25 mai 2010

Dossiers sulfureux...

1699 - "3615 Wanda"...

C'était l'époque bénie du Minitel. Enfin, bénie pour les opérateurs surtout.

J'en connais qui ont fait fortune en très peu de temps avec le fameux téléphone rose et ce foutu machin qui rapportait tant de fric, à raison de 2,21 Frs/minute. L'argent n'a pas d'odeur. Enfin, si un peu !

Ancêtre d'internet, hyper lent pour afficher une page en noir et blanc, extrêmement onéreux à l'utilisation, il paraît pourtant qu'il y a encore du monde qui s'en sert. Des personnes âgées principalement.

Mais le Bi-Bop est mort, par contre...

J'ai bien connu une fille qui bossait la nuit dans une boîte spécialisée, pas très loin de la porte Maillot, comme animatrice sur ces réseaux. Une pièce, des minitels, des téléphones et des femmes qui se relaient pour faire aimablement jouir les clients (mais pas trop vite, surtout, une fois l'orgasme arrivé, ça raccroche aussi sec. Enfin je me comprends...) en leur susurrant des cochonneries.

"Faire l'amour au téléphone"...

Ce n'était pas trop mal payé pour faire bander et rester le plus longtemps possible à consommer des unités de pauvres naïfs croyant dur comme fer avoir des nanas disponibles et chaudes au bout du fil, là où il n'y avait que des mères de familles ou des chômeuses avec des voix d'hôtesses de l'air...

Pas très glorieux, mais très rentable.

Tiens, "les dossiers SM de Wanda"... C'était une revue des années 80 façon Union comme il y en avait quelques-unes. À en juger par les noms au sommaire, à part les demoiselles qui posent dans des postures qu'on devine, que des pointures du genre: Merodack, Pichard, Carlo... et Sade !

Vous imaginez bien que je vous la propose plus en raison du sujet en couverture que pour les qualités intrinsèques de la revue, évidemment.

4 commentaires:

Le Propriétaire de N. a dit…

Magnifique couverture un peu rétro mais toujours aussi explicite

So a dit…

Le terme éducation anglaise revient régulièrement chez vous. Certes, je suis loin d'avoir encore tout exploré de l'immense trésor que vous nous offrez à lire, mais jusqu'à présent, je n'ai trouvé nulle part d'histoire se rapportant véritablement à l'idée que je peux me faire de l'EA avec certains scénarios de récitations ou lectures... Mais peut-être suis trop réductrice...

Erik A. a dit…

EA est un terme générique, c'est une périphrase convenue désignant une généralité, bien évidemment. Mon séjour en Angleterre il y a des années m'a prouvé que ça avait un sens, que ce soit dans la famille où je vivais ou encore dans le pensionnat où je prenais mes cours. Le caning se pratiquait encore et le headmaster avait le poignet souple. je n'ai pas expérimenté la chose, les étudiants étrangers étant en dehors de ces règles-là...

Pour le reste, je suis peu branché jupette écossaise et chemisiers de pensionnats...

So a dit…

Je ne parlais pas nécessairement du déguisement qui va avec car on a bien compris votre relative indifférence à l'emballage... mais vous avez saisi.
Vous restez donc un inconditionnel de la comtesse. J'ai d'ailleurs pensé à vous hier à Paris en voyant une matriochka "strip-tease" (la + grande était habillée, la + pte dévêtue), évocation de votre So...