08 février 2012

Plaisir félin...

 2616 - "Une suite féline !"

Décidément mes amies virtuelles me poussent à la flemme en ce moment, tant elles écrivent joliment... Ce matin, une nouvelle suite imaginée à l'histoire commencée dans ma boîte mail. Avec un petit mot accompagnant.

"Cher Stan, vos récits me font habituellement planer. Mais de façon assez surprenante, c'est de lire une suite qui n'est pas celle que j'imaginais à votre récit du 22 décembre qui me pousse du coup à écrire... la mienne."

Qu'elle dit. Alors donc, que se passe-t-il ?

"... Alors seulement il tourne la tête, se rappelant soudain de sa présence.

Il a un temps d'hésitation en constatant qu'elle a pris cette posture animale d'abandon et de confiance dans laquelle il lui a souvent demandé de l'attendre. Il sourit et se replonge dans son dossier.

Mais assez vite, déconcentré, il grimace en laissant tomber son Meisterstück sur ses papiers. Il allume la lampe Tiffany qui diffuse une chaude lumière, éteint son Mac avant de se lever. Il met son vieux Samsung en mode silencieux, le pose sur le bureau, arrache prestement la prise du téléphone, va s'assurer qu'elle avait bien fermé la porte à clef en arrivant... et se tourne enfin vers elle.

Il avance lentement, sans rien dire, l'enveloppant de son regard tendre et sévère à la fois. Il la contourne sans cesser de l'observer et s'arrête au niveau de son visage. 

Il s'accroupit, lui murmure à l'oreille de rester immobile quoiqu'il fasse. Il la sent se tendre, sa respiration se fait plus profonde.

Il se redresse, la contemple encore un moment et se penche au-dessus d'elle. Il prend le temps de respirer son parfum, frôle de ses doigts sa peau claire, les pose dans le creux de ses reins, descend jusqu'à la dentelle noire de sa culotte, glisse un index sous l'élastique qu'il fait claquer sèchement avant de la déculotter de ses mains expertes. Il la sent frémir tandis qu'il poursuit son inspection de plus en plus intime.

Puis il s'immobilise. 

- "C'est très vilain d'avoir perturbé mon travail !", dit-il en abattant sa main gauche sur la rondeur blanche de ses fesses.

Elle sursaute.

-"Tu ne bouges pas !" réagit-il aussitôt d'un ton qui n'admet pas de réplique. "Tu as eu un comportement puéril en ne me laissant pas terminer !" insiste-t-il, en lui administrant la seconde d'une longue série de claques...

Elle se concentre pour rester impassible, laissant pourtant échapper quelques gémissements de temps à autre...

La main en feu, il s'arrête. La magie du silence s'installe. Il contemple cette croupe incandescente et offerte. Il la sent crispée. Il a pitié de ses genoux meurtris par le parquet. Il la guide jusqu'au divan sur lequel il lui fait reprendre la position...

Il empoigne sa chevelure, forçant sa cambrure. Elle se fige... Il va la prendre par cet anneau étroit, voie qu'il préfère et qu'elle redoute. Il aime la sentir fébrile et docile. Son plaisir à lui passe avant. Il la fera jouir ensuite, de sa langue habile..."
Texte © Une lectrice...
Image © Tim Rosier

4 commentaires:

L.C a dit…

Cette version m'a fait sourire car c'était la première situation que j'avais imaginée, avant que je ne change d'avis. ;)

So a dit…

La question qui reste en suspens c'est : où va-t-il l'emmener manger après tout ça, hein ?!
Et la suite de la suite, Stan, c'est vous qui l'écrivez ?

Stan/E. a dit…

Oui... Enfin j'y pense. Pour manger, l'indécision quand à l'endroit fait loi... MAis il trouve toujours.

So a dit…

Ah chouette, oui, pensez-y, pensez-y qu'on sache un peu s'il va l'autoriser à renfiler sa p'tite culotte pour sortir au restau. Et après, pas sous l'effet de l'alcool s'il ne boit pas, mais peut-être grâce aux plats au gingembre, aura-t-il oublié son dossier en instance? Ou au contraire, rentrera-t-il se remettre au travail en imposant à la vilaine de rester à ses pieds ?
Par contre, si c'est l'indécision qui fait loi, sont mal barrés là, parce qu'en principe, ça mène nulle part, rire ! S'il se dépêche pas de rebrancher son téléphone pour réserver dans un endroit bien chaud, vont s'retrouver avec un panini sur un banc public. Et alors, par le temps qu'il fait, brrrrr j'aimerais pas me retrouver à leur place...