Ça coule de source. Et ce n'est pas un jeu de mot intentionnel. Fessée et sodomie sont "étroitement" (sic) liées dans mon érotisme personnel. Vous me direz qu'il y a une logique. L'attrait pour cette partie du corps (féminin, je précise), l'envie de posséder "totalement" l'autre dans un contexte d'obéissance ludique font que les désirs se concentrent... dans le cul.
Au propre comme au figuré. Et là encore sans jeu de mot.
Qu'on ne vienne pas me parler "d'homosexualité qui s'ignore", tarte à la crème des psys qui traitent du sujet dans les émissions vulgarisant le sexe... Je ne me vois pas "prendre" un garçon comme ça et seules les fesses des filles m'attirent irrésistiblement. Autant que fesser, j'aime enculer.
(Oui, "sodomiser", comme "fellation" ou "cunnilingus" sont des mots techniques assez hypocrites qui m'amusent toujours quand j'entends des gens parler sexe, mais avec moultes précautions oratoires... J'apprécie qu'on me suce, pas qu'on me "fellationne"...)
À une amie qui s'étonne, ne l'a jamais fait mais s'y intéresse au plus haut point et veut comprendre, (avant de passer à l'acte ?) je dirais que du point de vue des sensations de l'homme, (pour les femmes, je laisse en causer celles qui savent et aiment. Ou pas...) ça s'explique sans doute aisément par les aspects "physiques" de la chose:
Plus serrée à la base dans une gaine étroite, ma queue y est comme dans un fourreau onctueux. La bague enserre et comprime davantage qu'une chatte et du coup fait vite monter à chaque mouvement un plaisir torrentueux qu'il devient alors presque impossible à contenir.
Sur le plan des sensations, c'est assez proche du plaisir vaginal, mais l'intellect et le fait de savoir qu'on prend "tout" décuple le désir. Et fait jouir en quantité plus importante, du coup.
Comme quoi, tout se passe dans la tête. Et dans le cul aussi, OK...
Image © ?
9 commentaires:
Dites donc, c'est moi ou votre style est plus cru ?
Bon remarquez, avec un tel sujet, mieux vaut y aller sans embage ni verbiage. Sinon, on perd de la vigueur, ce qui s'avèrerait fatal, n'est-ce pas ?
En raccourci, si j'ai bien compris, votre animalité est toute cérébrale et vice versa.
B
Vous avez raison, chère B... Je me disais la même chose en relisant. Cru. Mais je ne me voyais pas en causer autrement, en fait. Et puis c'est assez sincère, du coup.
J’aime votre vocabulaire lorsqu’il est plus brut ; il y a une vérité dans ces mots.
Comme dans cet acte. Brut aussi.
L’animalité de la ‘prise’, la possession explicite de cette photographie me touchent au cœur-au cul.
Oui, je vois que ce message avec une écriture plus lâchée plaît. Je crois que le langage cru ne fonctionne que s'il est rare, pour plus de portée. Si j'écrivais tout le temps sur le blog comme ça ce serait
1: vulgaire
2: lassant...
Donc je reprends le langage "châtié" (joli mot, n'est-ce pas ?)
Mon Dieu, quel vocabulaire, cher Stan ! Et pourtant vous avez mille fois raison, c'est par ce mot là qu'il faut désigner la chose, sinon inutile d'en parler. Quand parfois j'en suis "victime", mon plaisir est avant tout cérébral.
Il est dans l'anormalité de l'acte, le tabou brisé et surtout l'aspect de soumission auquel je l'associe totalement: "oui, je ne suis bonne qu'à ça, c'est ainsi qu'il prend son plaisir, je suis en train de me faire enculer !"
PS: Afin de compléter mon témoignage, j’ai interrogé deux amies intimes, et nous partageons des sentiments semblables.
Cet étrange "envahissement" ne nous apporte pas, à lui seul, un réel plaisir physique. L’attrait de la chose est donc essentiellement cérébral, lié à un simulacre de contrainte. La position elle−même invite à la soumission.
L’une de ses amies me disait que pour apprécier pleinement cet acte, elle enfouissait son visage dans l’oreiller et laissait venir des larmes paradoxales.
Quant à moi, ce qui me remue le plus, c’est à l’inverse qu’il m’oblige à relever la tête comme s’il voulait montrer mon visage à des témoins de mon avilissement.
Quand il me prend de cette façon, il doit m’imposer son désir sans me demander mon accord (sur ce point, nous sommes d’ailleurs unanimes), et me laisser imaginer que je ne suis qu’un jouet qu’il livrera une fois repu à ses amis.
Oui, il y a dans notre subconscient quelque chose qui apparente cette pénétration inhabituelle à un viol ritualisé et, vous le savez, le viol est un de nos fantasmes les plus courants...
@ LD: merci pour ce ressenti sincère et détaillé. C'est toujours passionnant de lire des témoignages aussi "pointus"...
Je serais plus circonspect sur le fantasme que vous évoquez en fin de message. Je comprends bien entendu et sait faire la différence. Mais on frôle là des choses difficiles et j'ai du mal à séparer le réel du virtuel et de l''imaginaire...
Mais c'est juste moi. Et pour autant il m'est arrivé, à sa demande, de jouer cette partition-là...
"J'apprécie qu'on me suce, pas qu'on me "fellationne"" Euhh, je ne sais pas si les doubles guillemets sont autorisés. Mais comment fait-il faire quand les propos que l'on retranscrit en contiennent déjà, et qui plus est à la fin ?
Tout ça pour dire que ça tombe bien que vous n'appréciez pas qu'on vous fellationne, car le verbe n'existe pas. D'où vos guillemets d'ailleurs. Mais avouez tout de même que sucer est peu précis et qu'une âme bien naïve pourrait vous demander...où ?
Termes crus et "techniques" ont donc tous leur intérêt. Ceci dit, pour la circonstance je pense comme vous que le cru à ici sa place et participe à l'excitation. Comme beaucoup de choses, avec modération, c'est délicieux et sans désagréments.
J'en profite pour relire ce qu'en disais Lady D que je trouve très proche de mes pensées sur le sujet... Songeur je suis, du coup. On l'a pas revue, d'ailleurs... ?
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