12 mars 2010

Ne jamais dire "fontaine"...

1562 - "... Je ne boirai pas de ton eau !"

Mon meilleur copain adorait qu'on le suce...

Je l'ai un peu perdu de vue depuis quelques années, mais c'est resté longtemps pour lui un must, un plaisir très intense qui pouvait lui permettre de jouir sans autre forme de procès. Petit mâle inondant la bouche gourmande de nos complices d'antan, des filles peu farouches qui savaient faire plaisir à l'homme et s'en contenter.

On s'est connu, il avait seize ans à peine, moi un an de plus. On a fait les 400 coups des années durant, lui moins inhibé que moi ramenant les filles par poignées (sans discernement, la quantité plus que la qualité, j'avoue...) et mettant sa fierté dans sa poche en cas de râteaux, là où un seul échec m'aurait moi détruit.

Lui s'en foutait: "une de perdue, dix de retrouvées", pertes et profits.

C'est aussi lui qui sur dix filles draguées et sept refus polis ou parfois moins aimables me disait:

"Stan, réfléchis: trois de baisées quand même ! Statistiquement, je suis gagnant..."

Imparable, surtout pour un type incapable à cette époque d'en ramener une seule...

Fourreur fou devant l'Éternel, cet Italien de naissance (un atavisme ?) qui par contre ne comprenait pas du tout mes désirs de fessées était un ravagé du "pompino"... J'ai toujours été surpris de l'importance majeure qu'il accordait à ce plaisir qui pour moi n'est finalement qu'une caresse parmi d'autres, certes plaisante, mais pas indispensable non plus...

S'il me fallait quantifier, je n'aurais donné à la pipe qu'une note moyenne dans mon échelle du plaisir. Si la fessée est à 10 et la sodomie 9, par exemple, se faire sucer vaudrait quoi ? 3, en gros. Simple jeu de bouche, préparation humidifiante ou gorge profonde, c'est fort agréable mais certainement pas une fin en soi. Juste une étape vers d'autres plaisirs plus pénétrants.

En tout cas, un truc "anodin" que toutes mes amies pratiquèrent avec bonheur.

Mais alors que pour moi, enfant des années 60, c'est une facette d'un plaisir sexuel totalement assimilé, il faut se souvenir que pour les femmes des la génération de ma mère, née avant guerre, c'est une saleté, un "truc de putain". Sucer une queue, pouah, quelle horreur !

J'aime bien les putains... Quand la porte est refermée sur nos amours, j'aime qu'elle se comporte "mal"... Qu'elle se conduise comme une dépravée, sans avoir peur d'être jugée.

Et puis, il y a eu des moments d'exception pour me faire, sinon changer d'avis sur la fellation, du moins évoluer...

Des plaisirs que je n'attendais pas, des choses que je n'avais au fond jamais expérimentées. Il suffit parfois d'une femme aimée pour faire oublier toutes les autres, et les habitudes aussi... Sa bouche imposée à ma queue triomphante au matin, après l'avoir fait jouir de mes doigts, les cheveux rassemblés dans ma main, et la contrainte (pour de faux, mais pas tant que ça) de lui imposer, quand vient mon tour de jouir, ma loi de mâle en rut...

Les certitudes sont faites pour être ébranlées. Elles aussi...

2 commentaires:

Dame a dit…

Oh combien c'est joli Stan, ce texte sur la turlute !
Si tôt, au petit matin... ça donnerait presque des idées.

Belle journée !

Stan/E. a dit…

Mais tant mieux, ce blog est conçu pour donner des idées, de toute manière... Et non comme un "attrape-mouches" très élaboré, comme le prétend avec un sourire mon amie Janebella...