25 juillet 2013

"J'ai rencontré Stan..." (8)

   2983 - "Désirs de femme"

Une "rencontre imaginaire avec Stan" reçue dans ma boîte mail, dont on ne sait pas si elle a eu lieu, si elle arrivera ou restera juste désir trouble un peu obscène. Personne ne le sait et ce n'est pas grave: vraie ou pas, l'histoire a le parfum du réel...

Et on sait que c'est ce qui compte le plus à mes yeux.

"OK, ce n'est peut-être pas une histoire d'amour au sens biblique du mot, mais une belle, pleine et riche histoire... de cul, ce qui parfois est exactement la même chose !


Lui pouvait paraître grognon de temps à autre mais paradoxalement était aussi doux qu'il pouvait être dur, tendre que têtu parfois, mais toujours gentleman...

Elle se qualifiait de femme-enfant grivoise ce qui contrastait bizarrement avec son caractère bien trempé, son assurance et un physique incontrôlé de femme fatale. Mais comme elle n'en avait pas tellement conscience, elle réagissait sans calcul de façon impérieuse ou douce, impatiente ou câline... Voire tout en même temps !

Ils partageaient une même coupable et érotique passion pour la fessée

il aimait la donner et cela ne le quittait pas, elle ressentait régulièrement le besoin de la recevoir... Comment cela leur était venu ? Peu importe, Ils s'étaient côtoyés d'abord au hasard de la vie, à travers cette inavouable passion commune qu'ils partageaient. 

Ils riaient aussi beaucoup...

Rien ne les prédestinaient à se connaître mais une fois la glace brisée, tous deux se reconnurent assez rapidement...

C'était la première fois qu'ils avaient décidé de franchir le pas "en vrai" et de se voir pour assouvir ces envies communes maintes fois murmurées, langoureusement imaginées, s'effleurant des doigts avec sensibilité et dextérité... Ils s'étaient déjà beaucoup parlé, écrit et avaient beaucoup partagé les troubles de ces jeux de mains et de fesses.

C'est lorsqu'ils prirent un verre en terrasse de cet hôtel de charme retenu pour quelques jours loin de leurs vies respectives qu'elle compris qu’il n'aimait pas être contredit. Elle avait l'habitude d'avoir le dernier mot et pourtant senti instantanément qu'elle en ferait les frais...

Il fit une allusion sans la moindre équivoque à ce qui allait se passer devant la serveuse et elle cru qu'elle allait lui envoyer le contenu de son verre au visage, mais se contenta d'un coup de pied au tibia...

"Il", "elle"... Nous quoi. Les choses se précipitèrent ainsi, nous prîmes l'ascenseur, lui tenant mon poignet comme dans un étau, sans un mot échangé sur ce que nous savions qui allait suivre que je désirais mais appréhendais à la fois, nous arrivâmes à la porte qu'il l'ouvre...

Il m'entraîne dans la chambre me claquant sèchement les fesses par dessus la jupe pour que je me dépêche. J'essaye de ne plus bouger et là je comprends qu'il change d'avis: je ne recevrai pas cette fessée d'anthologie sur le canapé ni en travers du lit, du moins pas tout de suite. 

Il prend appui sur sa jambe, me saisit, me maintient et commence la danse délicieuse et infernale d'une vraie fessée sans compromis, une de celles qui laissent les filles honteuses le feu aux fesses et le rouge au front et aux joues...

Il ne tarde pas à relever ma jupe en corrigeant copieusement mon cul que seul le satin de mon shorty protège avant de terminer descendu à mi-cuisses en même temps que l'émotion me submerge, laissant jaillir des pleurs qui m'étonnent mais fusent sans que je ne me contrôle...


Mes fesses sont en feu... Le corps incandescent, j'ai honte et bien que je ne sois pas d'accord avec toutes ses réprimandes, je rends les armes, prends du plaisir et  plane un peu...

Et lorsque que TU m'as relâchée après cette interminable correction de gamine, je me suis sentie sous ton regard comme une poupée de chiffon dont tu t'es sincèrement très bien occupé ensuite en tout point..."
Texte © Une fille énervée...

21 commentaires:

Monsieur Méchant a dit…

Cette robe à pois qui se lève doucement comme le rideau qui dévoile le théâtre des opérations à venir m'a causé quelques tachycardies matinales...
A peine 8 heure du matin et j'ai déjà envie d'être Méchant...

J'espère que vous donnerez une "image" à la petite énervée pour la récompenser pour son devoir parfaitement exécuté.
Elle la collera sagement dans son cahier et viendra vous trouver quand elle en aura cinq, pour recevoir la récompense qu'elle aura mérité alors...

D Kathia a dit…

Cette robe me rappel quelque chose ;-)

Ellie C. a dit…

Ces fesses me rappelle quelque chose ! :D
Pardon je suis un peu au taquet ce soir...

D Kathia a dit…

présentons les !

Mike a dit…

Beau texte, belles illustrations, que demandr de plus...

Ellie C. a dit…

Ahahaha !

D Kathia a dit…

Mes fesses aimeraient rencontrer : "Une fille qui se sent parfois vieille, laide, ou con, mais quand même pas les trois à la fois. Hé ! Ho !"

Unknown a dit…

Plutôt d'accord du bon ;-) comme souvent...

Chat Vert a dit…

"à travers cette inavouable passion commune qu'ils partageaient" Je ne trouve point cette passion comme quelque chose inavouable. Au contraire, elle est jolie et charmante. Si après la mort on me questionne comment voudrais-je de passer la vie suivante, je répondrai que avec la même passion: à donner et recevoir la fessée.

Unknown a dit…

C'est for probablement seulement une façon de parler ou plutôt d'écrire car il n'y évidemment rien de honteux a aimer la fessée de quelque façons que ce soit dans la complicité et le respect de l'autre... ;-)

Ellie C. a dit…

Mais...? C'est moi cette fille ! ;)

Anonyme a dit…

"Il" est énervant mais, à la fin de l'histoire, "elle" est déstressée. La fin justifie les moyens.
S

Unknown a dit…

Cela m'en a tout l'air ;-)

fille énervée a dit…

Une autre fessée dans la nuit qui aurait pu suivre... "Je me suis aussitôt retrouvée coincée contre toi, mes fesses nues (comme tout le reste de mon corps) recevant tes affronts sans concession pour une de ces fessées dont on se souvient longtemps, même lorsque le corps et l’esprit finissent par lâcher prise.... Toi, très concentré, tu m'as consciencieusement flanqué une fessée magistrale tout en maintenant mes mains au bas de mon dos pour le cas improbable où elles auraient tenté de porter secours à mon cul meurtri...


J'ai fini pantelante et honteuse sur le lit t'offrant avec application mon derrière cuisant. Tu m'a prise, attendu que je m'offre totalement et vienne m'empaler contre toi. Puis tu t'es allongé sur mon dos cambré et arqué, tu as marqué ma nuque de tes dents en bougeant lentement en moi. J'avais chaud partout mais surtout aux fesses et au visage et tes mots susurrés me firent frissonner. Le plaisir montait en moi de plus en plus fort jusqu'à la jouissance finale. Voilà ce qui c'est passé cette nuit-là..."


Imagination, quand tu nous pren...euh, tiens !

Unknown a dit…

C'est chaud ;-)

Amoureuse a dit…

Et bien...j'en suis toute retournée!
C'est vrai que l'histoire inventée ou non m'a vraiment emmené.

Et puis les secondes qui séparent l ascenseur de la chambre, j'imagine tout à fait le cœur qui s'affole, et ça, ça me parle beaucoup.

L'Avant...délicieusement flippant.

Quant aux illustrations, le regard de la femme, sa posture, aux pieds du Monsieur, J'ai...même pas de mots!

Stan/E. a dit…

Am, je ne suis pas surpris que l'histoire vous parle. Il est des constantes qui ne varient pas au fil des j...euh, et même des années.

Alors bon, oui, c'est une rencontre imaginée/naire, mais quand on me connait un peu et qu'on sait quelles sont mes envies chimériques et mes désirs lunaires, personne ne sera surpris que ça me parle tout autant qu'à vous-même..

PS: "toute retournée", faites attention quand même, vous connaissez mes penchants scabreux et mon goût avoué pour l'étroitesse... (mais pas d'esprit.)

Mademoiselle G a dit…

Je me retrouve beaucoup dans ce texte et je me dis que j’aurais pu être cette fille énervée...

Stan/E. a dit…

Et c'est très agaçant,mais je ne sais plus qui m'a écrit ce superbe texte... jai bien une petite idée, en fonction de la date, mais...

Laurette a dit…

Whaou quel récit renversant! Une situation que j'aurais sans aucun doute aimé vivre!

Stan/E. a dit…

Apparemment, je l'ai vécu... rire.