1643 - "Et que je ne t'y reprenne plus !"
Typique des publicités américaines des années 50 que cette grand-mère donnant la fessée à ce clone de Shirley Temple. J'ignore l'utilisation qui a été faite de cette image, ainsi que sa provenance, au passage...
En tout cas, c'est par ce truchement punitif qu'on mettait les vertus familiales en avant dans énormément de publications et d'images sans que nul ne s'en offusque. J'ai déjà maintes fois abordé le sujet: des gamines et des femmes, maîtresses de maison insouciantes dûment corrigées, recadrées, remises dans le droit chemin par le seul moyen connu en ces années-là, une bonne fessée.
Ainsi et durant des décennies, sans que jamais personne ni aucune association bien pensante ne vienne y mettre son grain de sel, des marques de cirage, de café, de détergent, que sais-je encore, ont toutes utilisé la fessée comme symbole fort.
La femme (à qui on ne passe jamais rien et qui se doit en tout point d'être une épouse parfaite...) fait une erreur, rate le café ou pire, n'utilise pas la bonne marque ?
Hop, sur les genoux (d'un homme) en bonne position pour ilico punir la gourdasse, laquelle comprend ainsi sa "faute" et fera désormais en sorte de se faire pardonner en en reproduisant pas l'erreur.
Au pire, une seconde fessée fera l'affaire.
Inimaginable de nos jours, quand on se souvient du "Babette, on la lie, on la fouette et parfois elle passe à la casserole !" et du tollé qu'avait provoqué il y a sept ans cette pub au slogan second degré pour de la crème... fouettée.
2 commentaires:
Je la trouve plutôt drôle , cette campagne de pub, je comprend mal cettte levée de boucliers qu'on peut lire dans le lien. Bien sûr , je n'ai jamais été sequestrée , battue , violée, mais , là , c'était que de la crème, quand même!
Bizarre comme les gens réagissent parfois.
Je crois que le second degré est parfois mal perçu, selon nos propres failles ou blessures. Du coup on devient forcément très réactif sur des trucs qui semblent anodins (et le sont aussi parfois) à d'autres, qui n'y voient pas malice ni méchanceté.
Sur cette histoire de crème, ma foi, il semble que certains collectifs de femmes n'aient pas aimé pour des raisons à la base légitimes, même si c'est un peu exagéré de faire un amalgame avec ce clin d'oeil.
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