16 juin 2011

En promenade !

2384 - "Promenons-nous dans les bois..."

La porte de la voiture claque sourdement en se refermant et c'est le seul bruit qui parvient à mes oreilles bourdonnantes...

Dans un état second, déjà complètement dans l'histoire, je t'ai entraînée par la main sur ce chemin qui s'enfonce dans le bois...

Tu me suis les yeux baissés, cœur battant, silencieuse, sachant par avance quelques bribes de ce qui va t'arriver, tu connais bien mon sens de l'improvisation et mes envies de te contraindre à dépasser tes pudeurs. Oser d'autres désirs...

"Attente" et "habitude" dans nos jeux riment avec "surprise" et "inattendu".

Heureusement que tout n'est pas balisé par avance... Où serait le trouble ?

J'ai quand même prudemment jeté un œil en arrière pour surveiller les éventuels voyeurs inopportuns, ces types seuls qui rôdent, salivent et ralentissent pour se garer dès qu'ils aperçoivent une voiture stationnant dans un coin isolé. Et plus encore lorsqu'ils voient un couple en sortir.

Ils suivent à distance, s'imaginant sans doute surprendre des galipettes incongrues, des postures sexuelles inédites. Des choses sales...

Il y a des gens qui aiment l'arrivée impromptue des inconnus (je ne parle pas de Bourdon et ses amis) sur leur terrain de jeu mais pas moi, assurément. Ce n'est pas le deal du jour.

J'ai envie de te fesser mais n'ai nullement besoin de spectateurs qui ne sont pas dans NOTRE histoire. Je ne fais pas partie de ceux que ça excite d'imaginer des témoins en train de se branler derrière un arbre sans avoir été conviés...

Pas question de se donner en spectacle, donc... Un endroit isolé et tranquille, mais sans mateurs, pour notre règlement de comptes.

Sans oublier les mauvaises rencontres potentielles. Là comme ailleurs et en toutes choses, je me dois de protéger celle qui s'abandonne en confiance en fermant les yeux parce qu'elle sait que je garde un peu conscience des choses pour ne pas la mettre (sic) dans une situation dangereuse qui pourrait nous échapper totalement, à moi autant qu'à toi...

Pas un mot depuis plusieurs minutes, la tension qui monte... Toi et moi savons très bien ce qui va se passer dans quelques instants, à l'abri des regards intempestifs...

Tu vas hurler. En remontant dans la voiture un peu plus tard après notre escapade, tu esquisseras un sourire brouillé et une grimace de douleur vite estompée. Ta culotte est dans ma poche, tes fesses nues sous ta jupe sont cramoisies, mais tu ne m'as pas senti en toi...

Et ça te manque.

C'est une part de la punition. Sauf que je me punis aussi, du coup !

Patience. Une fois rentrés de promenade, je te prendrai avant le dîner...

5 commentaires:

So a dit…

Juste envie de fermer les yeux et savourer la promenade...
Merci

Anonyme a dit…

tu ne m'as pas senti en toi...C'est une part de la punition. Sauf que je me punis aussi, du coup !

Sourire... Ca me rappelle de bons souvenirs ! Je vais peut-être programmer une ballade avec Chéri du coup, cet après-midi.

Merci pour cette jolie histoire qui émoustille mes sens de bon matin.

Stan/E. a dit…

Ah, moi, si je peux rendre service, hein. "émoustiller les sens" de bon matin permet de commencer la journée agréablement. C'est un condensé se souvenirs, qui ne fait pas appel à des choses précises, mais davantage à une ambiance et à un jeu entre "adultes consentants" comme je les apprécie. Je vois que je ne suis pas le seul...

Bonne balade, Céline.

Emma a dit…

Ah!!! les plaisirs différés...:D
mais pas trop longtemps , quand même;D

julien569 a dit…

les fessées en extérieur : quel délice ! Ca nous est arrivé avec ma compagne de nous arreter dans un sous bois. Elle m'a demané pourquoi on s'arrete ? Qu'est ce qui se passe ? .. moi de la faire sortir de la voiture et malgré ses soupirs, de la déculotter et de lui flanquer une magistrale fessée ! La sonorité qui se perd dans les sapins, la sensation de liberté .. les fesses qui rougissent, frémissent.. que c'est délicieux. En plus on risque d'etre surpris ! ca ajoute au plaisir je trouve. Ma copine a adoré !!