2836 - "...Et pas grand-chose sur Stan non plus !"
Autant vous le dire, j'adore cette séquence, pour tout un tas de raisons, dont certaines très très personnelles. On n'y parle pas du tout de fessée.
Mais peu importe, ce n'est pas l'essentiel, "Rien sur Robert" de Pascal Bonitzer est un film aux dialogues finement ciselés, y compris bien entendu dans cette vraie scène d'anthologie entre une époustouflante Sandrine Kiberlain et un magistral Fabrice Luchini.
Parce qu'il faut arriver à les prononcer, ces phrases...
Là c'est la même scène, mais rejouée. Scène de fin de stage au CEFPF avec Yohann Brize (?) et on voit vraiment que le même texte occasionne bien des différences, même si c'est intéressant et que la fille donne pas mal d'intensité à son personnage.
5 commentaires:
Une scène d'anthologie en effet.
Sandrine Kiberlain a de sacrées répliques !
Il faut pouvoir prononcer ces mots, expliquer ce que l'on fait avec "l'autre".
Fabrice Luchini est parfait dans son rôle d'homme blessé et surpris par ces mots qu'il entend.
Oui, je suis d'accord, il faut arriver à les prononcer ces phrases.
Elles ont le mérite d'aller droit dans le vif du sujet sans détour et sans ambiguïté.
Je dirais même qu'elles sont prononcées de manière naturelle, ce qui les rend presque évidentes.
Dures à prononcer mais aussi assez jouissives pour une comédienne. Une scène très "réaliste" qui fait partie de la vie quotidienne...
Une scène jouissive pour la comédienne, oui probablement, certainement même
.
Une scène de la vie quotidienne, à ce point là ? Je doute. je dirai que ces mots sont souvent ravalés et rarement prononcés ainsi.C'est quand même un film...donc, il peut se permettre de pousser.
"Pousser"... Je sais ce que disais Coluche... Je ne sais pas, j'ai déjà rencontré la situation, en étant Luchini et avec en face de moi une Kiberlain tout aussi convaincante. Mais j'ai été aussi le "vecteur découverte", celui qui est évoqué à un ami/mari/amant ébahi...
En fait et ce n'est pas nouveau, à différents stades de vie et en fonction des gens rencontrés, on est tour à tour le loup et le petit Chaperon Rouge...
Il y a un temps pas si lointain que cela, je me suis retrouvée dans le rôle du petit chaperon rouge.
Bon ce n'était pas tout à fait cette situation mais cela peut s'assimiler.
Les échanges n'ont pas été aussi prononcés. Je dirai même que c'est moi qui ai prononcé des mots plus forts en ressenti.
Je crois que les dialogues sont "poussés" oui mais pas la scène de la vie...
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