Fiers mâles moustachus photographiés à la fin du XIXème siècle. Quelles étaient leurs obsessions sexuelles, à ces gars-là ? Parmi eux, Eugène Dété est assis sur la chaise retournée au milieu en avant-plan. Lui devait aimer la fessée, je suppose. Ce n'est jamais innocent de dessiner ces choses...
C'est lui, Eugène, qui a illustré magnifiquement une énième "étude sur la flagellation à travers le Monde" dont j'ai retrouvé quelques images.
La couverture "diabolique" et onirique, totalement dans la ligne de l'imagerie bondieusarde de 1900 donne bien le ton:
les femmes flagellées sont évidemment des filles perdues dont l'âme court de grands dangers.
Oui, le fouet est rédempteur et peut ramener les brebis égarées, mais plus sûrement encore, c'est ce qui constitue la base du châtiment éternel (ouille, ça fait long quand même !) qui attend les infâmes pécheresses, là-haut, en Enfer.
Au-delà des flammes évoquées dans la littérature, par les religieux et traditionnellement attendues dans ce lieu par essence "infernal", la cuisson commencera sur les fessiers des filles...
Pour les autres illustrations toutes aussi réussies, une me semble avoir été réalisée pour imager la fameuse "scène du lavoir" du "Gervaise" de Zola, évoquée ici par Fence... Et ici, par moi, il y a quelques années.
Sinon, j'aime beaucoup le couple au lit, et la suite potentielle de la scène esquissée là.
Et attaché à cet arbre, attendant avec angoisse l'approche de redoutables moines fesseurs à capuche, est-ce un homme ou une femme ?
Je n'avais jamais repéré ce graveur, moins recensé sur les sites d'images "dédiées fessée" qu'un Louis Malteste, par exemple...
Ou encore qu'un Topfer.
Mais ses œuvres gagnent à être connues, non ?
Images © Eugène Dété - 1848-1922
2 commentaires:
Oui, ses oeuvres gagnent à être connues. Elles titillent mon imagination aussi assurément que certains de tes écrits.
Je me demande, parfois, comment tu fais pour toujours trouver de nouveaux sujets à traiter aussi facilement que ça. En tous cas, je ne m'en plaints pas, personnellement, bien au contraire, je m'en réjouis.
je trouve, parce que je cherche, tu sais...
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