938 - Cadrée de dos, la demoiselle se prépare à faire pipi au petit matin ou alors retire sa nuisette avant de filer sous la douche... Un cul rond, rose, prêt pour les fessées qu'Il pourrait lui donner. Qu'Il lui redonnera...
L'Américaine Cynthia Westwood peint les femmes comme à priori les hommes aiment à les voir, mais avec un regard profondément féminin et infiniment moins salace.
Ses modèles sont jeunes, nues et seules (ce qui ne veut pas dire "solitaires" pour autant) dans un endroit considéré d'ordinaire comme strictement privé:
Leur salle de bain...
Réalisme cru des corps nus mais rien d'obscène, de vulgaire ni d'indécent...
Femmes "surprises" dans leur intimité et qui n'ont pas à être pudiques puisqu'à priori, là où elles sont et la porte refermée, personne ne les regarde.
Sauf nous, évidemment...
Voyeurs, voyeuses.
Voyous...
5 commentaires:
C'est terrible, mais quand je vois autant de réalisme, je ne peux m'empêcher de penser que c'est une photographie, à laquelle on a rajouter une petite touche de Photoshop pour faire croire à une peinture.
Ouais, je sais, je suis parano
(Mais tant que je n'aurai pas vu les toiles en vrai avec des traces de pinceaux dessus, j'aurais toujours un doute...)!!
@ Greg: Je comprends. ça s'appelle de l'hyper réalisme... J'admire et ça me donne pourtant une impression de malaise devant la perfection.
Mais ce sont bien des toiles...
C'est quand on s'essaie maladroitement à dessiner qu'on mesure la fascinante prouesse de l'hyperréalisme.
mais j'associerais plus ça à une recherche de performance, presque comme un sportif qui veut battre un record.
J'imagine avoir un tableau comme ça chez soi. Ca doit être parler sans fin de technique, de détail insignifiants, de l'incroyable talent de l'auteur, et finalement ne jamais parler du tableau lui même.
J'ai, moi aussi, agrandi les photos pour vérifier la 'touche picturale'.
Travail étonnant.
Les peintres hyperréalistes sont pour moi d'hallucinants virtuoses, mais pas pour autant des artistes au sens profond du terme et moins encore des créateurs - reproche majeur que je leur fais - tributaires qu'ils sont de la photographie qu'ils copient servilement.
Dans les débuts de ce courant ( principalement Américain ) ces peintres s'attachaient à représenter des sujets plus qu'ordinaires, genre reflet de la rue dans un enjoliveur de roue de voiture, ou boite de bière écrabouillée...
En tant que photo l'intérêt n'était déjà pas évident, mais où se trouvait alors la "beauté" d'un tel tableau ?... Nulle part, seule la prouesse technique en faisait la valeur.
Combien de fois à l'époque ai-je rêvé d'un type ( ou d'une femme ) qui se servirait de cette virtuosité pour représenter des scènes qui pourraient me faire vibrer?... Mais non, l'hyperréalisme ne pouvait - à de rares exceptions près - que représenter des étrons canins dans des caniveaux...
Que Cynthia Westwood s'attache à peindre de jolies filles nues dans leurs salles de bains est certes plus agréable à l'oeil, mais en tant que photo, cette photo indispensable sans laquelle la toile ne pourrait être réalisée, cette photo, dis-je, aurait-elle un quelconque intérêt en tant que telle ?... Je ne le crois pas.
Reste donc la technique, et j'attends autre chose en général, d'un artiste...
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