28 mai 2009

Un seul être vous manque, et...

1026 - Oui, j'ai le goût des femmes. Depuis des années.

Depuis toujours, sans doute.

Je les aime, elles me fascinent.

Je ne suis pas un don Juan pour autant, loin s'en faut. Doté d'un physique banal, j'ai eu une adolescence timide, des débuts hasardeux.

Amoureux fou dans les premières années de jeunes filles cruelles qui ne me voyaient pas, elles... Jamais !

Alors forcément des échecs cuisants, des amours déçues. Comme tout le monde, je suppose. Banal.

Pourtant dans l'ensemble et une fois passés les premiers atermoiements, ces dames ont été généreuses et douces avec moi au cours de ma déjà longue vie. Des histoires d'amour, de sexe ou de plaisir, voire les trois en même temps. Et des larmes, de la tendresse, des conflits, des enfants, de l'émotion. Un divorce, une vie d'homme.

Toutefois les vraies belles histoires amoureuses se comptent sur les doigts d'une main. Cinq prénoms. Essentiels. Qui m'ont construit.

Je n'ai sans doute pas été toujours autant à la hauteur qu'il aurait fallu l'être. Pardon, les filles. Je ne suis qu'un homme. sans doute lâche, parfois un peu distrait, de temps à autre volage, faible et égoïste... On en est tous là. Un homme, j'ai dit.

Mes amoureuses. Les fameuses de mon "top five" virtuel, donc... Toutes ont touché avec moi du doigt - ou plongeant carrément du bras jusqu'à l'épaule - à ce plaisir trouble de la fessée qui nous occupe ici... Avec plus ou moins de bonheur et d'attrait pour le jeu évidemment. Je ne galvaude pas, ne cherche plus à plaquer mes désirs sur une femme ou une autre.

Il y a eu des moments merveilleux. Il y en aura d'autres. J'attends. Je n'ai pas pas de frustration... Juste de l'envie, encore.

Et au fond, une seule demeure dans les images de mon cinéma fessée (et pas que fessée, d'ailleurs, ce serait trop réducteur) personnel.

Elle le sait très bien. N'en éprouve aucune fierté particulière et d'ailleurs quelle importance ? Ce n'est pas un concours non plus.

Juste le sentiment que lorsque nous jouions ensemble (mais jouions-nous vraiment ?) existait une vraie osmose, jamais trouvée ailleurs non plus. Ni avant et encore moins après. Un sourire tendre quand Elle m'évoque. Enfin j'espère. Je me doute... Du trouble, aussi, et les yeux qui se baissent. Elle repense à la fessée... À toutes celles que je lui ai données. Se mord les lèvres et ferme les yeux.

Et là, c'est moi qui en suis fier.
dessin © Alex Varenne
illustration © Boris Vallejo

5 commentaires:

Céline a dit…

Jolie déclaration ! Je trouve ça très touchant. C'est beau, un homme qui aime et qui le montre.

Erik A. a dit…

Ravi de te toucher. Mais est-ce bien le but ? Au fond, ce sont juste quelques mots, hommage rendu à LA femme, dans toute sa splendeur.

Et je parle à l'imparfait. Le blog évolue, moi ausi... Le temps passe. Incontournable plaisir à (d)écrire des choses du passé...

Du présent parfois.

... En attendant que l'horizon du futur se dégage un brin.

Céline a dit…

Ce n'est pas le but. Je trouve seulement cela touchant, pour Elles...

Miarka a dit…

Joli hommage aux femmes de votre vie et à Elle en particulier. Elle a de la chance de vous avoir connu...

Erik A. a dit…

@ Miarka: Ou le contraire.