14 mai 2009

Bien parler de la fessée...

1003 - "Intense, excitant et dérangeant !"

Il est rare de parler fessée sur les ondes, en tout cas avec intelligence et finesse, sans rire sous cape en prenant le public à témoin pour ne pas donner l'impression que l'on pourrait aimer ça, bref considérer la chose comme une épouvantable perversion...

Sophie Bramly nous en parle dans une petite vidéo que j'ai trouvée ici...

Je vais vous dire, j'aime bien ce qu'elle nous raconte là. Et sa façon de le faire. Si avec ça elle ne persuade pas de nouvelles adeptes d'essayer à leur tour de découvrir les joies érotiques qu'offre la fessée, c'est à désespérer.

"À ne pas confondre avec de plus sombres vices, en sexe, la fessée demande avant tout de la correction…

On ignore si la fessée est aussi vieille que l’humanité elle-même, si Adam excédé de sa première épouse Lilith, la lui administra en punition de ses sottises... (ou si c’est faute de ne la lui pas avoir donnée, qu’il a provoqué sa fuite)


Mais on sait qu’en Grèce antique, les patriarches se régalaient de cette correction pour éduquer des éphèbes rebelles ou galvaniser leur propre virilité.
Au fil du temps, la fustigation s’est intégrée dans l’éducation, souvent à mauvais escient : la Comtesse de Ségur berce encore nos mémoires des malheurs de ses petites filles pas modèles et de ce fait, vivement châtiées dans ses ouvrages.

Jean-Jacques Rousseau, aussi, évoquait avec pudeur ce qu’il nommait simplement "la punition des enfants" dans ses Confessions. Et beaucoup d’entre nous avons quelque souvenir cuisant de cette sanction. Les précepteurs de toute obédience ont longtemps considéré ce moyen comme particulièrement efficace en termes d’éducation.

Mais comme le dit si bien Jacques Serguine, l’un des meilleurs stylistes littéraires de la fessée:
"… en aucun cas et sous aucun prétexte il ne faut fesser les enfants. Et pourquoi cela ? Et bien tout d’abord par manque de place. Leurs derrières, au demeurant fort gracieux, sont encore si petits, voyez-vous. Ensuite parce que cela leur fait mal (…)"

Ceci étant posé, tournons la page de la mauvaise éducation pour explorer le chapitre des fessées amoureuses entre adultes consentants..."

vidéo © terrafemina.com

2 commentaires:

Miarka a dit…

J'adore le décalage entre l'allure un peu coincée de Sophie Bramly et le côté léger et un brin dévergondé de son propos ! Joli reportage !

Erik A. a dit…

C'est son phrasé aussi... Cette façon de "déguster" les mots. Les prononcer avec insistance et gourmandise en détachant chaque syllabe.

"une bonne fessée"