11 octobre 2009

Reflets d'appartenance voulue...

1239 - Elle aime se regarder... Après.

Trouble infini de découvrir des traces de lui sur ses rondeurs. Féminine féministe qui n'imaginait pas aimer à ce point se sentir dépendante d'un homme, quel qu'il soit. Et si obéissante, parfois. Rigolo pour une totale insoumise dans la "vraie" vie.

D'un regard au sortir du long bain qu'Elle vient de prendre en sa présence, il l'a mise en émoi.

Toute nue face à lui habillé encore - et qui avant de lui laisser enjamber la baignoire l'a savonnée, shampouinée puis massé les cheveux et enfin partiellement séchée avec tendresse - elle se tient droite. Un peu plus petite que lui, Elle est presque fragile et offerte, dans l'attente de ses désirs à lui, sans savoir où il va l'emmener. L'entraîner...

Il l'embrasse, mains autour de la tête comme pour attirer à lui son visage dans une étreinte-emprise douce. Puis, sans efforts, il la guide, appuyant doucement sur des épaules encore humides, la laissant glisser sur ses genoux devant lui dans une posture d'offrande.

Il se défait du jean, ouvert pour sa bouche juste en face de son sexe dressé qu'Elle embrasse avec délicatesse et quelques petits coups de langue, comme on le ferait à l'entracte d'un spectacle avec un eskimo... (rien à voir avec un type en anorak vivant au Pôle Nord)

Mais le spectacle, c'est Elle qui le donne !

Il ferme les yeux avant de les ouvrir à nouveau pour voir: derrière Elle dans cette salle de bain, il y a une glace un peu embuée reflétant leur figure de style, d'un érotisme certes classique mais qui augmente d'autant son envie.

Elle le suce alors durant de longues minutes, les yeux clos, faisant durcir la hampe tendue entre ses lèvres, devinant qu'il la regarde et que la posture de "soumission" augmente d'autant son envie d'Elle.

De son corps, de son âme...

Oui, il la désire ardemment, Elle, toute nue, agenouillée, offrant à son regard sa ravissante silhouette de dos tout en sachant pertinemment qu'il a rivé ses yeux sur une paire de fesses rondes encore blanches qui ne le resteront plus très longtemps...

Elle aura tout loisir, ensuite, d'aller les regarder dans la glace, fière et confuse, toute honte bue (expression savoureuse, non ?) Et puis même le lendemain, pour voir s'il lui reste des marques, malgré son départ, comme la preuve que c'est bien arrivé, qu'Elle n'a pas rêvé...

La fessée, à son âge... J'vous jure ! Une grande fille comme Elle...
Photo (retouchée) © Sound Punishment

7 commentaires:

Miarka a dit…

Tout est gorgé d'amour dans votre récit...

Stan/E. a dit…

... Qui est totalement imaginé, vous pensez bien. Rendre les situations, les sentiments, les désirs, est un des délices de l'écriture. Un jour ne subsisteront que les souvenirs, mais tant que la mémoire ne me fait pas défaut, j'en profite un peu pour me remémorer des troubles vécus... ou rêvés. Ceux-ci appartiennent pour toujours à ceux qui les vivent....

line a dit…

moi je m'y retrouve un peu dans ce récit complètement imaginé (je te croyais adepte des récits réels d'ailleurs). Dans ce regard dans le miroir, cette gène indescriptible mêlée à ce souvenir si fort font un mélange délicieux.
Je confirme, on ressent de l'amour dans ce texte érotique, peut être de l'amour dédiée à toutes ces dames qui ont croisé ta vie ?

une lectrice discrète a dit…

Rien de plus juste que la fiction pour rendre hommage au réel!

S'autoriser - à ne pas forcément conformer mots et faits - engendre cette liberté - d'écriture - d'où peut renaitre, gravée, la vérité.

Toute honte bue, un plaisir de vous lire ;)

Nush a dit…

Des mots délicats, délicieux. Peu importe qu'ils soient liés au réel ou à l'imaginaire....quoique je sais pour lequel je voterais sans hésiter.

Stan/E. a dit…

Allons, "lectrice" a raison, c'est bon de laisser planer le suspense. Conforme ou pas, comme il est précisé, ça importe peu...

Le fait est que "c'est possible" et pas juste un chimère ne change pas la vie de ceux qui lisent. La mienne, par contre...

@ Nush: oui, mais vous, vous trichez...

Céline a dit…

Moi j'aime pas le suspense et puis je connais la réponse. C'est une histoire vécue ! Pas forcément par toi (quoique) mais par bon nombre des personnes qui te lisent ici.