Un goujat, oui. La plaie du métro que ces "pinceurs de fesses". J'avoue que je n'aurais jamais osé faire un truc pareil, même durant mes années d'étudiant, coincé comme je l'ai souvent été dans une rame en surcharge, surtout les jours de grève, entre des inconnus mâles et femelles de tout ordre. L'odeur mêlée des parfums, du métal chauffé, de la sueur n'est pas spécialement glamour...
Pincer un cul et prendre l'air innocent, très peu pour moi.
Une de mes amies d'école qui s'était fait mettre une main au cul avait chopé la dite mimine masculine, tout en la maintenant fermement l'avait levée puis à voix haute, glapi à la cantonade:
- "C'est à qui ça ?"
Le "monsieur peu convenable" était descendu à la station suivante, sous les regards lourds et les sourires...
Remarquez, un jour et toujours dans le métro, la même étudiante en Arts Graphiques fait tomber un papier. Elle s'accroupit aussitôt pour le ramasser (dans cette posture qu'on apprend aux filles pour ne pas avoir à se pencher en avant) sans s'apercevoir qu'un pied sournois (mâle, forcément...) s'est posé sur sa jolie jupe fluide tenue à la taille avec un élastique et qui traîne à même le sol, du coup. En se relevant rapidement avec le papier à la main, la lourde chaussure bloque la jupe qui reste à terre, tandis qu'elle se retrouve debout en petite culotte au milieu des gens... Rouge de confusion, sans doute son plus beau fard en public. Pauvre Laurette...
Là, c'est elle qui est descendue à la suivante avec son carton à dessin, son chevalet et sa boîte de peinture... Encore une chance que cette jeune femme adepte de la fesse à l'air sous ses robes ait, ce jour-là, pris la précaution d'en enfiler une !
Cette couverture de "La vie Parisienne" date d'avant-guerre (le journal est un magazine masculin français créé en 1863 et paraissant toujours, même s'il n'a sans doute plus grand rapport avec cette version des années folles...) est plutôt osée: montrer ainsi des fesses, même sobrement évoquées et qui plus est, par le corps médical (alibi de la piqûre, permettant de montrer un derrière) était rare et réservé aux journaux pornos qui paraissaient sous le manteau...
L'image ressemble un peu à du Hérouard, mais tous avaient un peu le même style pour illustrer les unes. Il y a des initiales à gauche du dessin, je gage qu'un lecteur saura qui est l'auteur...
22 commentaires:
Mon personnage préféré sera certainement le chien ! J'aime bien son regard qui parait légèrement exorbité à la vue de la seringue de monsieur.
Je me demande aussi quelle a pu être la motivation du dessinateur pour nous dessiner à moitié sous les draps ce petit terrier noir.
Au moins Médor n'est pas pervers, il ne mâte pas (pour l'instant)!
Tiens je ne l'avais même pas vu, ce chien...
Pour ce qui est des mains aux fesses, je n'en ai pas reçu des masses, mais je me souviens particulièrement de celle de ce mec que j'ai croisé sans voir en descendant l'escalier du métro Saint-Mandé Tourelles il y a de ça....quelques années. Dès qu'il m'a dépassée j'ai senti sa main sous ma jupe, brièvement et fermement. Paf ! Quel choc ! Je me retourne et je le vois courir en remontant l'escalier. Vous allez peut-être trouver ça bizarre, mais j'ai senti ensuite cette main imprégnée sur ma fesse pendant des heures à travers mon collant et ma culotte... CJ'ai ressenti ça comme une sorte de viol. Et j'ai trouvé ça tellement con de sa part comme attitude, de partir ensuite en courant sans même assumer son geste.
J'ai raconté ça à ma copine Sophie, qui elle s'habillait tellement court qu'on voyait parfois le liseret de ses bas jarretières. Il lui était arrivé la même chose alors qu'elle regardait une vitrine boulevard Saint-Germain : un mec lui colle une main sur le sein et part en courant sans se retourner. Elle aussi a senti cette main tout le restant de la journée... Curieux tout de même qu'une main non désirée puisse si longtemps s'incruster.
(Pour ce qui est de la fille à la jupe, l'élastique devait tout de même être un peu distendu^^)
Tiens ça me rappelle la fois où je suis allée faire pipi vite fait juste avant de sortir (il y a encore de ça quelques bonnes années !). Je marche depuis au moins 20 mn aux cotés d'un ami quand je m'arrête et me penche légèrement pour regarder la vitrine d'une bijouterie... et là il remarque que j'ai la jupe relevée, coincée dans mon collant, laissant apparaître tout mon séant (z'avez remarqué la rime ?^^). Je m'étais rajustée un peu précipitamment^^
(Bon ça sera tout pour aujourd'hui...)
Le chien, j'avoue que je l'avais pas vu, enfin qu'il n'avait pas attiré mon attention autant que le fessier... Merci de ces anecdotes et de ces intéressantes réflexions qui devraient en amener d'autres.
Bonjour Stan :D, et tout le monde bien sur !
Oh la petite remarque visionnaire et tentatrice de Stan avec son -
"...intéressantes réflexions qui devraient en amener d'autres." héhé !
C'est vrai que les transports en commun amène à une promiscuité sur une certaine durée... Ce n’est pas juste comme une main au cul, ou ailleurs, vite fait en passant...
Les jours de grève accentuent très nettement cette promiscuité non désirée. Hors donc j'étais sagement accrochée à la barre à rêvasser quand je fini par me rendre compte que le type devant moi, heuuu... s'astique gentiment sur ma cuisse - T'es sur? Mais non tu te trompes là...non ? NON !!!
Ça m'agace ça, il m’oblige à être désagréable et je lui lance en pleine figure
- Si vous voulez faire briller quelque chose, la barre est à 20cm à gauche de ma cuisse !
Les autres autour ont rigolé,... pas lui. On à pas tous le même humour faut croire. En plus ceux qui jouent à ça ne sont pas forcément repoussant il on même parfois des attributs tout à fait remarquables. Pfff quel gâchis, j'vous jure...
Enfin..., je ne me mets pas toujours de mauvaise humeur, j'avoue...
Je partais, ça date pas d’hier, avec un copain voyage de nuit en Autriche.
Dans ces compartiments places assises, porte monnaie oblige, nous avons eu l’agréable surprise à la nuit tombé de voir nos compagnons autrichien faire glisser les banquettes. Nous nous sommes tous retrouvés allongés tête bêche sur un grand tatami. On éteint, bonsoir, gutte nacht…
Dans la nuit sous la couverture je sens une grande main qui me touche puis caresse ma cheville pendant que moi dans ma petite tête je suis en train d’analyser la situation. Non ça ne peut décidément pas être la main de mon copain ou alors il a une rallonge de bras dont je n’ai jamais profité. Si ce n’est pas lui c’est donc son ‘frère’ le tête bèche… Sans paroles et sans image, la main remonte doucement… Le problème c’est que c’est très agréable et qu’en plus je suis très curieuse… Jusqu’ou la main veut elle remonter ?
Je ne bouge pas je fais semblant de dormir - Personne n’a jamais fait ça dans les dortoirs de haute montagne ? Men-teuuuuuses ! :D
La main entre les cuisses caresse et frôle toujours elle remonte jusqu’au mont eeeeeeet,
j’arrête la main parce que réveiller les gens qui dorment c’est pas poli et qu’en plus y a que des garçons dans le compartiment… maman au secours ! ;D
A la montagne, on est très , très sages, Ellie!;)
Eh ,moi aussi , j'en ai une d'histoire de "contact indésirable", mais pas dans des tramsport en commun .
je la raconte demain , parce que là , le Devoir m'appelle!
Merci pour ces tranches de vie qui m'enchantent, évidemment. Emma, on attend la suite avec gourmandise, du coup.
Ca me rappelle la fois où au plus fort de l'affluence, je vois une fille parcourir de baisers suaves la main de son mec accrochée sur la barre du métro au niveau de sa bouche, en le couvant d'un regard mielleux. Il a pris un air éberlué jusqu'à ce qu'elle réalise que c'était la main d'un autre homme, qui lui semblait surpris et amusé tandis qu'il se prêtait à ces baisers inattendus.
Rouge de confusion, la petite...
Un court film muet fort divertissant^^
Emma, Unistoire! Emma, Unistoire...!
Voui , ça vient!
Trouver un petit boulot dans une ville universitaire où il y a des milliers de demandes de ce genre pour très peu d'emploi est une vraie galère, mais avec une copine , nous avions fini par trouver un petit job pour arrondir nos fins de mois: distribuer des prospectus dans l'une des banlieue. Nous n'avions de voiture , ni l'une , ni l'autre ,alors on nous livrait les imprimés dans notre chambre d'étudiante, on les empilait dans de vieux sacs à dos , qui nous talaient le bas du dos , et nous sciaient les épaules, puis , on prenait le bus jusqu'au terminus et c'était parti pour toute une journée de distribution . Vous n'imaginez pas comme le papier peut peser lourd! C'étaient des quartiers résidentiels avec pleins de maisons particulières entourées de jardins ce qui fait que la distribution était vraiment , vraiment très longue, on marchait pendant des kilomètres. Ma copine faisait un côté de la rue , et moi l'autre. On arrive dans une rue , où ,(aubaine!!! ), il y avait trois petits immeubles de six étages de chaque côté de la voie, ce qui signifiait une trentaine de boites à lettres pour chaque immeuble. Quand je suis ressortie du premier immeuble , ma copine me fait de grands gestes avec une mine effarée: « Ben quoi?
-Y a un type qui te suit depis tout à l'heure »
Je jette un coup d'oeil , et effectivement un type marchait près de sa bicyclette en traînassant derrière moi. Il voit que je le regarde , remonte sur son vélo et nous double , l'air de rien.
Bon , je garnis les boites du 2 ème immeuble puis , j'entre dans le troisième et « il » est là dans le fond du hall, qui m'attend. J'aurai pu , j'aurai dû ressortir aussitôt , mais , zut , renoncer à trente boites à lettres?!
Et puis , je suis , quand même ,ceinture bleue de karaté , je sais me défendre ( en théorie). Donc , j'entre, je pose mon sac à dos et commence la distribution. Je l'entend qui respire fort , puis qui me dit plein de trucs obscènes. Je ne réagis pas , continue comme si de rien n'était. Puis , tout à coup il se plaque contre moi( beurk , beuk!!!) il a tout son matériel à l'air , je sens son haleine contre ma nuque , son odeur( rebeurk!!)
Et la seule chose que j'ai été capable de faire , c'est de crier. Mais fort , hein.
Et ça lui a fait peur ,( seule fois de ma vie où j'ai fait peur à quelqu'un!) il a sursauté , s'est écarté , à tout remballé en un temps record et il est sortit en me traitant de « sale conne! »
Après une minute d'émotion,j'ai continué ma distribution juste comme ma copine se précipitait vers moi , complètement paniquée: « ça va?, qu'est qu'il t'a fait? » Elle m'avait entendue crier depuis l'autre côté de la rue. Après ça , elle a plus voulu me quitter d'une semelle tellement elle avait peur de vivre la même « aventure » mais , on a plus jamais revu ce type.
Ah!!! Zut alors! je sais pas ce qui s'est passée, là! Stannnn! help!!!faut faire le ménage , ici.
Désolée, c'est pas ma faute , hein , c'est votre truc là qui m'aime pas !
Dis donc Emma?! ne chercherais tu pas la fessée par hasard?? Morte de rire! un petit coucou en passant, je n'avais pas de connexion depuis un petit moment mais je repasserais vite vous relire. Au plaisir et bises à tous.
En fait, moi je cherche vraiment la fessée...(écroulée de rire).
Et tu sais pas , le pire , Am? c'est que j'ai envoyé un mail à Stan , en disant que j'arivais pas à enregistrer un com.!
Contente de te relire , je me faisais justement la reflexion l'autre jour que ça faisait un moment que je ne t'avais pas vue par ici. Tout va bien , oui?
Alala quel martyre d'être une fille... :D
Salut Amoureuse ! :)
Ne cherchez plus, Am'. Vous pourriez trouver... À force. Ah, j'aime bien vos anecdotes, les filles...
@ Emma, oui,tout va bien, de retours sur la métropole. Suis pas mal occupée pour le moment mais reviendrais vous faire un coucou. Un coucou à Miss Ellie
@Stan, je sais qu'il ne faut pas trop pousser. Je vous embrasse pour la peine.
Et côté dengue ? Loin des îles ? Euh, je me suis laissé dire que c'était une putain d'épidémie, hein... Take care.
Chouette , suis contente , Am, que tu revienne régulièrement!:D
Et à ce propos, où sont donc passées Miarka , Aquarelle, Discrète, Choupa (et les autres dont le nom m'échappe pour l'instant) avec vos histoires, vos vidéos, votre humour , votre sourire???
REVENEZ, les filles!!!
Vous nous manquez!:(
@Stan, côté dengue, on va dire que c'est fait. J' espère ne plus avoir à repasser par là. Sinon ça sévit toujours là bas, et y a un ouragan qui se prépare, "Igor". On attend Grichka.
@ Emma: je ne sais pas où sont passées ces dames, mais je suppose qu'elles reviendront tôt ou tard nous refaire un amical coucou...
Mais chuis inquiet pour Miarka, avec un nom pareil et les expulsions actuelles de "Roms", si ça se trouve elle est du côté de Timisoara, en ce moment...
Non , ça c'est pas drôle du tout, Stan!:(
Je ne cherche pas spécialement à être drôle. Et figurez-vous qu'à moi aussi, Miarka manque.
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