28 juillet 2013

Fermer la petite porte du jardin...

   2984 - "Clore l’étroite..."

Il n'était pas passionné par les objets de plaisir, ces fameux sex-toys de toutes tailles et de toutes couleurs ont la presse féminine faisait parfois des gorges chaudes dans ses hors-séries "été"...

Et puis un jour, au cours d'une conversation intime, ce fut une jeune femme qui lui en parla, avouant qu'elle en possédait un, cadeau d'un ex qui sommeillait dans son étui après avoir un peu servi.

Un bijou en acier chirurgical d'une forme oblongue destiné à l'ouverture étroite de ses fesses, lesquelles étaient encore terrain vierge inexploré. Il dressa l'oreille, se fit expliquer la chose, sourit et voulu voir. Tout de suite.

L'amant avait sans doute pensé l'objet comme une sorte d'élargisseur pour habituer sa compagne à des intromissions plus fréquentes... Mais ça n'avait pas marché comme il le prévoyait. Elle l'avait conservé dans un tiroir et lui montra - par l'intermédiaire de skype, un peu gênée et rosissante - l'objet du délit en se mordant les lèvres de tant d'audace. Et puis...

Et puis la suite leur appartient !

Mais depuis, l'objet lui parle. Aussi bien comme bouchon pour y celer sa jouissance, après... que comme "fermeture chaste" pour éviter les tentations et se concentrer sur la fessée sans suite sexuelle obligatoire, manière de fixer sur un plaisir sans se disperser vers un autre...

Pour ma part, j'ai souvenir d'avoir déshabillé une jeune femme complice qui l'avait en elle sans me le dire et qui s'amusa fort de ma découverte, une fois déculottée en travers de mes cuisses. Décontenancé, sans savoir s'il était préférable de l'ôter ou de le laisser pendant la fessée, j'optais quand même pour le retrait...

En jouant de l'ustensile sous forme de contrainte, on peut y voir aussi des plaisirs troubles, exigences d'amant qui s'impose en dirigeant le jeu. Chacun fera comme il le souhaite, mais c'est clair, ces petits plugs peuvent devenir  complémentaires d'autres envies érotiques que chacun vivra à sa convenance.

Vos avis et expériences dans ce domaine ?

11 commentaires:

Unknown a dit…

A essayer et a adopter si vous aimez, il ne faudrait pas bouder son plaisir ;-P

malicieuse-cigogne a dit…

Hmm non aucune expérience dans ce domaine, mais ça donne des idées ... être fermée de l'intérieur pour éviter de succomber à toute tentation, tout en frôlant des limites sensuelles que les deux ont envie et pas envie de transgresser...
amazing !

Pecan nutjob a dit…

Nous possédons de tels objets, mais pas format "bijou" - c'est plutôt du silicone coloré.

Un tel objet peut parfaitement être maintenu ou inséré pour la fessée. Bien entendu, faire ample usage de lubrifiant.

J'ai lu des récits où la patiente est punie par "là" par l'insertion de "plugs" de grosse dimension; nous avons plusieurs tailles mais rien qui dépasse les dimensions d'un pénis en action... On peut essayer le modèle vibrant.

Un autre usage: en cas de poursuite par des ébats plus "classiques", le ou la partenaire allongé en dessous peut recevoir un tel "plug" afin d'avoir la sensation à la fois par "devant" et par "derrière" (ça marche pour les hommes et les femmes).

Sophie a dit…

un objet qui m'a fait beaucoup fantasmer, c'est vrai ... son achat, dans une boutique dédiée, fut des plus excitant surtout quand monsieur discuta avec la vendeuse et en m'ignorant totalement, de sa taille et de la déco (il tenait beaucoup au petit anneau pour accrocher une chainette ...). Son utilisation varie au gré de son envie, interdiction pour moi de le porter sans son autorisation, mais ... si j'étais une fille obéissante, ça se saurait et je n'aurais pas autant besoin d'une bonne fessée.

Unknown a dit…

Vous avez raison il ne faudrait pas bouder son plaisir au risque de me répéter ;-D

cirse a dit…

Petit Objet que j'aime porter à la demande de mon partenaire dans notre espace privé ou le porter en public s'il le demande.
J'aime le porter pour moi, plaisir intime, plaisir secret.
Objet que je ne pourrai me passer de toute façon maintenant, même si je peux rester des mois à ne pas le mettre.
Petit info pour les personnes qui voudraient faire un essai. Il faut surtout bien trouver sa taille, ne jamais porter ce type d'objet après une délation faite par un plug plus gros ou un rapport cela peut être dangereux et voir l'objet rentrer entièrement donc il vous reste que les urgences pour vous le faire retirer, ne vous inquiétez pas cela arrive réguliairement....

Stan/E. a dit…

C'est noté... De toute façon, prudence avec les intromissions de quelque sorte que ce soit ! Et où que ce soit !

Anonyme a dit…

Il la voulait docile, offerte et souriante en toutes occasions, mais aimait l'entraver dans les liens de rituels en tous genres, une contrainte purement cérébrale qui heurtait sa nature insoumise. Il se régalait alors de la voir se débattre dans ses paradoxes et plier au prix d'une lutte contre elle-même qui ne donnait que plus de valeur à son abandon.

Chassez le naturel, il revient au galop.
En dépit de ses vœux pieux d'obéissance absolue, elle ne pouvait empêcher sa dualité de s'exprimer de temps à autre. Comme une forme de pied de nez à Son autorité, braises d'une liberté farouche sans Dieu ni maître qui couvaient en elle depuis toujours et qu'elle peinait à éteindre, même après s'y être brûlée tant et tant de fois.

La malice était son arme. Plus subtile qu'un "non", plus déstabilisante aussi. Être là où Il ne l'attendait pas. Elle jubilait intérieurement de Le voir désarmé par son audace. Priant pour que la mise à l'épreuve de Son autorité n'écorne pas la certitude de Son infaillibilité, condition sine qua non de sa soumission. Qu'Il manque à ses devoirs, qu'Il échoue à reprendre la main, et sa victoire aurait le goût amer d'une défaite.

*****

Elle s'était présentée impassible, secrètement ornée d'un rosebud caché dans la pénombre du plus intime de ses orifices. Bien à l'abri de Son regard, qui ne le découvrit qu'à la fin de leur petit rituel d'ouverture. Il avait souri... avant de poursuivre imperturbable le cours de son programme de la journée.

Anonyme a dit…

(suite)
[Rewind]
Elle s'était présentée impassible, secrètement ornée d'un rosebud caché dans la pénombre du plus intime de ses orifices. Bien à l'abri de Son regard, qui ne le découvrit qu'à la fin de leur petit rituel d'ouverture. Il avait souri... avant de revêtir son masque de sévérité courroucée.

L'offense était grave. Oser détourner ainsi en objet de plaisir solitaire l'un des fleurons de sa panoplie punitive, le plus infamant dont Il n'usait que pour la faire descendre de son piédestal lorsqu'elle prenait ses grands airs de princesse - "le joyau de sa petite couronne" - et qui aurait dû lui inspirer la plus vive répulsion ! Sa lubricité n'avait-elle donc aucune limite ?

S'y ajoutait comme facteur aggravant la préméditation de son geste puisqu'elle avait subtilisé le bijou lors de leur précédente rencontre. Pire, elle lui avait dérobé son plaisir dont Il était le maître. Une petite voleuse lubrique, voilà ce qu'elle était. Mais il allait la corriger de ses mauvais penchants. Oh ça oui, Il allait la corriger... Il traiterait le mal par le mal, et son cul s'en souviendrait, puisqu'elle ne comprenait rien d'autre.

Il l'envoya prendre position sur le bureau. Un bureau empire dans le tiroir duquel sommeillait le martinet tant redouté. Un instrument des plus classiques, manche en bois tourné minimaliste et lanières d'un cuir de qualité d'une longueur redoutablement efficace qui lui arrachaient de vrais cris de douleur quand elles venaient lui lécher les hanches "par inadvertance" pour dessiner de petites boursouflures rougeâtres sur sa peau tendre. Un bureau professoral auréolé de la mythologie qu'elle avait tissée dans ses fantasmes balbutiants de collégienne et qui exerçait sur elle une fascination proche de la dévotion.

Il ne tolérait pas qu'elle s'affale sur le plateau. Il fallait qu'elle y pose les mains bien à plat, bras légèrement pliés lui offrant un appui suffisant pour soutenir son buste tout juste penché en avant, de sorte que la pointe de ses seins reste accessible aux tourments dont il aimait agrémenter la punition. Cambrée, jambes écartées. Accessible.

Anonyme a dit…

Il prit place dans son fauteuil, face à elle, et sortit cérémonieusement le martinet qu'Il déposa devant elle pour jouir de l'appréhension mêlée d'excitation qu'Il lisait dans son regard affolé. Supplice de l'attente. Ce n'est que lorsqu'elle fut prise de frissons convulsifs, mouillant de désir et tremblante de peur, qu'Il releva soigneusement ses manches, signal de l'imminence de l'office.

Il maniait le martinet sans aménité aucune et la cinglait sèchement sans épargner ses cuisses si sensibles. Qu'elle tente d'esquiver un coup et la sanction redoublait d'intensité. Qu'elle dévie un tant soit peu de la position imposée et Il la rappelait durement à l'ordre en pinçant l'un ou l'autre de ses tétons qui se raidissaient sous le cruel assault.

Il variait d'angle et de rythme, s'appliquant à la saisir quand elle se relâchait, ou avant qu'elle n'ait pu reprendre son souffle, sans prêter la moindre attention à ses cris et à ses suppliques. Il ne s'arrêta que lorsqu'Il la sentit sur le point de vasciller. Mais ce n'était pas la fin pour autant.

Il revint s'asseoir au bureau et rouvrit le tiroir pour en sortir quelque chose qu'elle avait oublié. C'est pourtant elle qui l'avait acheté et le lui avait apporté, mais Il n'en avait jamais fait usage. Il n'en avait pas besoin.
Un godemichet tout en sobriété, doux au toucher, de taille raisonnable. Un sextoy de fille.
Il déposa un tube de vaseline à côté. Elle s'empourpra et se mordit la lèvre.

Elle dut s'ouvrir de son mieux, ses mains écartant ses chairs meurtries et brûlantes, chavirée à l'idée du spectacle qu'elle offrait à voir. Elle ne put se retenir de se contracter lorsqu'elle sentit son doigt oindre de lubrifiant son petit trou qu'Il força sans ménagement en guise de préambule...

Stan/E. a dit…

C'est toujours très surprenant quand je découvre des mots dans un texte que j'aurais pu écrire... Fascinant partage d'instants vécus pourtant, mais loin dans un passé trouble qui n'a plus lieu d'être...

Dommaaaaage !