11 avril 2012

"Peut-être que je suis une salope ?"

 2680 - "Perhaps I'm a slut, then...?"

Heart and soul... Cœur et âme. C'est un site anglais que j'aime bien. Vendredi dernier, Ronnie qui en est la rédactrice a rédigé un post pour raconter une histoire toute personnelle récente, petite merveille de discipline domestique conjugale... Évidemment en anglais, mais j'ai pris le temps de vous traduire ça un peu mieux qu'avec Altavista ou Google traduction...

"Peut-être que je suis une salope, alors ?"

"Non, évidemment je ne suis pas "vraiment" une salope, mais je peux tout à fait la jouer "salope" quand c'est approprié. Il se trouve que ça l'était, mardi soir…

Nous étions au bureau tous les deux, P. et moi, attendant une livraison en provenance d'Alicante, bien après les heures d'ouverture. Tout le personnel avait quitté la boîte depuis un bon moment quand le livreur d'ETA est enfin arrivé, avec six cartons très lourds, quasi impossible à soulever pour moi !

P. a fait venir le chauffeur à l'arrière du bâtiment parce que l'entrée principale était fermée. J'ai proposé une tasse de thé au gars qui avait l'air vraiment fatigué, le pauvre avait été retardé à Calais par les douaniers français... P. a fait plusieurs allers et retours sans rien dire pour porter un à un les cartons à l'étage jusqu'à mon bureau. Vingt minutes plus tard, il redescend voir où je me trouvais et comme j'étais encore à bavarder avec le chauffeur, il m'a jeté un regard noir avant de retourner à ses affaires. (les miennes, en fait, c'est MA boîte…)

Le conducteur est parti dix minutes plus tard, après m'avoir laissé sa carte pour l'appeler en direct désormais afin de m'éviter de payer des frais d'agence, ce que j'ai trouvé très gentil, vu que je tiens à économiser de l'argent comme tout le monde - et comme d'ailleurs P. plus que quiconque – ce qui fait que j'étais impatiente de lui dire. Alors je suis montée le rejoindre à l'étage.

- "Ah, bien aimable à toi de venir… ", m'a dit mon mari, "On n'a que quatre cartons à entièrement checker, on pourrait terminer ça en une heure environ, si tu as l'amabilité de me filer un coup de main. C'est ta boîte après tout..."

Et puis, il a repris, énervé:

"... Je te signale juste que je viens de passer ma soirée à vérifier des marchandises à TA place pendant que tu faisais ta belle avec le livreur…"

Connaissant mon mari, il est évident qu'il ne peut pas sérieusement imaginer que je drague un livreur, comme il l'a dit. Je ne flirtais pas, j'étais juste polie. De toute façon, une demi-heure plus tard, nous avions quasiment terminé de vérifier mes colis, du coup, j'ai proposé à mon mari de lui payer une bière pour le remercier de m'avoir si gentiment aidé. 

Mais P. a répliqué en grinçant qu'il se demandait bien pourquoi je n'avais pas plutôt proposé au livreur d'y aller avec lui, puisque je semblais tant apprécier sa compagnie...

J'ai souri et lui ai dit que je ne souhaitais pas encourager l'abus d'alcool pour les chauffeurs-livreurs, avant d'embrayer sur la carte qu'il m'avait donnée, un truc génial nous permettant d'économiser désormais 20% sur nos prochaines livraisons. Mais P. pas impressionné pour un rond, m'a alors froidement demandé ce que j'avais eu à donner en compensation !

Il plaisante ou quoi ? Parfois c'est difficile de savoir que ce type pense vraiment, peut-être même que c'est ce qu'il voudrait…

- "C'est quoi ce bordel ? Qu'est ce que ça veut dire ? Je ne lui pas fait une pipe non plus, si c'est ce que tu sous-entends !" Avant de poursuivre aussitôt, comme une réflexion après coup, "Remarque, il était plutôt mignon…"

Et puis sur ma lancée

- "... Et tu ne m'as rien offert depuis plus d'une semaine, en fait depuis avant mon voyage à Paris !" Tout en clignant de l'œil en le disant, pour lui faire comprendre que je plaisantais.

- "Je vois…" a dit mon mari. Puis m'attrapant par le bras, il s'est installé sur la seule chaise que nous ayons dans ce bureau et m'a courbé en travers de ses genoux avant de me flanquer une bonne fessée par-dessus mon jean's…

Je suis sûre que je devais jubiler intérieurement et que je souriais un peu éblouie comme un chat devant une jatte de crème quand il m'a laissé me redresser et me frotter les fesses…

P. m'a ordonné de terminer seule la vérification du dernier colis et de ne pas descendre tant que ce ne serait pas fini, avant de quitter le bureau sans ajouter un mot.

Zut, il avait l'air fâché pour de bon comme si je l'avais mis réellement hors de lui et c'était bête de me laisser en plan, parce qu'à présent, sentir mon cul brûlant sous mon pantalon commençait à bien m'exciter. Bon sang, sa main avait été extrêmement efficace, même à travers mon jean's. 

J'ai rapidement contrôlé le sixième colis et j'allais quitter le bureau en donnant un tour de clé à la porte, quand j'ai entendu les pas de mon mari dans l'escalier.

- "Ne ferme pas !" qu'il a crié d'en-bas… Il avait évidemment entendu la clé dans la serrure. En arrivant sur le palier à l'étage, il a poursuivi: "Nous n'en avons pas encore terminé…"

Il était redescendu chercher sa canne qui avait encore un peu de ruban adhésif dessus, puisqu'il la planque, discrètement scotchée sous un bureau. Ce détail incongru m'a fait marrer, j'ai souri et j'étais sur le point de dire quelque chose de drôle quand il a poursuivi: "ravi que tu trouves ça drôle…" avec l'air furieux avant de m'ordonner de retourner dans le bureau.

Il referma la porte derrière nous, posant son regard sur ma table de travail, un peu encombrée mais pas avec grand-chose d'important. Du coup, P. a dégagé les dossiers et écarté les papiers sur le côté.

Mon bureau au premier étage possède une grande baie vitrée qui donne sur les toits et surplombe le parc, mais bien sûr à ce moment de la nuit, il fait tout noir et la vitre reflète simplement la pièce, comme un miroir. J'ai déjà été fessée devant la fenêtre, mais pas comme ça..

Debout derrière moi, mon mari m'a inclinée à plat ventre sur le bureau, appuyant sur mon dos d'une main et fourrageant devant de l'autre, afin de descendre la fermeture à glissière de mon jean, prestement tiré à mi-cuisses ensuite…

Puis il m'a poussée vers l'avant, toujours inclinée et j'ai vu mon visage se rapprocher de la vitre, mon regard flou, mais plus par l'excitation que par la trouille. 

J'ai vu P. se positionner à ma gauche et j'ai compris comment j'allais assister à ma correction. Il m'a forcée à garder la tête haute, mes yeux ouverts pour que je puisse me regarder en reflet dans la baie vitrée pendant que mon mari allait me corriger

Putain, comme c'était troublant. Mais aussi douloureux, érotique et frustrant à la fois.

P. m'a cinglée avec la canne environ une dizaine de fois. À chaque fois, je l'ai vu en reflet dans la vitre sur le point de le faire, à chaque fois j'ai gémi avant que le coup ne parte et n'atterrisse sur mon cul… Et à chaque fois, j'ai raté ce que je voulais vraiment voir…

J'avais follement envie de croiser mon regard à l'instant précis où la canne cingle mes fesses, mais il m'a été impossible de ne pas fermer les yeux instinctivement pile à ce moment précis… Du coup j'ai tout manqué !

J'ai crié vers la fin et puis ensuite, j'ai gémi quand P. a posé sa main sur mes fesses pour vérifier le résultat de son travail. J'avais encore ma petite culotte et j'ai remué mon derrière parce que je voulais qu'il mette sa main dedans ou pire encore, qu'il la déchire, carrément !

Enfin, je dis ça, mais heureusement qu'il ne l'a pas fait, c'est une de mes préférées ! 

P. l'a tirée vers le bas et j'ai hoqueté comme à chaque fois que je sens qu'on me déculotte en tirant d'un coup sec mon pantalon vers le bas, laissant échapper quelques gémissements incontrôlés…

Les yeux toujours rivés sur la baie vitrée devant moi, j'ai entendu mon mari dézipper sa braguette, je ne pouvais pas voir son sexe parce qu'il était derrière moi mais apercevoir sa silhouette se réfléchir dans la vitre a eu sur moi un effet incroyablement troublant.

J'ai crié de plaisir quand P. m'a pénétrée…

Mes mains crispées agrippant le bureau, j'ai essayé de toutes mes forces de reculer sur sa queue, afin qu'à chaque mouvement de va-et-vient il s'enfonce encore plus loin, plus profondément, si dur et si rapidement… que j'ai joui en moins d'une minute !

Une fraction de seconde plus tard, P. a joui à son tour avec un cri sourd et s'est affaissé sur moi, m'embrassant dans le cou avant de me souffler: "Je parie que tu ne pense plus que c'est drôle, maintenant…"

Ma réponse a été quelque chose comme: "mmmmm…"

Lorsque P. se redressa, sortant de moi avec un "plop", j'ai tortillé mes fesses à nouveau, un peu frustrée de ne pas avoir reçu quelques bonnes claques supplémentaires… 

Mon mari m'a demandé si j'avais compris la leçon et estimait avoir mérité cette punition administrée pour avoir flirté avec un livreur.

- "Qu'est-ce que tu veux dire ?", j'ai dit…

- "... J'ai rien fait de mal, juste une petite pipe de politesse !"

Là, j'étais insolente, du coup et nous savions tous deux où cette attitude effrontée allait nous mener. J'ai fait mine de me lever, mais mon mari m'a arrêtée d'une main posée sur mes fesses et m'a dit qu'il fallait être une sacrée salope pour sucer un livreur en douce… 

J'ai dit: "peut-être que je suis une sacrée salope, alors…"

- "Salope, hein ? Alors tu seras traitée comme telle…" a dit P.

Il a repris la canne et cette fois j'ai eu les yeux plissés tout le temps, ça m'a fait un mal de chien et même si ça a été très bref, c'était aussi violent et très dur à supporter. Quand P. s'est arrêté, je sautillais sur place, piétinant le sol. 

J'ai dit: "Hey, je pensais qu'une salope était juste baisée, pas cravachée en plus !"

Il a répliqué que certaines salopes méritaient double dose…

Quand j'ai remonté ma culotte et mon jean par dessus mes fesses massacrées, elles semblaient avoir doublé de volume. J'ai dû pas mal me tortiller pour ré-enfiler mes fringues… Ensuite, nous avons fermé l'entreprise et quitté les lieux.

P. m'a dit qu'il n'était pas contre la petite bière promise, à présent… J'ai dû me rendre avec lui au pub, il a même réussi à me faire commander assise au bar et j'ai eu l'impression que tous les hommes dans la salle savaient - rien qu'en me regardant - que je venais de recevoir une bonne raclée.

Ou bien est-ce juste le fruit de mon imagination ?

Désolée, c'était un peu long, mais vous me connaissez, hein…"

Ronnie
Texte © Heart and soul...

5 commentaires:

Olivier a dit…

A mon humble avis, c'en est une... Comme on les aime.
Olivier

Stan/E. a dit…

Oh, pour moi de toute façon, "salope" n'est pas un gros mot.

ronnie a dit…

Stan,

What a lovely surprise. Thank you so much.

Love,
Ronnie
xx

Stan/E. a dit…

Dear Ronnie, it's an real work to exactly translate, rewritving your own sensations, and telling in french what you wrote in english, with the same meaning... That was a pleasant exercise... Love that story.

Mademoiselle G a dit…

C’est sûr mais c’est tout sauf la fin du monde bien au contraire...