la source d'inspration du film

Schneeland, ("le pays de la neige",), présenté par E.?

Anonyme a dit…

"Au pays de la neige" se construit autour d'une débauche de partis-pris esthétiques ou formels et démontre par-là même le danger d'une telle ambition.
Hans W. Geissendörfer enchevêtre la magnificence des paysages suédois gelés par l'hiver au courage de ses héros résistant contre l'adversité durant plus de deux heures.
Le réalisateur a encombré son histoire principale située dans les années 30, pourtant suffisamment autonome, d'une intrigue contemporaine complètement superflue et parfois légèrement ridicule.
Les deux Temps se superposent plus ou moins en montage parallèle jusqu'à ce que le lien grossier entre les deux époques et les destinées des deux femmes apparaisse.
Au milieu de ce fatras narratif reste l'histoire d'Ina, jeune fille victime de l'inceste d'un père tyrannique et violent dans leur ferme au milieu du plus beau des nulles parts : la campagne suédoise.

signé:VOLTAIRE,qui n'aime pas ce film mais vous laisse le droit de l'apprécier.
Voltaire, toute une époque :les droits de l'Homme qui prennent corps, la lutte contre le racisme qui se profile ...et y connaissait les pas Jaunes, Voltaire!
Sinon il aurait certainement pris le parti de ces gens qui sont encore considérés en 2008 par certains comme fourbes et excessifs dans leur sexualité.
Ce serait au second degré...on demande qu' à en être convaincu et ducon sera vaincu.

Anonyme a dit…

FILMOGRAPHIE de Hans W. Geissendörfer



Jonathan (id.) (1969)

Carlos (1971)

Perahim (1973)

Sternsteinhof (1976)

Die Wildente (Le canard sauvage) (1976)

Die Gläserne Zell (La cellule de verre) (1977)

Der Zauberberg (La montagne magique) (1982)

Ediths Tagebuch (Le journal intime d'Edith) (1983)

Bumerang Bumerang (1989)

Gudrun (1992)

Justiz (1993)

Schneeland 2005 = ce film qui nous est aimablement présenté par E.

On y trouve confirmation que brutalité n'est pas exclusivement asiatique.

Tant mieux!
E. n'a jamais ouvertement écrit que les jaunes seraient brutaux, mais ce dessin publié le 6 novembre laissait entendre qu'une correction à la japonaise et à l 'écumoire était représentative d'un certain goût asiatique.
D'autant plus que E. commentait ainsi:" illustre à la japonaise, avec souffrance, larmes, douleur, jouissance et extase. La torture physique extrême n'est jamais très loin."
à la japonaise = associé à souffrance, et pas loin de la torture,donc.Selon E.
E. est certainement un grand ethnologue.
Des esprits simplistes l 'ont considéré comme raciste, mais non, c'est de l 'ethnologie.
E. pourrait consacrer son temps à autre chose, tout comme nush 'lavait conseillé à PJJ.
Par exemple préparer et soutenir une thèse :l"es représentations graphiques de la brutalité et de l'excessive sexualité japonaises à travers les dessins et autres mangas."
Ou :"le racisme dans l'oeuvre d'Hergé, un formidable document sur les mentalités des années 30"
Ou "comment analyser les clichés que l'on aurait maintenant tendance à considérer comme racistes et véhiculés dans l'oeuvre d'HERGE" Ou "comment le racisme naïf de tintin peut par réaction nous renforcer dans nos convictions anti-racistes".
J'irai écouter avec attention votre soutenance de thèse, mon cher E.
Amicalement ...c'est + que cordialement...et comme l'ignoble PJJ qui n'est pas revenu sur le blog, mademoiselle p l'avait bien prédit, qu'y reviendrait pas ,comme l'ignoble PJJ ponctuait souvent par "cordialement", je voudrais pas qu'on me confonde avec ce con.
signé: lamin agile

Anonyme a dit…

Mais c'est incroyable!

Moi qui d'habitude apprécie de lire les commentaires... Vous êtes assommant et vous en devenez ou plutôt vous êtes, depuis le début, complètement incohérent.
Quel manque de dignité. Vous ne respectez ni les lecteurs ni E mais vous pourriez vous respecter vous même.

Vous remettre en question serait assurément la meilleur des choses à faire et ne m'inonder pas de vos écrits insipides « Mais est ce que E me respecte en ne m'écoutant pas ? Voir le commentaire 15 du 772, 6 novembre… » Il me semble que cela suffit!

Après tous ces commentaires amers et tellement prévisibles de votre part, je serais capable de vous imiter mot pour mot. Vous n’êtes ni fin, ni spirituel en agissant ainsi et ne servez en aucun cas la cause « prétexte » que vous semblez vouloir défendre.

Vous vous identifiez à Emma de Flaubert? Il serait temps de vous trouver un peu d'arsenic alors.

Bref dans mon langage de "djeun's" FERMEZ-LA * !

* Non en réalité je vous dis autre chose mais j'essaye de rester polie...

Anonyme a dit…

arsenic
Oui, l'arsenic, c'est terrible, ça...comment s'en procurer?
On ne trouve plus de Homais assez stupides pour en laisser à disposition.
Le sinistre délateur et commentateur n'est pas près de s'empoisonner,ni même d'étouffer sous sa propre connerie.
Cette connerie n'a-t-elle pas toujours été encouragée?
Homais, le pharmacien pourfendu par Flaubert , Homais dont la bêtise n'égale que la suffisance me fait penser à notre ennemi numéro 1 contre lequel nous tentons toutes et tous de lutter sur ce blog.
Emma, personnage sensible, succombe.
Homais poursuit sa belle carrière; Homais le donneur de leçons avait encouragé Charles Bovary à pratiquer sur l'employé de l 'auberge cette fatale opération du pied bot qui lui vaudra l'amputation .
Homais se croit intelligent,comme PJJ, et ne tire même pas les leçons de l'échec dans lequel il a entraîné Charles Bovary.
Homais clôt le roman et ce n'est pas réjouissant; la connerie lui réussit!
Fin de madame Bovary :
" Depuis la mort de Bovary, trois médecins se sont succédé à Yonville sans pouvoir y réussir, tant M. Homais les a tout de suite battus en brèche. Il fait une clientèle d'enfer ; l'autorité le ménage et l'opinion publique le protège."

Il vient de recevoir la croix d'honneur."
C'était réponse de fessah l'r à rose.

Anonyme a dit…

La fermer ou ne pas la fermer?
La fermera-t-il ou ne la fermera-t-il pas?
Ferme la = langages de jeunes?
Vous croyez?
'"ferme ta boîte à camenmbert et garde la pour le dessert", disait ma regrettée petite soeur, à l'âge de 6 ou 7 ans,elle qui aurait eu 50 ans prochainement si un con d'Homais ne l'avait pas envoyée de vie à trépas.
Désolé de vous contredire, Rose, mais "ferme la " c'est pas du langage "djeun's".

Anonyme a dit…

Cher E.
pourriez-vous, s'il vous plaît, modérer les commentaires ? Je ne lis pas les interventions aliénées, mais rien que l'espace qu'elles occupent m'incommode...
Votre blog y perdra son esprit et sa lisibilité à se laisser envahir ainsi...
Si cet individu verbeux veut être lu, qu'il ouvre son propre espace, ça nous fera des vacances.
Avec toute mon estime,

Erik A. a dit…

C'est fait, les commentaires sont modérés. Désolé c'est un peu contraignant et manque de spontanéité, mais je validerai très rapidement, promis...

Merci à tous de continuer à intervenir avec tant d'à-propos ! Je ne demande pas qu'on m'encense et j'accepte la critique, mais pas la délation et les coups en douce sous couvert d'anonymat bidon.

Erik A. a dit…

J'espère que , contrairement à votre réponse à propos du racisme, vous répondrez cette fois à mon inquiétude avec compréhension.

Légitime. Mais je crois que mon post accompagnant l'extrait est sans ambigüité aucune sur ce que je pense.Et vous - qui me lisiez à la lettre - êtes à même de décrypter. Sauf à faire preuve de mauvaise foi ou de premier degré. Je sais désormais que ce n'est pas impossible.

J'ai déjà connu ce genre d'accusation de complaisance sur un autre sujet dans rapport avec ce blog, mais là il n'y a que de l'info.

Ce blog m'est personnel, n'est pas une encyclopédie et je ne prétend pas faire œuvre de quoi que ce soit sinon de ME faire plaisir, et ensuite de partager.

On peut ne pas penser comme moi. Pas de souci.

L'art et la manière, par contre m'importent !

Anonyme a dit…

Ouf !

J'ai envie de dire merci.

Merciii !

Le monde m'a l'air d'un coup un peu plus respirable. Hein ? Il y a encore des efforts à faire pour que ce soit vrai ?

...Tant pis, ça fait du bien quand même.

:-)

Anonyme a dit…

Film qui semble vraiment intéressant mais j'avoue que cette atmosphère lourde est vraiment étouffante et que cette scène me mets plus que mal à l'aise, elle me laisse un goût amer dans la bouche et même de la peine. C'est le genre de scène que je garde un moment en mémoire, qui me 'travaille' sadiquement, je sais je suis encore trop sensible à certaines images trop 'fortes'.

Je vais réfléchir à deux fois à une proposition de fessée ;)

Anonyme a dit…

Je suppose que tout le monde avait bien compris ici que cet extrait "fessée" du film n'était pas présenté par le maître des lieux comme une partie de rigolade pour exciter les foules !...
Rien de moins plaisant et érotique en effet que cette correction paternelle brutale; même l'instrument utilisé est remarquablement moche, ce qui est certainement voulu par le réalisateur...

A la grande époque du cinéma Suédois ( années 60 ) j'ai vu - et aimé - pas mal de films sombres, fouillant dans la psychologie et les sentiments douloureux des êtres, dont Ingmar Bergman fut le chef de file.
Dans un de ses films, assez méconnu et très étrange, "l'Heure du Loup", truffé de séquences carrément fantastiques, le ( triste ) héros interprêté par le grand Max Von Sydow évoque une fessée cruelle administrée par son père - là aussi...

Et dans un autre dont le nom du metteur en scène m'échappe, un gamin d'une douzaine d'années, corrigé par son tuteur ( ou son beau-père ), doit choisir entre une fessée à la cane ( en forme de bâton ) et l'ingestion d'un produit laxatif dont les effets sont complaisamment décrits par son bourreau... Naturellement, le gosse choisit la cane !
C'est d'un sadisme achevé et, là encore, dénué de tout érotisme. Mais si je ne me souviens plus du reste de l'histoire, cette scène est restée gravée dans ma mémoire.

On est loin de la fessée chaude et joyeuse !... Rien que l'ambiance autour me glace. Si jamais je vois ce film, ce sera avec trois couches de pulls et une peau de mouton !...

Erik A. a dit…

Il y a aussi une fessée dans le magnifique "Fanny et Alexandre" qui est sans aucun érotisme, une correction d'un beau-père rigoriste et sévère, qui veut montrer son autorité au jeune héros du film. J'en ai gardé un souvenir dérangeant et pas le moindre trouble...

sixofthbest a dit…

A beautiful spanking given to a naughty woman on her bare bottom in a woodshed setting. What more could a 'spanking enthusiast' wish for. Viola? Thank you Stan/E.

sixofthebest a dit…

This movie called "Schneeland" is one of my all time favorites. The humiliation of this naughty woman, who has to present her bare bottom, to the master of the house, to be corporally punished, is pure sexual and erotic satisfaction.

Stan/E. a dit…

Je ne me souvenais plus de ces commentaires mais c'est évidemment amusant de relire ça bien des années plus tard. ..

sixofthebest a dit…

For me Schneeland is one of my all time great spanking movies. Julia Jentsch who plays Ina the daughter, starts off this sexually erotic scene by taking down her knickers to bare her bottom, in anticipating the corporal punishment that she will get on her bare bottom, Then when he gives her the 13 strokes with the stick you can see the pain she feels emerging from her naked derriere. Truly one of filmdoms spanking masterpieces.