2849 - "Le trou de la serrure..."
Tout entendre, sans rien voir...
Je suis sûr qu'il vous est déjà arrivé, à vous comme à moi, d’entendre de l'autre côté du mur ces bruits sans la moindre équivoque pouvant troubler les sens. Depuis un appartement aux trop minces cloisons de placoplâtre laissant passer autant d'indiscrétions quotidiennes insignifiantes que la résultante des plaisirs nocturnes de vos voisins, en passant par le silence d'un couloir d'hôtel où soudain, de derrière une porte, s'élèvent des gémissements inattendus. Ou encore d'une chambre à l'insonorisation pour le moins défaillante qui donne parfois l'impression que les locataires d'à-côté sont quasiment dans la même pièce que vous... Voire dans le même lit.
Gémissements dans la nuit. Frôlements, chuchotements masculins/féminins, glissements de tissu, grincements de matelas, bruits de literie, claquements de chair, clapotis de fluides... Jouissance bruyante ou cris étouffés, sans avoir l'image, on imaginera alors très bien ce qui se passe.
Troublé - parce qu'on en a envie, du coup - l'oreille collée au mur, aux aguets, décryptant le moindre bruit ?
Excité avec l'envie montante de se donner du plaisir, résultante de l'ambiance sonore et de l'imagination conjointe ?
Ou alors agacé, énervé parce qu'on a simplement sommeil sans avoir la moindre envie libidineuse ? Il m'est arrivé, seul dans une chambre d'hôtel d'entendre de ces “choses" amplifiant un désir soudain que la solitude d'un soir augmente d'autant. Du sexe plus ou moins cru, dialogué de manière fleurie ou avec moult grognements.
Et parfois - très rarement - des bruits de fessée...
Et à vous ? C'est arrivé aussi ? Comme d'habitude, vos anecdotes seront les bienvenues.
13 commentaires:
Une fois cela m'est arrivée. J'étais descendue seule pour mon travail dans un hôtel de moyenne classe car je ne voulais pas refaire de route ce soir là.
Alors voilà, cela a commencé par des bruits dans le couloir. J'ai tendu l'oreille me disant que la nuit n'allait pas être triste avec ces mouvements non discrets. J'entendais clairement un homme et une femme. Une porte claquant et je me dis ouf..du calme..ben non..j'ai ensuite entendu des claquements très familiers accompagnés par des gémissements et cris de femmes...ensuite cela a changé (après un longgggggggg moment) pour se transformer en gémissements plus...rapprochés...si vous voyez ce que je veux dire...
Moralité...ben moi j'étais seule et crevée...
C'est bien ce que je voulais dire... "Seul et crevé." Merci pour l'anecdote. Bon, mais au final, émoustillant ou juste pénible ?
L'un m'a pas été sans l'autre..début émoustillant et fin agaçante du fait de ma solitude...
Ce n'était pas toujours facile..à un moment j'aurai bien aimé être à la place de cette femme...oui j'avoue.
J'ai fini par m'endormir...
Je travaille dans un hôtel, et je n’ai jamais rien entendu en me promenant la nuit dans les couloirs (ha si, des ronflements impressionnants une fois).
Par contre, j’ai déjà retrouvé des clients dans le jacuzzi après l’heure de fermeture...
Oh pour ma part ça m'est arrivé une dizaine de fois sur 25 ans d'hôtels divers... Toujours quand je suis seul. Sauf une fois, où après avoir fessé et "honoré" madame, nous avons entendu une fois allongé sur le dos côte à côte pour reprendre nos souffles en écho décalé les bruits significatifs d'un bis repetita que nous avons probablement suscité par nos ébats agités.
Et je ronfle, malheureusement. L'âge ?
Hum, non, pas forcément, ça peut être l’alcool ou le tabac
euh, ni l'un, ni l'autre... je ne bois pas, je ne fume pas. Je fesse, parfois... Mais je doute que ça ait un rapport.
bon, 15 alors ?
Oui, je le savais déjà en fait (hé hé j’ai lu le blog en entier), mais je me suis dit qu’on ne se connaissait pas assez pour sous-entendre que vous n’êtes plus tout jeune...
Sinon, vous pouvez dormir sur le côté, c’est plus facile qu’un régime et moins dangereux que le sport.
bah, la jeunesse est évidemment un atout, mais ça passe vite et elle ne fait pas tout. l’expérience a du bon aussi.
Carrément 15 kgs?!
L'animal se serait-il alourdi depuis 8 bons mois que j'ai préféré siffler l'arrêt de jeu pour cause de terrain verglacé?
Pas le souvenir d'avoir croisé un cheval de trait. Il est vrai qu'à la table de ces déjeuners s'étaient davantage invités finesse et légèreté d'esprit, masquant peut-être le côté bourrin (juste histoire de reprendre la métaphore chevaline du billet suivant)...
Je parle là d'un idéal, mais sept ou huit seraient déjà très bien. Quand on ne s'aime guère, ce qui est mon cas, se fixe parfois des objectifs vaguement irréalistes qui ne sont pas uniquement une vue de l'esprit mais aussi un désir chimérique de retrouver un truc perdu depuis... Longtemps. Et d'ailleurs les complexes qu'on a étonnent toujours les autres qui eux ne les décryptent pas nécessairement, ne ressentant pas les choses qui nous perturbent.
Moi, petit, je n'aimais pas mon nez. Maintenant je ne m'aime pas tout court, en bloc.
Et j'ai l'impression que je ne fais que composer. Et je sais aussi que certaines qui me connaissent haussent les épaules en disant " mais enfin, tu nous emm... avec ça. T'es très bien comme t'es et tu veux juste qu'on te le dise pour flatter ton narcissisme et ton foutu ego..."
Ce qui n'est pas entièrement faux.
Et pas entièrement vrai non plus.
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