21 mai 2009

Date anniversaire...

1014 - Érotique ou punitive ? La question est souvent posée sur les forums de fessée "entre adultes consentants" selon l'expression consacrée.

Du coup, j'y ai repensé et me suis rendu compte que réellement punitive au sens propre, ça n'avait été... qu'une seule fois !

D'ordinaire, fesser pour moi est un acte complice, purement ludique et sensuel, quel qu'en soit l'habillage "fantasme" qu'on peut lui donner ensemble. Une histoire partagée mais chacun dans son "rôle", avec un éclat de rire toujours possible et un regard attentif de l'un sur l'autre pour voir si on sort de l'histoire ou pas...

Érotique, donc...

Même quand je jouais avec mes cousines, il n'y avait rien de punitif, juste braver l'interdit en sachant faire quelque chose de "mal".

Ensuite, chaque fessée donnée au cours de ma vie l'a toujours été avec des amoureuses, et donc jamais selon une réalité punitive, pour "éduquer", au sens strict du mot.

De toute façon, j'ai un sens égalitaire des choses, je ne crois pas à la domination de l'homme sur la femme, j'admire profondément le sexe dit "faible" et une complicité sexuelle totale m'est indispensable pour ne pas imposer MES goûts à l'autre mais jouer de concert chacun une partition plaisante pour les deux.

Pourtant, une fois, j'ai fessé au-delà de cette frontière. Une seule fois.

Il y a un an pile:

"À la suite d'une énorme bêtise, Elle était tombée dans un état de détresse morale tel et se sentait si coupable qu'il lui fallait être punie. Sévèrement...

La fessée lui était devenue indispensable et salutaire.
Du coup, Elle lui a fait comprendre qu'il fallait lui en donner une très forte, pas "pour de rire" mais pour se sentir punie réellement, bien loin du jeu tendrement "pervers" qu'ils affectionnaient, d'ordinaire.

Il n'a pas hésité longtemps à forcer sa nature, faisant craquer le vernis de la bienséance, prenant un air sévère avec le cœur battant, tout empreint de son nouveau rôle... Dans lequel il s'est glissé avec aisance, en fin de compte.
Il a réellement ressenti cette envie de la punir.

Alors il l'a attrapée par une oreille, l'a amenée nue au milieu de la chambre, s'est assis sur une chaise, l'a mise en travers de ses genoux...

Et cette correction n'a rien eu de sexuel, pour la première fois de leur vie !

Ah... Ce n'est que quelques mois plus tard qu'il appris qu'Elle s'était accusée à tort de cette "bêtise" et qu'en fait, piégée par un malfaisant qui voulait lui faire peur, Elle n'était en rien coupable de quoi que ce soit. Un coup monté lui avait occasionné une belle frayeur. Mais c'était trop tard pour regretter quoi que ce soit.

L'aurait-il fessée aussi fort, cette nuit là sans ce "motif" tombé à pic mais qui n'existait que dans son imagination ?"

Bon anniversaire, Madame.

15 commentaires:

Céline a dit…

Et t'as ressenti quoi ? T'as aimé ou bien ca restera une exception ?

Erik A. a dit…

Exception, forcément...

Nush a dit…

L'exceptionnel est toujours vécu comme 'extra-ordinaire'.
En général je n'aime pas beaucoup les photos soi-disant prises sur le vif.
Exception de celle-ci. :-))

Chaton a dit…

Je crois qu'à la minute même, c'est de cela que j'aurais besoin... (Je viens de me remettre à fumer...)

Erik A. a dit…

@ Chaton: Tssss... pas bien, ça.

Au pire, je suis disponible. Et je ne fume pas.

Amoureuse a dit…

Et bien, décidément les réflexions sur le mode de la fessée ne me font jamais faire du surplace. Je pensais au départ que j'étais attirée sur le mode de la fessée punitive parce que dans mes rêveries solitaires, une fessée n'allait pas sans bêtise, ensuite je me suis dit que je confondais les choses, cela restait malgré tout un jeu, même s'il était provoqué par un petit prétexte. Par la suite, en lisant le sublime blog d'Isabelle, je me suis laissée tentée par l'idée de la vraie discipline domestique. Pour enfin de compte, me dire que décidément, ce n'est pas ce que j'attendais (tempérament trop libre et spontanné) Et...à la lecture de votre message sur cette fessée "extraordianire", je me dit que cela touche chez moi quelque chose de plus pointu (non, non, pas un os) plus pointu dans le sens plus vrai. J'ai toujours été l'égal de l'homme, j'aime jouer à me soumettre à lui, et si un jour une sacrée culpabilité m'empêchait de m'épanouir, j'aimerai qu'il n'hésite pas longtemps avant de trouver un moyen rapide pour qu'elle s'évapore, même si cela reste... une (ou des?) exceptions.

Chaton a dit…

Mon Matou s'en charge... :(

Erik A. a dit…

@ Chaton: Heureux animal... Dommage, j'étais d'humeur. Mais ne galvaudez pas trop tout de même. Il est des choses qui doivent avoir un caractère de rareté, pour garder leur magie.

Croyez-moi !

Si ce que je dis a un peu de sens... ("interdit", rire)

Erik A. a dit…

@ Amoureuse: Merci de ce petit commentaire qui me plaît bien. J'aime ce qui est pointu (non, pas les os...) Et je sais grâce à Elle et Elle seule ce que "fessée punitive" signifie. D'ailleurs Elle est prévenue par avance de ce que serait la prochaine, si d'aventure...

Sa seconde.

waldo a dit…

Je ne parviens pas à croire à la fessée punitive, surtout entre adultes et amants consentants...
La "faute" est généralement voulue, elle signifie une demande de châtiment non formulée. Il est sans doute plus ludique et moins gênant pour une dame de dire : "chéri, je suis désolée, mais j'ai brûlé le col de ta chemise préférée en la repassant" que : "mon amour, donnes-moi une formidable fessée".
Encore mieux si la chemise n'a PAS été endommagée le moins du monde !...

C'est toujours un jeu, on ne sort pas de ce contexte, et même s'il est instauré au sein du couple que les "manquements" seront sanctionnés, à la main ou avec quelque instrument selon la gravité de la faute, la punition, la douleur qu'elle peut entraîner, la honte ressentie, ne seront de toutes façons que du plaisir pour celle qui les éprouvera, et celui qui appliquera la sanction ressentira de même davantage de satisfaction dans cet acte "justifié" que de colère vengeresse.

Qu'une femme, Stan, ainsi que tu le contes, réclame une fessée particulièrement sévère tellement est grave son délit ne signifie qu'une chose : les claquées amoureuses que tu lui administrais n'étaient pas assez dures, en tout cas pour ce jour précis !...
Et tu la fait mettre nue, tu la tires par l'oreille comme une fillette de la Divine Comtesse avant de la fesser avec rigueur, et cela n'a rien eu de sexuel ???...
Dans la finalité de l'action peut-être ( pourquoi pas ) mais peut-on parler pourtant de véritable punition ?... Elle voulait une sacrée fessée et elle l'a obtenue, pour un motif qui s'est révélé bidon en plus par la suite !...

Il m'est advenu d'entendre ( à voix assez basse mais distincte ) de la part d'une jeune personne avec qui je vivais et que je venais d'honorer après une fessée non négligeable :
"Tiens, je n'avais pas remarqué que tu avais mangé du mou de veau au déjeûner..."
Elle a gardé des marques sur les fesses pendant trois ou quatre jours, et je ne l'ai pas re-baisée après cette nouvelle correction. C'est peut-être ce que tu voulais exprimer en disant "pas sexuel" ?...

Elle s'appellait Yannick.
Elle s'appelle encore Yannick, elle est bien vivante, mais si loin...

Erik A. a dit…

@ Waldo Certes "bidon" le motif, mais Elle ne le savait pas à cet instant précis. Tu as raison, c'était forcément sexuel quelque part, mais j'étais aussi plus sévère que d'ordinaire parce que son apaisement passait par une VRAIE sanction.

La connaissant, je l'aurais prise sous mon bras pour la soulever de terre en la fessant d'importance que ç'aurait été plus fort encore dans sa tête, assurément mais c'est une autre histoire...

Qu'Elle passera peut-être vous narrer avec ce qu'Elle avait en tête à ce moment précis. Aujourd'hui, pour tout un tas de raisons annexes, je doute que la situation se représente, par ailleurs, dans sa vie.

Qu'Elle rejoue à la fessée est très possible, le plaisir une fois découvert on ne s'en lasse pas et ça reste ancré dans les désirs.

Quoi que c'est là un comportement plus masculin, certaines filles ne reproduisent pas les jeux liés à l'homme qu'elles ont aimé, même si elles adoraient LE faire. Avec LUi...

Un homme sera lui probablement plus enclin à reproduire les situations érotiques qui le font bander, lui, par pur stupre, avec toutes ses amantes, en adaptant selon chacune...

Mais revenons à mon (notre) histoire: de cette façon punitive, je ne crois pas qu'Elle se remettra en position (dans tous les sens du mot) de se retrouver ainsi "cruellement" punie...

Erik A. a dit…

@ amoureuse: le blog d'Isa est "sublime" pour vous en tant que femme parce qu'il touche à des éléments de vie véritable. Féminins.

Moi, je lis et regarde régulièrement mais n'adhère pas, par exemple, à beaucoup de ses dires sur la DD. Ceci dit elle les narre bien et je suis certains qu'il peut y avoir résonance chez nos amies les filles.

"Elle" a dit…

@ Waldo: Il ne s'agissait pas d'un banal prétexte, d'une excuse bidon... méthode dont je ne suis de toute façon pas adepte. Les "chipieries" ne font pas partie de mes manières. J'assume parfaitement mes envies sans avoir besoin d'avoir recours à quelque artifice de cette nature.

Mais pour en revenir à l'histoire à laquelle E. fait allusion, il s'agissait bel et bien, à l'instar d'une forme d''automutilation', d'égaler, voire de dépasser une souffrance intérieure pour parvenir à la dépasser.

Evidemment, il y a d'autres moyens : aller voir un psy, se scarifier, partir en dépression... Pas mon truc ! J'ai préféré, sans préméditation, mais par un besoin impérieux, ce moment-là, cuisant certes, mais infiniment rassurant, dans le giron de Mon Homme, en qui j'avais toute confiance.

Et effectivement, toute tension a disparu. Je me suis endormie dans ses bras comme un bébé.

Elle

Amoureuse a dit…

Je trouve cette discussion très stimulante. J'y vois plusieurs choses...La première, on y parle d'une fessée punitive, exceptionnelle, qui ne rentre pas dans le cadre de la DD, mais posée là, en couperet dans le temps de l'érotisme. Le motif de cette fessée ne semble pas être l'excitation sexuelle ou le plaisir mais la recherche d'une déculpabilisation, d'un mieux être. Que par la suite, on érotise ou pas ce moment en y repensant, ce n'est pas le débat. Je pensais (avant) que tout était prétexte pour jouer, mais quand le goût du jeu n'est plus là? quand c'est autre chose? pourquoi pas? cela me fait penser à cette fessée que Serguine à donné la première fois à son amie parce qu'ils n'arrivaient plus à se rejoindre, et à ce moment là, ce n'était pas "un jeu" mais un sursaut de vie ou de désespoir. Une fessée, comme quelque chose qui répare ce qui risque d'être cassé. Apaisements après coups.

@E : Le blog d'Isabelle est sublime pour moi car on y voit une Isabelle sublimée. Une robe magnifique portée sur une belle femme n'a pas forcément la même allure sur une autre. Je sais reconnaitre des formes de beautés chez les autres que je n'ai pas chez moi. Et sans vouloir les ressembler, je les admire (tout en cultivant mes propres beautés). ;)

waldo a dit…

Merci pour cette clarification, Elle.

Ce n'est pas exactement la même chose, mais une de mes très jeune correspondantes me disait voici quelques jours qu'il lui arrivait de se prendre des fessées soignées qu'elle n'avait pas délibérément provoquées, tout simplement parce qu'elle est capricieuse, c'est dans sa nature, et qu'il arrive que son homme ait aussi besoin de se détendre les nerfs en la rappelant à plus de tenue de façon drastique...

Mais qu'après, elle se sentait moins coupable parce qu'elle avait été punie !...

Donc une vraie fessée punitive, mais au final un plaisir quand même de l'avoir reçue... Gagnante sur tous les plans, quoi.

Décidément, j'adore les femmes...