2112 - "Donnes-moi ta culotte. Tu n'en as plus besoin pour ce soir !"
- Je me souviens avoir prononcé cette phrase.
- Je me souviens du petit sourire réprimé errant un temps sur ses lèvres.
- Je me souviens d'un regard flou planté dans le mien, puis de l'instant suivant quand elle détourna ses yeux.
- Je me souviens qu'elle hésitait entre fou-rire et trouble envahissant.
- Je me souviens que c'est le trouble qui l'a emporté.
- Je me souviens qu'elle a regardé autour d'elle, dans le restaurant.
- Je me souviens que personne ne nous prêtait attention...
- Je me souviens qu'elle a discrètement glissé ses mains sous sa jupe.
- Je me souviens de la serveuse surprenant le geste et se mordant la lèvre inférieure avant de repartir en cuisine sans dire un mot.
- Je me souviens qu'elle l'a retirée sans que personne d'autre ne l'aperçoive.
- Je me souviens qu'elle me l'a tendue tout en plongeant son regard dans le mien pour voir ma réaction.
... Je me souviens que je bandais. Plutôt fort.
Je me souviens de tout.
De tout...
4 commentaires:
Stan... un joli souvenir qu'il ne faut pas hésiter à renouveler. En fait c'est un acte qui laisse des pensées bien troublantes. Jolies images pour illustrer vos propos. J'aime beaucoup.
Vos mots me remémorent des instants similaires à l'autre place. J'ai bien été parfois celle qui a glissé - même en public - discrètement le petit triangle de dentelle dans la main de celui qui en a demandé l'offrande...
@ dear Jill: Autant vous le dire, j'aime à mon tour la manière dont en quelques mots vous nous contez cette offrande de dentelles. D'ailleurs ça pourrait faire l'objet d'une série de commentaires narrés par celles qui l'ont fait, tiens...
Circonstances, envies, battements de cœur et conclusion.
Est-ce que ça vous branche, les filles ?
Je me souviens que c'était à Beaubourg qu'Il m'avait dit ça, la dernière fois.
Je me souviens avoir aussitôt cherché du regard l'endroit adéquat pour ôter mon tanga.
Je me souviens qu'au-dessus des caisses il y avait un escalier sans contremarches.
Je me souviens lui avoir dit qu'il faudrait emprunter un autre escalier pour qu'on ne s'aperçoive pas que je n'avais pas de culotte.
je me souviens, à ce moment précis, avoir aperçu au-dessus de moi, la tête d'un géant (ou d'un nain d'1m97 pour vous faire une meilleure idée).
Je me souviens avoir, à l'instant même, piqué mon fard et enfoui ma tête dans son manteau (pas au géant, hein, à mon homme).
Je me souviens avoir foncé tout droit, l'entraînant avec moi.
Je me souviens qu'il ne comprenait pas.
je me souviens de son éclat de rire moqueur quand je lui ai expliqué pourquoi.
Je me souviens qu'il a répliqué à voix pas basse du tout "ça te gêne que les gens sachent que tu n'as pas de culotte".
Je me souviens qu'il y avait plein de monde autour de nous.
So: joli moment. Et les tangas, bon point. Autant je n'aime pas les ficelles, autant le Brésil me sied.
J'adore ces instants volés où on croit être seul. Mais où il y a toujours la possibilité d'un témoin intempestif. Pas souhaité, ni craint, simple vecteur d'excitation potentiel. Sans plus.
C'est surtout pour celle ou celui qui vous accompagne qu'on joue à ça. Les autres, hein...
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