08 mars 2009

Journée de la femme !

935 - La fessée est un acte d'amour, peut faire partie des préliminaires ou bien être un jeu à part entière...

Comme dans ce dessin d'un auteur inconnu qui me fait revenir en mémoire une fessée d'après-bain où Elle, toute nue et trempée, avait été saisie par un bras par son Homme habillé et entraînée vers le lit pour une de ces brûlantes claquées d'anthologie qui reste dans la mémoire.

Et l'avait séchée aussi bien qu'une serviette de bain. Magistral instant hors du temps...

J'aime d'ailleurs énormément la posture des deux personnages. La tête de l'homme posée sur le dos de sa compagne (pas hyper pratique...), sa main la soutenant délicatement sous le ventre, le corps dressé de la fille bras tendus et fesses offertes, son sourire complice, au fond, tout montre l'amour et la complicité charnelle dans cette image-là...

Mais là, c'est autre chose qui m'interpelle. Les rares fois où je me suis hasardé à fesser sans éprouver de sentiments ni de tendresse même passagère envers la dame allongée en travers de mes genoux ont été des instants infiniment moins bien vécus, voire totalement inutiles. L'attente suscitée n'est pas la même pour l'un et l'autre. Les fessées étaient "réussies" sur le plan technique, qu'on se rassure. Mais ensuite le néant, le vide. Une forme de gêne, même.

Un goût amer dans la bouche... (on ne rigole pas, c'est une image !)

Comment prendre dans ses bras et câliner sincèrement une femme qui ne vous est rien d'autre que la complice d'un instant ? Je ne sais pas faire. Et je ne fais pas. Ambiance.

Oh attention, ne vous y trompez pas: pas de remords pour autant, ce qui est fait est (bien) fait... Mais quelques regrets d'avoir cédé de temps à autre par pur stupre au chant excitant de certaines sirènes. Dont d'ailleurs les charmes ne sont pas à remettre en cause et qui ne sont coupables de rien. C'est juste de moi que doit venir - avant d'entamer un jeu trouble - le "non, merci, j'ai déjà donné !"...

Allez, je ne suis qu'un homme, faible. Mais je sais aussi me ressaisir.

Bref, plus question de jouer avec des femmes qui ne me sont rien amoureusement, c'est un principe auquel je ne ferai pas défaut...

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci pour cette journée de la femme....

Oui...j'adhère à ce que vous dites lorsque les jeux sont dénués d'amour. C'est aussi simple que ça. Se donner si on aime, c'est de donner peu mais mieux. Mon pseudo en est le résumé.

Erik A. a dit…

@ Amoureuse: je sais...

Anonyme a dit…

Plus rien depuis ? y aurait-il du mou, j'ai lu qu vous vouliez arrêter ce serait dommage. nous sommes tous un peu down en ce moment. L'hiver fut rude...Jane.

Anonyme a dit…

@ Jane: mais l'hiver est terminé. Ceci dit, je crois avoir fait le tour pour le moment et je vais vivre de mes souvenirs pendant quelques semaines.

Ensuite...

Anonyme a dit…

Faudrait revenir, Stan. Sans Elle et vous, on s'ennuie sur ce blog inerte où je viens pourtant tous les jours en espérant du nouveau.

Comme Baby, je me moque qu'Elle n'existe pas ou bien que cette femme soit de chair et d'os (en espérant pour vous plus de chair que d'os...lol) du moment que vous me faites "rêver".

J'aurais pu dire "mouiller". Mais ce n'est pas très élégant dans la bouche d'une femme. lol

Tant pis. C'est dit. Revenez !

Erik A. a dit…

Revenir... Pour le moment, ce n'est pas gagné. Et puis j'avais peu à peu choisi de narrer mes "troubles rêvés".

Le souci, c'est que je ne rêve plus.

Anonyme a dit…

Le souci, c'est que je ne rêve plus.

Lire ce genre de phrase au réveil, c'est pas très gai !!

J'espère que t'es seulement en manque de rêves concernant la fessée.

jade a dit…

Je pense comme vous .
Une fessée sans le moindre sentiment.Sans la moindre attirance, quel intéret ?
Quelles émotions réveillées ?
Je préfère la rêver .
Sinon, prendre le temps nécessaire de découvrir l'autre au travers de ses mots , de ses envies .Et partir au rendez vous, le coeur leger et rêver encore ...

Erik A. a dit…

@ Jade: c'est un ressenti personnel. Je sais depuis longtemps qu'il faut une lumière, un éclair dans l'oeil, un trouble, de la complicité, le désir de se donner, un partage mutuel et le cœur qui bat la chamade. C'est ainsi qu'il faudrait vivre les choses dans l'idéal que je professe: le trouble avant l'aspect technique...

De la tendresse, du respect, une forme d'amour... même sur un laps de temps très court, une heure, une journée, une vie...

Mais bon, je ne voudrais pas donner l'impression de prêcher pour ma chapelle.