23 juillet 2009

"Ne laissez pas de marques"...

1120 - "Why you should beat yout wife..."

Vu sur le blog d'Isa et quelques autres, cette pub vintage amusante d'un autre temps, faisant la promotion d'un livre qui me semble difficile à trouver ailleurs que chez les bouquinistes aux USA. J'ai poussé la curiosité un peu plus loin et tenté un moment de le chercher, mais apparemment c'est devenu un incunable dont l'auteur - un soi-disant "éminent spécialiste" - n'est pas cité nommément.

Mais c'est clairement un livre "humoristique" fut-il (futile...) douteux.

Seulement tout le monde ne rit pas de la même manière.

Avec un titre approchant, on trouve surtout cet extrait ci-dessous d'une émission de la télé libanaise LBC au cours de laquelle un fondamentaliste saoudien explique posément à ses interlocuteurs ce qui est admis par la religion pour corriger dans les règles "admises" son épouse, de façon "juste", comme on le fait avec un animal, "chameau ou âne"...

"Il convient de la corriger à bon escient et pas sur le visage !"

Question culturelle essentielle et différence de vue fondamentale.

Si on écoute l'écrivain et théologien Muhammad Al-Arifi, la libération de la femme arabe en général et saoudienne en particulier n'est pas prévue au programme, hélas...

"Admonish them once, twice, three times, four times, ten times and if this doesn't help, refuse to share their beds."

Car en fait, les préceptes sont: "Never beat your wife on the face, don't broke the bones... Never punch on face. Rest is ok..."

Ça ne me fait pas rire, mais je n'ai pas envie de l'ignorer non plus.

2 commentaires:

Janebella a dit…

Je crois qu'il n'y a aucun commentaire parce que nous sommes toutes muettes de stupeur ! (l'ayatollah du plateau pourra donc se vanter d'avoir cloué le bec d'occidentales parisienne assez fortes en gueule au demeurant). Dites moi tout Stan c'est un canular ou c'est vrai ? J'arrive toujours pas à y croire...

Erik A. a dit…

Pourquoi pensez-vous que c'est un canular ? C'est juste une pratique dans un autre pays qui n'a pas encore notre statut égalitaire.