01 mars 2010

Entendre et voir...

1531 - Belle image sur laquelle on peut échafauder tout un scénario construit...

La jeune personne au premier plan attend-t-elle de prendre la suite sur les genoux du monsieur, surprend-t-elle la scène sans que les deux autres tout à leur affaire ne sachent qu'il y a un témoin ? Et d'ailleurs... Avez-vous déjà été vous-même témoin, même passif, d'une fessée punitive ou érotique ?

J'ai déjà narré comment il m'est arrivé d'entendre derrière une porte - le son mais malheureusement pas l'image - un règlement de compte passionnel entre deux femmes chez qui j'ai vécu quelques mois dans mes folles années de jeunesse..

Les deux ont "tranquillement" réglé leur petite affaire sans se soucier de ma présence ni imaginer que je puisse- ou pas- m'offusquer de leurs jeux un peu particuliers, sur le goût prononcé desquels je ne m'étais évidemment pas dévoilé...

En clair, je n'avais jamais dit à quel point j'étais passionné par le sujet quand c'est arrivé. L'eussent-elles su que ça n'aurait probablement rien changé quand à la conclusion: elle n'en aurait pas moins fessé sa compagne pour autant.

Peut-être avec la porte ouverte, du coup ?

10 commentaires:

Emma a dit…

j'ai vécu ça , une fois... c'est très , très loin. C'est pas un bon souvenir.
Emma

Stan/E. a dit…

je ne veux pas remuer des choses perturbantes, vous l'imaginez bien. Mais je reconnais que j'ai la chance d'avoir bien vécu tout ce que j'ai traversé. Et que ce n'est pas le cas
de tout le monde.

Amoureuse a dit…

Oui, moi aussi ça me rappelle un souvenir.

Curieux de se rendre compte que ce qui pouvait nous affoler à l'époque, peut devenir un piment excitant en tant qu'adulte. "L'attente", une donnée qui fait mouche chez moi.

Oliver Strict a dit…

Cette série de photos est charmante.

Effectivement, sur le moment et réellement (en tant qu'enfant), cela n'a rien d'agréable, maismême enfant (c'est le cas pour beaucoup d'entre nous ici) il arrive qu'on fantasme parfois sur ce genre de situation.

Pour des gens comme moi la fessée est une sorte de plaisir régressif, cérébral plus que physique :

Pour la "demoiselle" : retomber dans un statut, plus fantasmé que réel, d'enfant ou de jeune fille.

Pour l'homme : un peu le fantasme de la "femme-enfant", docile et ramenée dans le droit chemin...

J'ai essayé d'expliquer ça en détail ici :
http://quiaimebien.blogspot.com/2009/12/sensuelle-humilite.html

Amoureuse a dit…

"La femme-enfant docile et ramenée dans le droit chemin"...je m'incline devant cette vision (docilement comme il se doit.)

En faites, comme vous dites, Olivier, c'est aussi plus cérébral chez moi que physique, sauf après...quand la zone occupée (rien de politique mais certainement stratégique) chauffe délicieusement.

Amoureuse a dit…

@ Mister strict: c'est encore moi, où votre lien ne fonctionne pas?

Stan/E. a dit…

@ Am: c'est vous...

Stan/E. a dit…

@ Am: Oui, mais la "femme-enfant" n'est docile que parce que ça fait partie d'un jeu admis par les deux, tacitement.

C'est elle au fond qui dirige le truc, dans le sens souhaité, comme toujours. On ne va pas faire une thèse sur le "dominé" ou la "soumise", des mots qui cachent en fait le vrai maître au fond, et sans l'acceptation desquels rien ne peut se faire. D'ailleurs c'est quoi, le mot contraire ?

"Homme-adulte" ?

Emma a dit…

"Sur le moment et en tant qu'enfant , ça n'a rien d'agréable"
Avec le recul des années , non plus. Je vais essayer de faire court: j'avais moins de 6 ans. Un garçon plus âgé ( environ 14 ans) m'avait lancé une pierre qui m'avait atteinte à la tempe; après que mon père m'est recousue ( 4 points) et examinée sur toutes les coutures, sur le chemin du retour , ma mère s'arrête chez le garçon. Une toute petite maison , l'escalier tout près de la porte , la mère du garçon très sévère qui , l'histoire racontée ,sort aussitôt un martinet de la porte sous l'escalier. Ma mère qui proteste, qui dit que c'est pas la peine , trop tard, l'autre qui veut rien savoir, le gamin terrorisé. On était encore dans le jardin qu'on entendait le gosse hurler et l'impact des coups. La culpabilité de ma maman , et la mienne qui me suis sentie responsable. Je n' ai pas oublié.Et avec le recul , aucun fantasme érotique ne viendra jamais coloré ce souvenir. Rien qu'une misère sociale et affective.
Emma

Am a dit…

@Stan, je suis évidemment d'accord avec vous, pour en avoir discuté de nombreuses fois. Pas de soumission sans accord, d'ailleurs je rejoins de plus en plus Dame Nush, lorsqu'elle évoque plutôt des "instants d'abandon".

@Emma, cette histoire m'a touchée. D'ailleurs là où j'habite, il est encore courant que les enfants soient battus à la ceinture. Je n'ai pas été témoin de ces scènes, me connaissant, il ne vaudrait mieux pas, mais on m'en a relaté de nombreuses fois, malheureusement.