07 avril 2015

Assumez la position !

3194 - "Mode d'emploi !"

Nos amis Anglais ont tout prévu dans ce domaine précis.

Il faut rappeler que les corrections dans les pensionnats outre-Manche étaient monnaie courante avant d'être interdites par décret en 1986 (!), mais 13 ans plus tard dans les écoles privées.

Il y a même un petit opuscule qui explique la manière de faire les choses !  Et dont voici une page.

Full Stretch, Twelve O'Clock, Head Down ?

CHÂTIMENTS CORPORELS EN ANGLETERRE.

"Depuis l'époque victorienne, les châtiments corporels étaient pratique courante en Angleterre. 

Tout au long du XIXème siècle et aujourd’hui encore, la bourgeoisie anglaise a justifié les bastonnades infligées à ses enfants par les Proverbes que l’Ancien Testament prête au roi Salomon:

 "Qui épargne la baguette hait son fils, qui l’aime prodigue la correction." 

Investis de l’autorité paternelle, les établissements scolaires privés que fréquentaient les élèves des familles aisées, dénommés improprement “public schools” s’abreuvaient à la même source. 

Mrs S. raconte comment elle couchait à plat ventre sur une table les filles qu’on lui amenait à fouetter. Elle leur donnait du bâton sur les fesses nues, en présence des parents s’ils le désiraient… 

Elle prenait 2 guinées (environ 250 euros) par séance et vendait sa "cane à fessée" de différentes tailles par correspondance… À la fin du XIXe siècle, on pouvait trouver dans les journaux anglais (y compris dans le religieux Guardian) des petites annonces à la recherche de personnel de maison "capable de donner de sévères punitions corporelles" ! 

Un ancien pensionnaire du "St George Collège" décrit ce que les élèves nommaient "l’exécution"...

"Le maître maniait la trique de toutes ses forces et il suffisait de deux ou trois coups pour que le sang commence à couler. Il en administrait 15 ou 20, jusqu’à ce que le derrière du jeune garçon soit en sang."

Calquées sur le modèle du prestigieux Eton College - véritable sanctuaire de la flagellomanie anglaise où l’usage de la canne était encore signalé dans les années 1970, des scènes similaires se multiplièrent dans les nombreux établissements scolaires fondés à l’époque victorienne. Maintenu par deux de ses camarades, le "coupable" désigné par le proviseur devait s’avancer jusqu’au chevalet prévu à cet effet, baisser son pantalon et s’agenouiller pour subir le châtiment. 

Dès 1847, les députés du Parlement - également rompus par la discipline des public schools - autorisèrent la justice à faire donner la verge aux délinquants de moins de quatorze ans pour des infractions mineures, sous le prétexte qu’une punition "considérée comme salutaire pour le fils d’un gentleman le serait d’autant plus pour celui d’un homme pauvre"...

Dès la fin du XVIIIe siècle, L’Amiral Nelson fit scandale quand, réorganisant la marine, il commença par supprimer les punitions corporelles utilisées envers les marins. 

Entre 1900 et 1911, les magistrats britanniques infligèrent encore près de 35 000 bastonnades déculottées à de jeunes contrevenants, parfois pour un simple chapardage. 

Il fallut attendre 1967 pour que le supplice du fouet disparaisse du règlement des prisons. 

En 1973, un commerçant déclarait vendre toujours beaucoup de fouets, commandés par les familles et les écoles. Dans les classes élevées de la bourgeoisie, on demandait qu'ils soient livrés dans la plus grande discrétion.. 

En 1977, le Directeur de la prestigieuse école d'Eton affirme que les aînés n'ont plus le droit de battre les plus jeunes. Seuls les membres de la Direction fouettaient encore, mais sans dénuder…. 

Les punitions corporelles sont interdites depuis 1986 dans les écoles publiques et depuis 1999 dans les écoles privées..."

4 commentaires:

Estelle a dit…

Ah l'éducation anglaise ... l'uniforme, la petite jupe troussé dévoilant une culotte d'un blanc immaculé qui est bientôt bouchonné sous les fesses, les encadrant et les offrant à la cane, la tawse, le slipper ou le ruler ... Je me demande où est ce que vous avez trouvé ce petit fliers ... et s'il y a d'autres pages. En tout cas, ce genre de contexte scolaire me plait beaucoup mais attention seulement s'il s'agit d'adulte

Stan/E. a dit…

Pour votre conclusion, c'est le credo du blog, comme vous le savez. Pour le reste, je n'aime pas ces positions là, personnellement, rien ne valant une bonne fessée OTK classique et manuelle, selon moi.

Mais il y a toute une mythologie fessophile derrière ces jupes plissées écossaises et ces uniformes britons... Qui n'est pas mienne. Les Anglo-saxons en raffolent, et les Ricains aussi.

Mais je suis Latin moi, madame !


Mais non, pas "lapin" ! (quoi que, parfois...)

Stan/E. a dit…

J'ai passé quelques mois dans un pensionnat anglais dans le Sussex (ben oui, on ne se refait pas, un signe, sans doute...) et je garde un souvenir ému des corrections que je n'ai pas reçues (étudiant étranger, et donc "intouchables") mais que certains condisciples ont reçues eux...

C'était hors de la vue des autres mais on savait tous.

J'ai dû narrer ça au début du blog (tapez Brighton et vous devriez trouver ça dans ma période "à nous les petites Anglaises"), tout comme les fessées que ma logeuse administrait à ses filles, insupportables gamines d'alors, probablement désormais grand-mères !

Unknown a dit…

Ca me rappelle un prof d'anglais qui nous avait conseillé (on était 2 ou 3 filles) de lire un bouquin sur ce type d'école... qu'elle ne fut pas notre étonnement de découvrir les pages sur la discipline British. D'ailleurs le livre n'avait aucun intérêt à part ces scènes récurrentes...
Etrange idée tout de même de nous orienter vers cet ouvrage mineur...