16 décembre 2008

Je te tiens par la barbichette...

839 - Une image de Louis Malteste que je ne connaissais pas qui doit dater de 1910, peu ou prou.

Le bonhomme souriant qui tient un paquet de verges dans son dos a un petit côté Landru (en plus gras) et la fille, grassouillette et bien fessue, est tout à fait dans les canons de beauté de cette époque...

Cette demoiselle a l'air aussi stupide que la Blanche-Neige de l'oncle Walt, que l'on verra vivre en animation vingt ans plus tard. Probablement la nature féminine comme elle était souhaitée, en dépit des premiers soubresauts des suffragettes. Une façon réductrice de voir les femmes qui sera mise à mal par l'évolution de la condition féminine pour lesquelles elles se sont bien battues depuis...

N'empêche que je connais des féministes convaincues et quasi militantes qui adorent s'abandonner dans le secret de l'alcôve à la poigne d'un homme et à ses vigoureuses fessées déculottées.

Sans aller jusqu'à s'en vanter. Comme quoi l'humain si paradoxal n'est pas à une contradiction près...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est justement cette contradiction qui est intéressante.
Femme conquérante le jour, femme abandonnée la nuit...

Erik A. a dit…

"Abandonnée", c'est un grand mot. Au sens érotique, je suppose...

Parce que "séduite et abandonnée"...