26 mai 2013

Tout voir...

   2961 - "Fille au volant, la honte au tournant..."

Réponse de fille, à une question récente.

"J'avais dit: "pas de sexe, hein... La fessée tant que tu veux, mais pas de sexe !" 

Le type contacté par le net avec qui je parlais depuis des semaines pour le jauger avait dit oui, un peu perplexe, habitué qu'il était à honorer l'huis postérieur de ses punies, une fois la sanction appliquée, selon ses dires. 

Rendez-vous pris, j'avais encore de fortes craintes qu'il ne tienne pas parole. Ce qui m'aurait plus que déçue. Mais l'envie était plus forte.

La frontière est si mince entre les deux aspects. D'autant que les positions prises en montrent beaucoup... Mais comme je ne voulais QUE le punitif et pas du tout l'aspect sexuel, il accepta ma demande, un peu curieux de vivre un truc nouveau: le gars n'avait jamais fessé sans baiser ensuite. 

J'étais ravie, pas peu fière de lui faire découvrir un truc nouveau, jamais fait avant moi.

Mais fesser... C'est flirter avec le sexe en permanence. La mise à l'air montrait "tout" dont je ne pris conscience qu'au moment du déculottage, devenant aussi sec (sic) rouge de honte... Enfin, sec... Une litote, je me suis sentie à mon grand dam mouiller par avance, trouble et désir mêlés. 

Gênée d'en montrer tant, de ne pouvoir masquer mon émoi, mais au final, évidemment ravie de sentir son regard sur mon intimité ainsi dévoilée. Les diverses positions dans lesquelles il m'a disposée me remplissaient de honte, notamment le fameux "diaper". J'ai fermé les yeux et me suis sentie rougir jusqu'à la racine des cheveux, qu'il tenait parfois réunis en torsade..

Je savais qu'il me voyait humide, ça ajoutait à ma gêne. 

Mais... c'était aussi jubilatoire, étonnamment !

Malgré l'envie parfois venant d'un coup pour l'un et l'autre à différents moments, on a tenu le pari "no sex inside", découvrant ainsi d'autres sensations infiniment troublantes et toutes aussi réjouissantes. Un peu comme si on vous bandait les yeux, tous vos autres sens prendraient le relais et seraient en éveil. 

Et puis j'en témoigne, fesser, dans certains cas c'est vraiment faire l'amour."
Texte © Lapdem

6 commentaires:

Lilas Rose a dit…

Un beau texte. j'ai vécu une expérience comme ça, mais il m'a fallu résister pour ne pas faire l'amour après. Je dois avouer que le monsieur n'était pas très attractif, mais que pour la première fois (je suis exigeante sur le physique des mes partenaires hors fessées) ça ne m'aurait pas génée qu'il me prenne ensuite, brûlante encore des claques. On est étranges parois.

Il ne l'a pas fait. On n'en a pas reparlé. D'ailleurs je ne l'ai vu qu'une seule fois.

Stan/E. a dit…

"étranges parois" ? Je suppose que vous vouliez dire "parfois"... Et je suis bien d'accord. J'ai d'ailleurs le sentiment que le physique n'a aucune importance quand on est fessé; si on ne mixe pas la sexualité après avec. J'ai déjà ressenti ça lors de mon jeune temps quand j'ai été fessé en quelques occasions.

Une seule fois... J'ai aussi connu ça, c'est parfois si fort intellectuellement, qu'on ne peut pas reproduire, qu'on a besoin de reprendre son souffle.

mike a dit…

Le monde n'est pas fait que d'imposteur, la preuve.

mike a dit…

Bravo pour l’illustration, quel beau dessin !

Stan/E. a dit…

C'est une photo que telle me semblait bien trop "crue". Je l'ai filté dans photoshop pour lui donner un aspect dessin au trait, mai c'es tout. Ceci dit, quel beau cadrage, hein...

mike a dit…

Mmmmm oui !