04 décembre 2008

Punie par la Reine...

821 - Je vous ai déjà parlé de Catherine de Medicis, qui fessait ses accortes suivantes de "l'escadron volant" pour les punir et/ou raviver ses désirs sexuels, à en croire Brantôme.

Ce dessin de Paul-Émile Becat (1885-1960) que j'ai déjà proposé mais qui me retombe sous les yeux pourrait illustrer à merveille la correction que la reine de France infligea à mademoiselle Dayelle le jour où cette dernière échoua dans une mission de surveillance envers Henri de Navarre, le futur Henri IV...

La jeune femme qui couchait avec le Navarrais était chargée de le faire parler sur l'oreiller, après le "déduit"...

Mais "à malin, malin et demi": Henri ne se livra jamais, répondait à côté ou donnait de fausses informations, bref se méfiait comme de la peste de sa jolie maîtresse qu'il savait proche de la reine-mère...

On disserte souvent au cours de débats sur les forums de la notion de fessée "érotique" ou "punitive"... Ici, pas de doute possible, on parle bien d'une punition: la terrible fessée cul nu que reçut ce jour-là la belle Dayelle marqua les esprits tant ses hurlements et ses supplications retentirent longtemps dans les couloirs du Louvre...
Dessin © Becat

3 commentaires:

Anonyme a dit…

"la terrible fessée cul nu que reçut ce jour-là la belle Dayelle marqua les esprits tant ses hurlements et ses supplications retentirent longtemps dans les couloirs du Louvre..."

J'adore ce genre d'anecdote...

Erik A. a dit…

Moi aussi j'aime bien. Les images générées par ce texte de Guy Breton dans mon imaginaire ont longtemps été en pole position dans mes fantasmes onanistes...

Gary 3090 a dit…

Becat also did some lovely illustrations for the 1937 edition of Pierre Louys' Aphrodite.