26 avril 2010

Punition ancillaire...

1644 - "La punition méritée"...

Tableau "domestique" étonnant d'un petit maître russe dont je ne connais pas le nom (Paul Kovalevsky): dans un salon daté au décor suranné qui sent la poussière, deux bonnes en tablier maintiennent fermement à plat-ventre sur le divan un jeune garçon déculotté, les fesses à l'air, que sa mère ou sa gouvernante punit en le fouettant de verges...

Je ne suis pas - loin s'en faut - chantre des punitions enfantines et je sais que bon nombre des gens qui me lisent ne voient dans la fessée qu'un petit théâtre érotique qui se joue exclusivement au sein du couple, jeu de mains à deux plus ou moins sulfureux entre grandes personnes.

Pour autant, bon nombre aussi ont vu leur passion pour la chose éclore au cours de leur enfance, inutile de le nier en refusant l'évidence... Quand j'étais petit, le trouble était très ancré en moi. Il s'est développé à l'âge adulte, se transformant en érotisme, ou plutôt en mettant un nom sur cette envie qui m'inquiétait énormément, quand à force d'y penser, je me croyais anormal...

Des troubles, des pulsions récurrentes que la lecture des œuvres de la (divine) Comtesse de Ségur a amplifié très tôt. Car la dame russe et ses écrits y sont évidemment pour beaucoup !

Cette image pourrait d'ailleurs fort bien provenir d'une édition illustrée d'un "bon petit diable"...

Peinture © Paul Kovalevsky

8 commentaires:

petite française a dit…

Je ne voudrais pas trop m'avancer, j'ai peu lu sur la question à vrai dire, mais il me semble que la fessée était parfois plus "thérapeutique" que châtiment. Il n'est pas impossiblee que ceci soit en fait le pourquoi d'une telle séance. Il semble que la flagellation ait été réputée pour stimuler la virilité chez certains hommes.
D'ailleurs, dans les saunas du nord, n'utilise-t-on pas des branchages pour se flageller afin de stimuler la circulation sanguine ?

Bon, il y a aussi toute la période victorienne et après, lorsque ce chaîtment corporel, obligatoirement public, fut devenu un élément éducatif courant dans les écoles les plus prestigieuses, et pas seulement des pre-ados, ce qui n'a pas été sans dommage d'ailleurs. Cela pourrait être cela...

Mais il s'agit d'une scène familiale ou de bordel ?

Il faudrait en savoir plus sur le peintre ou le tableau lui-même pour interpréter.

B

Stan/E. a dit…

Allons, regardez bien l'image, on est ici dans un cadre familial. Rien à voir avec un sauna... Mais j'avoue que je ne sais pas d'où vient ce tableau, trouvé sur un site russe.

lilou a dit…

Je pense, que ce jeune adolescent se fait fouetter par sa mère, car seule personne qui ne porte pas un tablier et les deux servantes qui aide à sa punition.

J'aime beaucoup l'ambiance de ce tableau : le décor et bien sur la scène.

Très troublant pour moi et fait repartir mon imagination dans mes souvenirs d'autrefois....

la fée déculottée a dit…

"Pour autant, bon nombre aussi ont vu leur passion pour la chose éclore au cours de leur enfance(...)"

Effectivement, à une époque où je n'avais des choses du sexe qu'une vision encore très apicole, impossible d'oublier combien les illustrations des oeuvres de la (divine) Comtesse chatouillaient déjà délicieusement mon bas-ventre!...

Stan/E. a dit…

@ FD: "apicole" ? euh... Un rapport avec le miel, forcément. Mais où le situez-vous ? Par sa proximité florale, je pensais à l'utilisation que l'on fait du mot "vanille"...

la fée déculottée a dit…

Le miel et les abeilles, les filles à la vanille...c'est vrai qu'on utilise de moins en moins le langage des fleurs!

Stan/E. a dit…

J'y pensais tiens, au "miel et aux abeilles", précisément... Pas le feuilleton, encore que...

Quand au joli langage des fleurs, il me plaît depuis "l'image" de Jean de Berg...

Trouverez-vous pourquoi ?

Stan/E. a dit…

Et de mémoire, on disait "les quilles à la vanille", en fait.