05 mai 2014

Calme, sérénité ...

3064 - "Un peu de légèreté, pour voir ?"

Indépendamment du bruit et de la fureur, on peut aussi vivre des instants de calme et de rémission, une sorte d’apaisement. Oui, parfois, c'est vrai qu'on se laisse aller au plaisir des sens en partageant tout dans des corps à corps fougueux, sans concessions, où le plaisir l'emporte sur la nécessaire douleur... Celle des fesses et surtout pas celle des âmes... Pour autant, qu'est-ce qui est vrai, qu'est-ce qui ne l'est pas ?

"Qu'importe", me direz-vous ? Je suis bien d'accord. Et puis il ne faudrait pas imaginer que toute ma vie n'est tendue que vers un seul but, un peu monomaniaque.

Tiens, au passage et parce que parfois les bras m'en tombent en lisant mes mails, on a parfois envie de dire à celles et ceux qui prennent tout pour argent comptant, tout au sérieux, tout au premier degré en y mettant tant d'importance et en s'identifiant parfois de façon dangereuse... que tout ce qu'ils lisent ici, tout ça n'est peut-être que chimères...

Ben oui. Parfois, dans les textes, la fiction l'emporte sur le réel, et pas qu'un peu. Autant ne pas prendre pour argent comptant comme du vécu "réellement arrivé" des instants narrés qui sont souvent de purs fantasmes joliment inventés. Le plaisir des mots...

Les frustrations et les aigreurs qui percent à travers quelques messages de dépit laissent à penser que certains textes sont compris de travers, voire transposé dans sa propre réalité parce qu'on y recherche des passerelles au jeu du "qui baise qui ?", transformé ici en "qui fesse qui ?"...

Mais on ne prête qu'aux riches, vous connaissez la chanson...

11 commentaires:

Malicieuse Cigogne a dit…

Bien ce post ! Ca fait du bien de rappeler tout ça, effectivement.

Spanking Gifs a dit…

Very good picture. Enjoy it. Many thanks Stan

Unknown a dit…

C'est marrant ça.... Ben oui paradoxalement quand on relate une vérité on ne vous crois pas trop et quand on se laisse aller dans l'imaginaire, on déguste vos délires avec gourmandise et on y croit. Y'a que les poulets qui ne croient en rien....

Lolie a dit…

Magnifique photo...
Insoutenable et indispensable légèreté de l'être...

Sophie a dit…

mais est ce vraiment utile sachant que la calomnie et la médisance se nourrissent justement des réactions qu'elles provoquent ? Faut pas trop y attacher d'importance, ça reste du virtuel et lorsqu'on s'expose sur un blog, j'imagine que ça fait partie des risques du métier non ?

Stan/E. a dit…

Sans doute. Le tout est de savoir quelle importance lui accorder. Ou pas.

Pour ma part, je ne laisserai plus personne venir m'agresser anonymement ici, sur un espace que j'ai créé il y a plus de huit ans précisément pour éviter quelques forumistes d'un défunt site qui contestent tout ce qu'on dit quand on expose un avis ou une opinion différents des leurs... Le partage des opinions seul m'intéresse et 99% des participants ici, hommes et femmes qui viennent librement dire ce qu'ils veulent le savent pertinemment...

Anonyme a dit…

Bonsoir Stan.
Que de douleur et que de colère dans ce texte ! On met tellement de soi quand on écrit : de l'inventé et du réellement ressenti, de la vérité perçue et aussi du vécu amélioré. Juste parce qu'on peut quand on choisit les mots. Juste parce qu'on fait comme on veut chez soi.
Je ne vous connais pas IRL. Ou peut-être que vous êtes mon voisin de palier. Ou bien le fils de mon dentiste. Voire le premier petit copain de ma belle-soeur. Peu importe ! Ce que je sais, c'est que vos mots résonnent avec certaines de mes émotions. Que je reste souvent en admiration devant les illustrations que vous choisissez. Que je commente bien volontiers sur votre blog où je me sens toujours bien accueillie alors que ma parole se fait par ailleurs plutôt rare.
Qui vous êtes m'importe aussi peu que ce que vous faites (et avec qui). Pourtant, l'émotion que vos mots me procurent, me rappellent, me suggèrent est inestimable. et pour elle, vous bénéficiez de ma gratitude bien réelle.
A la fin, on meurt. Alors autant vivre fort en attendant !
S

Stan/E. a dit…

Chère S, il faut sans doute y voir davantage d'agacement voire de colère envers quelques attitudes irresponsables ou des jugements à l'emporte-pièce définitifs d'inconnus virtuels qui gagnent à le rester. Mais le monde est petit dans les deux sens.

Ce serait assez inconsidéré de l'oublier. Mais passons.

Les textes que je rédige sont parfois l'amalgame de plusieurs histoires vraies ou pas, enjolivées ou non, de choses purement inventées ou encore de faits réels survenus au cours des dernières décennies réorchestrés ou racontés exactement comme ils sont arrivés. Et bien malin qui peut faire la différence en se croyant visé, alors qu'il ne l'est pas le moins du monde.

Comme je ne date pas, on peut sans doute imaginer que tout est arrivé la semaine dernière... Malheureusement pas...

Telle histoire peut dater de 1972, ou de 1990 ou plus récemment encore, évidemment.

Malicieuse Cigogne a dit…

@Sophie Oui ça fait partie des risques du métier ... Mais ce n'est pas pour autant que c'est agréable à lire, encore plus venant de personnes qui ne nous sont pas tout à fait inconnues. Mais vous avez raison, il ne faut pas y attacher trop d'importance, je suis d'accord ;)

Stan/E. a dit…

L'erreur - si erreur il y a - vient peut-être du fait de trop personnaliser les récits: on écrit "je" et ils/elles entendent que c'est elle, ou lui, forcément !

Ça donne immédiatement le sentiment d’avoir été vécu par celle ou celui qui l'a écrit. c'est encore pire si on le connait et qu'on retrouve des mots qu'on sait venir de lui. On droit entendre le "vrai" réel (sic) quand parfois ce n'est que de "l'imaginaire reconstruit" à partir de bribes d'instants passés...

Ou pas...

Malicieuse Cigogne a dit…

C'est vrai. Et en même temps c'est souvent cet usage du Je qui rend les récits plus proches des lecteurs, je trouve, même si ce n'est pas systématique.