08 mai 2010

Sa main sur la peau nue...

1665 - Le bruit des claques emplissait la pièce...

Elle serra les dents, se demandant juste si les gens de la chambre d'à côté comprenait le sens exact de ce qui se passait derrière la cloison. Ils avaient quitté la grande salle du restaurant la main dans la main dix minutes plus tôt sous le regard distrait et blasé des serveuses, forcément habituées à ce que les clients montent s'enfiler après le dîner dans les chambres douillettes de cet hôtel de charme.

Un vrai baisodrome tous les week-end... Elle avait le cœur battant en montant les marches, sachant par avance une part de ce qui allait suivre, tout en imaginant bien qu'il se réservait une part d'improvisation. Histoire de se surprendre mutuellement...

Lui aussi avait le cœur à l'envers en attendant l'instant où tout bascule...

PS: Tout ça pour savoir si cela vous gêne ou vous est indifférent, mesdames, que des voisins de chambre entendent ce qui se passe dans la vôtre. 

Et, si vous prenez votre petit déjeuner en salle le lendemain matin, quid de votre ressenti et du regard des gens qu'on suppose avoir entendu les ébats de la veille ?

En bref, "question fessée", êtes-vous ou non sensible à ce qu'en pensent les autres ? Vos anecdotes seront les bienvenues...

3 commentaires:

ELOGE a dit…

Je connais peu de moments aussi délicieux que celui d'une fessée appliquée à l'hôtel. Et, mieux encore, le moment délicieux de l'entrée dans la salle du p'ti dej le lendemain matin quand "elle" se demande "qui a entendu" ?

petite française a dit…

Vous voulez une anecdote ? C'est bien parce que c'est vous !

Donc, dans un hôtel du Vexin, frai-faux chateau dont jai oublié (à mon grand désespoir) les coordonnées, il avait loué une chambre prétendument "isolée" avec murs épais, anti-chambre, chambre à la déco un peu chargée, et surtout salle d'eau isolée dans une tourelle pierres et poutres, parfaite pour les jeux divers en toute discrétion.

Bref, lieu et déco parfaits pour des petits scenari XVIIIè libertins claquants et percutants en toute impunité.

SAUF que la chambre était contigüe à une autre avec une simple porte en bois communiquante, cachée par un rideau.

Et bien le lendemain matin,nous étions l'objet de tous les regards, en particulier d'un couple assez mal assorti. La dame avait fait force commentaires à haute voix sur l'inconduite de ses voisins de palier (nous), le monsieur se contentant de l'écouter, vaguement amusé et gourmand. Mais il est parti en me saluant, charmant.

J'étais quand même un peu confuse. Mais surtout affamée, je les ai vite oubliés ainsi que tous les autres gens que je ne revêrai jamais de toute façon.

Et bien, quand on a voulu régler, croyez-le ou non, il avait payé pour nous !

Il est certain que j'ai eu honte pendant quelque temps de cette histoire, mais en même temps, c'était un délicieux souvenir. Surtout qu'à l'évidence, cet hôtel n'était pas vraiment pour les couples légitimes...

Je ne suis pas indifférente à la possibilité que les voisins entendent, c'est même troublant mais en fait, je pense qu'on oublie vite cela si le moment est intense.
Mais ça dépend aussi de la clientèle. Dans un hotel "familial", se contraindre au silence peut aussi être un jeu intéressant...

B

Stan/E. a dit…

J'en connais un dans les environs de Gisors qui me semble assez dans l'esprit du vôtre...

Je précise que j'ai pratiqué la chose dans cet endroit, mais sans effets pervers particuliers.