04 mars 2011

Se laisser aller à l'inavouable.

2230 - "Pulsions, abandon..."

Jeux osés d'amants, au-delà des limites, une prise en main dans la salle de bain où sa compagne vient de l'entraîner. Maintenu, monsieur se laisse glisser et lui confie les rênes. Les yeux clos, il s'abandonne aux mains expertes et à cette langue audacieuse, impérieuse, en train de l'envahir...

Tout peut arriver dans ses envies à elle: que ce soit pour une suite plus conventionnelle où il reprendra le dessus en bon mâle dominant qu'il est, un préliminaire à d'autres plaisirs plus pénétrants, voire même l'essai de ce fameux gode-ceinture, acheté ensemble lors d'une soirée délire.

Vous vous souvenez ? Une sorte de "t'es pas cap", mêlé de fou-rire et d'excitation complice en rentrant dans ce sex-shop "pour voir", et ce truc acheté par défi sur un coup de tête, ensuite totalement oublié dans le coffre de l'auto des semaines durant.

Mais qu'elle a retrouvé et amené ce soir dans un sac discret...
Dessin © Manara

7 commentaires:

Valentine a dit…

Une relation qui débutait depuis quelques mois, je lui pressentais des petites envies de découvrir certaines nouvelles expériences sexuelles. J'ai osé entrer dans un sex shop, j'y ai fait des petits achats. C'est incroyable ce qu'un bon vendeur peut vous faire dépenser. (Rires). Il m'a orientée pour l'acquisition d'un plug, dont je ne voulais pas sans savoir, s'il servirait un jour, ne sachant pas à l'avance s'il accepterait de tenter cette expérience assez particulière. Et puis, comment lui dire que j'y avais même songé ? Le vendeur arrive à me convaincre de l'acheter sans lui poser la question à laquelle, il répondra certainement non, mais de lui montrer sans l'imposer, de manière à ce que cela fasse son chemin, dans son esprit.

J'avais acheté quelques accessoires, et je lui envoie un sms, pour lui annoncer ma démarche afin de l'émoustiller un peu. Il ne lui a pas fallu longtemps pour me prévenir qu'il passait voir le "matériel" que j'avais disposé sur la table de salon. Parmi les joujoux, se trouvait le plug, il examine avec soin mes emplettes, et me désigne du doigt l'objet suspect : "qu'est-ce c'est ?" "un plug pour mettre là", je lui colle ma main aux fesses. "Tu ne crois tout de même pas que tu vas m'enfiler ça" "si ! je l'ai acheté pour toi", il s'est mis à rire m'affirmant qu'il ne l'essayerait jamais. Quelques semaines plus tard, alors que nous n'en avions jamais reparlé, il m'envoie un sms, pour me demander de venir le retrouver chez lui ... avec le plug. (Rires).

Stan/E. a dit…

Vous seriez bien aimable de ne pas nous laisser sur notre faim comme ça, Valentine...

Et ensuite, donc ,

Valentine a dit…

Puisque vous insistez :

De retour chez moi, j’ai bien évidemment eu une petite conversation avec lui (*). Je voulais tout savoir !

"Alors, comment c’était ?" lui demandais-je.

Le plug me répondit : "Je ne peux pas te dire s’il est aussi beau à l’intérieur qu’à l’extérieur, il faisait tout noir, je ne suis pas équipé de lumière !"

"oui mais, qu’à t’il ressenti ?"

"Je pense qu’au début, il était contracté au moment où j’ai passé ma tête, puis il s’est décontracté lorsque je suis entré.
Avant mon intrusion dans son domaine privé, il m’imaginait plus grand, plus costaud et il était impressionné. Ensuite, il s’est habitué à ma présence, on a fait connaissance et l’on a très vite sympathisé, lui et moi … le courant est bien passé, et j’ai vibré. Si j’en crois ses gémissements étouffés, je pense que ma visite lui a donné du plaisir" (Sourire).

Quant à mon amant tout chaudement dépucelé, il eut la pudeur de ne pas me dévoiler ses nouveaux émois. L’envie de tenter l’expérience avait fait son chemin, mais sans doute n’était-il pas prêt à m’avouer qu’il avait aimé. Acte délicat pour un homme, d’abord l’accepter et ensuite l’assumer. Il lui fallut plusieurs semaines, avant de m’en reformuler la demande, et plusieurs sodomies avant qu’il n’extériorise son plaisir, sans pudeur.

(*)Une façon humoristique et détournée de ne pas narrer les détails du jardin secret de cet Homme que j’ai connu naguère et aimé, et dont je tiens à préserver sa version intime, par respect pour lui.

Erik A. a dit…

C'est une amusante façon de narrer la chose, je trouve. Je fais partie de ces hommes qui ne se sont jamais sentis moins "mâles" en cas d'intrusion de ce genre. J'aime trop depuis toujours le pratiquer avec mes amies pour refuser avec obstination qu'à mon tour j'en éprouve les plaisirs que je sais exister, pour peu qu'on le fasse avec tact, délicatesse et amour... Je me sais définitivement hétéro, pour autant j'ai eu l'occasion d'essayer d'autres jeux entre garçons, en sachant que cette curiosité m'a (aussi) ouvert l'esprit...

Valentine a dit…

" pour peu qu'on le fasse avec tact, délicatesse et amour...

Ce fut le cas. Vous savez lorsque l'on aime, rien n'est sale. Je ne voudrais "choquer" personne, mais je pouvais sans aucun dégoût, le préparer à cet acte avec ma langue, il faut dire qu'il me respectait au point d'avoir une hygiène irréprochable. Je ne m'en serais jamais crue capable, ça ne m'aurait jamais effleuré l'esprit avec un autre homme que lui. C'est venu tout naturellement, sans pour autant que je me considère comme une "salope". Ce même et unique homme avec lequel je faisais "l'amour avec ma bouche".

Ces petites perversités ou perversions ? qui me sont parues saines, parce que réalisées 'avec' mais surtout 'par' amour.

Par rapport à vos envies d'essayer d'autres jeux, je pense qu'il vaut mieux les assouvir que de rester frustré de ne pas en avoir tenté l'expérience que l'on aura appréciée ou pas.

J'arrête de monopoliser ce sujet passionnant, dont j'abuse délicieusement ...

Stan/E. a dit…

Vous prêchez un convaincu, qui sait pour les avoir vécues que les "pires" choses se font entre deux personnes qui s'aiment, je crois... L'amour permet "tout", à condition de se respecter. Je n'ose narrer mes excès, mais avec des femmes aimées, rien n'est interdit. Il faut juste une envie commune pour un abandon des deux, au même moment...

C'est aussi pour ça que j'ai toujours préféré la qualité à la quantité... Je préfère ne rien faire que de le faire mal, à mauvais escient et pour de mauvaises raisons.

Mon élitisme découle de là, au-delà du respect de ne pas reproduire avec tout ce qui bouge des plaisirs qu'on souhaite exclusifs et que m'ont offert des amoureuses...

Erik A. a dit…

Dont une en particulier...