17 novembre 2010

Volé au temps...

2006 - L'instant où ça se fige ?

Depuis un moment, ils savent que ça va arriver, mais comme dirait l'autre, "on n'est pas des sauvages, quand même !"... Alors, il résiste à l'envie irrésistible de l'empoigner, la courber, lui arracher sa petite culotte noire avant de la fesser d'importance..

Bref. Elle l'a retrouvé au train, ils se sont embrassés, il a aussitôt mis sa valise dans le coffre, est monté à côté d'elle qui a repris le volant. Dans la circulation sous le soleil, ils parlent de tout, de la vie, de leurs enfants respectifs, de ce qu'ils ont fait chacun de leur côté pendant ces longues semaines où ils ne se sont pas vus. Des émotions, joie de se revoir, des rires, une forme de tendresse réjouissante, chaleureuse et affectueuse, avec ce petit quelque chose en plus qui fait les grandes histoires...

C'est elle qui a choisi le lieu où ils vont passer leur première nuit. Il regarde le paysage en lui caressant la nuque, tendrement. Bien sûr qu'il sait qu'ils vont se retrouver pleinement une fois la porte refermée, il imagine bien la suite et le plaisir qu'ils vont prendre, les troubles et les jeux qu'ils affectionnent. Mais de toute façon, autant ne pas trop extrapoler pour garder intactes la surprise et l'émotion.

En fait, ce qui est fort, c'est le passage d'une séquence à l'autre. Les amis civilisés devenant amants excités qui osent tout. À l'hôtel, ils montent derrière une jeune fille qui s'efface une fois leur avoir montré la chambre, déposent leurs bagages et décident d'aller prendre un thé en ville...

Tout est normal, donc. Un couple banal. Il l'embrasse, ils s'apprêtent à sortir après avoir laissé leurs affaires sur le lit. Et puis...

Soudain, ça s'accélère, il décide d'un coup de la corriger avant de descendre. De la fesser. Sans sommation. Une pulsion imprévue qu'il ne domine pas. Il a envie. Elle se mord les lèvres, ferme les yeux. Elle a compris l'inéluctable à venir.  L'attend, l'espère. Leurs deux cœurs battent plus fort, il ne faut que quelques secondes avant qu'ils ne se trouvent plongés dans le jeu.

Il s'assied sur le rebord du lit, elle un peu gauche, debout, dans l'attente. Il déboucle la ceinture du pantalon, tire vers le bas jean et culotte, lui mettant les fesses à l'air dans la lumière de la fin d'après-midi... La courbe. Et la fesse, rapidement, sans progression, assez fort directement. Elle se mord les lèvres, essaye de se taire, tremblant de savoir que les gens autour pourraient surprendre leurs ébats, comprendre ce qui se passe dans la chambre. C'est assez bref, rapide, violent presque.

Il la redresse, la reculotte, l'embrasse. Ils sortent de la chambre. Le moment est passé..

Une sorte d'apéritif érotique, un truc pour libérer la tension des retrouvailles. Rien de sophistiqué encore. Il y aura forcément une suite plus sexuelle, d'autres instants, mais pour le moment ils rejoignent tranquillement le monde "civilisé", au milieu de ces gens qui ne se doutent de rien...

Un thé, dehors, on avait dit ?

J'aime ces passages de la réalité classique au trouble infini, avant de reprendre le quotidien des choses. Et vous ?

4 commentaires:

Anonyme a dit…

ça , c'est une Histoire!
On sent ce "quelque chose" entre les deux partenaires , au contraire de l'histoire précédente.
Donc , bien sûr, reprendre le "cour normal", l'une , les fesses brulantes, lui , le regard...brulant!;D je me souviens de ce jour de communion solennelle...Partager ce secret et la peur d'être découvert...

Stan/E. a dit…

"Anonyme" ? euh... Bon, il y a dans votre commentaire l'envie d'en savoir plus, même si vous l'avez déjà dit ici ou ailleurs.

Mme Fichini a dit…

Pitié Stan/E., arrêtez de massacrer des photos avec des filtres photoshop, ou alors allez-y très mollo. Un peu de bon gout et de mesure, que diable. ok, ok, tous les gouts sont dans la nature, mais je ne crois pas que vous ayez bcp de compliments sur vos retouches, n'est-ce pas ? Je dis donc tout haut ce que d'autres pensent surement tout bas : continuez les histoires elles sont assez agréable à lire mais pleaaaase arrêtez la retouche, ou aprennez à doser !!!! C'est juste LAID et kitchissime ces effets, même les non dessinateurs savent normalement que les filtres photoshop sont à utiliser avec parcimonie (à pas utiliser du tout, si possible).
Suivez les conseils de votre confrère blogueur Boulet, un auteur de BD dans la vrai vie
http://www.bouletcorp.com/blog/index.php?date=20101114

Stan/E. a dit…

Ben je suis bien ennuyé, Madame Fichini. (j aime bien ce nom, tiens... Attention toutefois, elle finit mal...) Parce que même si j'entends vos remarques et ne prétend pas avoir un goût très sûr en matière de filtres 'toshop, il se trouve que si je passe certaines images comme ça, c'est parce que ça euh... me plaît !

Sinon, je les passerais pas, tiens... Y'en a même certaines que je trouve artistiquement très réussies. Maintenant vous avez sans doute raison, point trop n'en faut et il est vrai que j'en abuse parfois. On abuse toujours des bonnes choses.

L'ami Boulet (ben oui, c'est un gars que je connais et avec qui j'ai même déjeuné une ou deux fois, en festival) est sûrement de bon conseil, mais ce n'est pas non plus mon mentor graphique, loin s'en faut...

PS: Il se trouve que je suis AUSSI un auteur BD dans la "vraie vie"...