12 mars 2010

Henri et la poule au pot...




1563 - Je suis un fan de la jolie Armelle Deutsch repérée dans plusieurs films, dont le douteux "Sexy boys" qui est repassé sur une chaîne de la TNT il y a quelques jours, et aussi "le carton", un film très marrant où elle était drôle et attirante. Une vraie "girl next door"...

J'aime bien Julien Boisselier aussi. Dans le film, ils jouent Henri et Margot... Au cours de cette scène, si j'ai bien suivi, la future "reine Margot" reçoit une bonne fessée donnée par son frère Charles IX, puis se fait mordre au cul par sa propre mère, la Reine Catherine.

Sulfureux.

Sur le plan historique, c'est plus douteux. Mais on sait que cette princesse a probablement eu avec ses frères des relations "serrées". D'où une bonne part de la légende qui a suivi, la concernant...

On se souviendra que j'ai déjà parlé de Catherine de Médicis qui punissait ses demoiselles d'honneur et de la terrible fessée donnée à la Dayelle - espionne de la Reine, et appartenant à "l'escadron volant" - précisément après une nuit avec Henri de Navarre à qui elle devait tirer les vers du nez sur l'oreiller mais qui prudent ne lui avait pas raconté grand-chose...

Ce récit troublant avait marqué mon enfance lors de la lecture de la scène narrée par Brantôme, dans les sublimes "histoires d'amour de l'histoire de France" de Guy Breton...

Scène passée à la télé française il y a quelques jours et dont Fence vous parle ici...

Et ici Allociné vous en dit plus...

Vous passez beaucoup de temps nue…

Armelle Deutsch : "Moi, je ne fais que ça dans ce film ! (rires) Mais en clair, c’était l’essence-même de mon personnage. Nous avons beaucoup ri sur le tournage avec Julien."

Pas de doublage pour la scène de la fessée ?

Armelle Deutsch : "Non... Si... que le gros plan ! Parce qu’il voulait une vraie morsure et que je ne voulais pas me faire mordre."

Christian Charret : "Mais c’est une dimension de Henri IV que nous ne pouvions pas gommer. Il était un homme à femmes."

Armelle Deutsch : "Dans les scènes d’amour, il y avait une vraie évolution dans leur relation sentimentale. On a un peu les trois côtés de leurs sentiments: passionnel, nymphomane et violent. Au fur et à mesure de la dégradation de leur relation, il y a une évolution dans leur sexualité, que je trouvais, personnellement, intéressante à montrer."

Julien Boisselier : "Ce sont des scènes très chorégraphiées. A partir du moment où le réalisateur vous explique ce qu’il veut dire à travers ces scènes… Armelle et moi, nous nous sommes mis d’accord comme deux danseurs, pour être à l’aise et nous sentir libres là-dedans. Et puis, une fois passées toutes ces gênes, il y a presque un plaisir intellectuel à faire ça parce qu’on voit le résultat, comment on est filmé, comment on est éclairé, ce que ça raconte au final et on ne se sent pas trahi..."

4 commentaires:

Emma a dit…

Max Gallo est pas mal aussi , dans le genre.
Emma

Stan/E. a dit…

Guy Breton a bercé mon enfance (enfin plutôt mon adolescence) et m'a donné envie de lire l'histoire autrement, avec une dimension de chair que les profs à l'école occultaient, une façon d'humaniser au sens noble le vécu des anciens moins austère que dans les livres dits sérieux. C'est inestimable.

Gallo, oui, sans doute. mais tellement plus sage.

Emma a dit…

Plus sage , oui . Mais il a su redonné une dimension humaine à ses personnages qui s'en étaient volontairement dépourvue , monarchie absolue oblige. Louis XIV regardant par la fenêtre le cercueil de sa maitresse évacué discrétement de Versailles , le roi ne devant jamais être en contact avec la mort. Je n'aime guère ce roi , pourtant, mais là...touchant.
Emma

Stan/E. a dit…

C'est quand même une belle scène, non ?