28 juillet 2009

L'aventure, c'est l'aventure...

1131 - Chross vient de dénicher un formidable extrait d'un film de Jean-Claude Brisseau que je ne connaissais pas du tout, sorti en avril dernier dans une grande discrétion:

"à l'aventure"...

Le cinéaste, brillant mais plutôt sulfureux, reste pour moi l'auteur de "noce blanche" avec une stupéfiante Vanessa Paradis que l'on découvrait alors formidable actrice.

Il a aussi défrayé la chronique voici quelques années pour des affaires de mœurs et d'emprise qu'il aurait exercé sur de jeunes starlettes un peu naïves lors de castings assez louches, faisant - d'après les échos et les témoignages même des filles - miroiter des premiers rôles en exigeant en retour des "privautés"...

Pour que les filles "rentrent bien dans les personnages", si on en croit ce qui en est ressorti. On connaissait les "essais" dénudés pour les pornos, moins pour du cinoche traditionnel...

Des histoires qui restent un peu vagues mais donnent de lui une image d'abuseur et de pervers notoire qu'il traîne sans doute comme un boulet. Condamné à un an de prison avec sursis et 15000 euros d'amende pour harcèlement, quand même.

Et il en a fait un film, du coup. "Les anges exterminateurs"... Un titre lourd de symbole où il met en scène son histoire à sa sauce...

Je ne connais pas la part de vrai, mais comme dit l'adage, "pas de fumée sans feu" et je ne peux m'empêcher en écoutant la jolie actrice (la superbe Lise Bellynck) raconter sa petite histoire de rencontre coquine de penser que l'amant auquel elle fait allusion et qui adore lui donner des fessées...

... n'est autre qu'une vision décalquée pour l'écran du même cinéaste. Bienvenue au club, Jean-Claude. Et puis c'est un film français, pour une fois.

L'extrait qui suit est un moment rare, un pur bonheur bien plus excitant dans l'esprit que les milliers de vidéos trop "précises" qui n'axent la scène que sur la fessée proprement dite, sans l'entourage mental qui précède et appuie le jeu dans une réalité sensuelle et érotique. Il est vrai que ce n'est pas prévu pour le même usage.





14 commentaires:

Nush a dit…

Très intéressant ce petit extrait.
Soudainement je me suis sentie partie prenante de cette jeune fille et de ses émois.
Sa simplicité à dire les ‘choses’, sans fioritures. La justesse de ton et de regards, entre effronterie et ironie.
Je crois que beaucoup de ces jeux à plusieurs commencent ainsi, d’une manière légère et désinvolte. Juste la curiosité et l’envie de plaisir. Qui nous mènent parfois bien loin.

Apsara a dit…

Tout comme Nush, j'aime la sincérité et la légéreté de cette jeune femme, pleine de charmes, qui plus est..et la facilité avec laquelle elle parle de son plaisir. Une émotion à l'état pur !

ELOGE a dit…

Absolument admirable, fort, pudique, excitant, poétique. Bien plus fort que les innombrables vidéos de cul rougis sans élégance.

Lucie a dit…

Je suis javoue tout à fait fan de cet extrait d'à l'aventure de Brisseau avec Lise Bellynck qui j'admire car il faut pouvoir tourner une scène aussi crue... Je découvre et ça donne envie de voir tout le film. Pas à vous ?

Lilas Rose a dit…

Une pure merveille. Merci.

malicieuse-cigogne a dit…

"En attendant moi j'ai mal au cul." Mdrrr
J'aime bien cette vidéo, elle paraît vraiment ... réelle. Le fait d'entendre les dialogues avant et après donne beaucoup d'intensité à la scène.

LaGlu a dit…

Extrait qui me donne envie de voir le film. Je crois que de Brisseau je ne connais que celui avec Paradis et Cremer, vu il y a longtemps... Ce cinéaste ayant été suspect de faits graves, j'ai un peu débranché de son œuvre. J'avais tort pour ce film, en tous cas. Et d'ailleurs où en est le dossier ? Dans vos liens, les actrices en parlent facilement.

Stan/E. a dit…

Ravi de voir remonter cet extrait qu'à vrai dire je redécouvre avec plaisir. La ravissante Lise donne à la scène une réelle force, tant elle énonce avec sincérité des mots auxquels on croit. Ce n'est pourtant que du cinéma, et une scène "jouée" même si le gars qui ressemble à Moundir semble y aller de bon cœur dans la scène suivante...

Et qu'on a le sentiment que ces acteurs/trices se sont bien... impliqués dans leur sujet, non ?

Stan/E. a dit…

Je ne sais pas. Dans ce genre d'affaire on parle beaucoup au début et plus ensuite. Le pire c'est quand il y a eu non-lieu, et que personne n'en fait écho. Du coup dans la mémoire subsiste le méfait et pas la non implication. En gros tu restes coupable même si tu n'as rien fait.

Dans le cas de Brisseau, on flirte avec le danger, les jeunes actrices, les castings poussés, le sujet même... Si elles sont consentantes, il n'y a rien à dire.

Mais je crois me souvenir que l'accusation reposait aussi sur une éventuelle aura potentielle et "pousse au crime" du réalisateur ("tu fais le film si...") sur de jeunes actrices influençables et que c'est là que ça s'est joué.

OldGuy a dit…

Le cinéaste a été condamné à un an avec sursis en 2005, laissons-le tranquille. Depuis il a fait trois films. Une œuvre intéressante.

Stan/E. a dit…

On est bien d'accord. en précisant que Brisseau a exorcisé ce qui lui est arrivé, puisque c'est un peu le sujet des "anges exterminateurs"...

Stan/E. a dit…

Grand merci à notre ami Chross de m'avoir retrouvé le lien de l'extrait "d'à l'aventure" qui n'était plus en ligne et avait été supprimé du site où je l'avais trouvé.

Un autre lien et le tour est joué. Extrait à nouveau visible, tant mieux. J'adore cette scène extraite du film de Brisseau.

Lilas Rose a dit…

Merciiii, je suis passée il y a peu et le lien était corrompu, je ne savait pas ou trouver ce passage qui me parle... beaucoup.

Lilas Rose a dit…

J'espère que vous êtes nombreuses à avoir vu cet extrait, à défaut du film, hein... (pas vu par contre) J'ai eu une soirée entre filles et j'ai raconté moi aussi un truc du même genre (quoique moins hard quand même) elles ont ouvert des yeux comme des soucoupes, mais ça les a bien intéressées quand même... Hihi.