10 avril 2015

Des larmes, pas de larmes ?

3198 - "Les yeux secs ?"

Dans la série "la fessée - comment se comporter", il y a la fameuse question souvent évoquée quand on parle du "lâcher-prise" ce seuil d'abandon réel si dur (rare) à atteindre: les larmes !

En avoir. Ou pas...

En clair et par expérience, il suffit de vouloir des larmes... pour ne pas en obtenir. Souvent dans le contrôle, on garde pour soi. Les filles serrent les dents, restent en tension, gardent le contrôle, veulent aussi résister et ne rien montrer, ne pas perdre la face aussi. Pour se prouver des trucs...

C'est selon. Alors arriver à se sublimer et lâcher les vannes, pas facile. Du tout.

Le but ? Arriver à se relâcher au point d'éclater en sanglots compulsifs et de se faire consoler dans les bras de l'homme, mais non, on le répète, pas simple.

On est dans l'envie et l'un comme l'autre, on en a parlé, c'est programmé et on attend trop que ça arrive, concentrés de concert sur le but ultime qu'elle appelle de ses vœux: "la faire chialer comme une madeleine", davantage d'ailleurs d'émotion que de douleur, même si ici, c'est la douleur ou encore la honte (?) qui amènent l'émotion...

Une amie du Nord avec qui je jouais jadis voulait que je la fesse jusqu'aux larmes pour retrouver en elle des choses très enfouies d'abandon. En fait, afin d'éclater en sanglots et de parvenir à se dépasser, une réelle attente, importante pour elle... On n'y est pas parvenu, en dépit d'une fessée mémorable.

Mais il me semble qu'elle en attendait trop et à un moment comme pour l'orgasme qui ne vient pas, sentant qu'on n'y arrivera pas , vaut mieux stopper. Mettre trop d'enjeu dans ses désirs n'est jamais évident et peut casser ce qui doit - au fond - arriver sans crier gare, quasi par surprise !

Autant pour un orgasme que pour des sanglots... Oui, c'est très drôle, "...longs des violons de l'automne, etc..." Vous connaissez vos classiques.

Alors ? Qui a réussi à pleurer pour de bon et à ouvrir les vannes en se laissant aller ? Dans quelles circonstances ? C'est quoi, la recette ?

6 commentaires:

Le Coach a dit…

Ce n'est pas la fessée elle-même ou son intensité qui va déclencher les larmes (même si c'est un accompagnement ou une perspective nécessaire), c'est l'intensité de l'émotion, de la prise de conscience ou de la honte. C'est le fait de mettre la personne devant ce qu'elle a enfoui et que l'on aide à faire ressortir. Il faut bien la connaitre, trouver les mots pour dire les choses telles qu'elles doivent être dite alors que la personne attend de se l'entendre dire par un tiers qui, ici, exerce l'autorité, appuyer là ou c'est sensible, pour déverrouiller et permettre à la personne de se libérer, d'évacuer. Lorsque l'on y arrive, les larmes peuvent venir dans la phase de verbalisation, en parlant et en faisant parler la personne, en lui faisant prononcer les mots qu'elle doit prononcer, avant même que la fessée ait commencée. Elle sera alors l'exutoire nécessaire qui aidera à faire passer la tension.

Stan/E. a dit…

Oui, c'est évidemment aussi mon sentiment. Ce serait bien d'avoir d'ailleurs des ressentis de filles qui ont laissé couler leurs larmes et nous racontent ce qu'elles ont éprouvé, on a déjà eu jadis sur des posts sur le même sujet de belles réponses, remettre e thème sur le tapis est évidemment lié à l'envie d'en lire d'autres.

Unknown a dit…

Les larmes...
Elles sont émouvantes...
Subir jusqu'aux larmes... cet ultime abandon ?... quand le trop-plein déborde...
Emotions...

Et heureusement : elles ne se décident ni ne se programment...!
Elles surgissent, elles jaillissent... comme très récemment la jeune femme que je.... .... , gicle en jouissant sous mes doigts....

Certaines femmes sont capables de cet abandon... de se donner jusqu'aux larmes, sous la fessée, ou de gicler sous la jouissance...

Moment de grande émotion...

Stan/E. a dit…

Intéressant que ce soit pour le moment deux hommes qui répondent !

Unknown a dit…

La même charmante jeune femme, après avoir subi le fouet, m'écrit :

"Les coups sont là..."Stop....je t'en prie...Stop"...je crois bien que ce sont ces mots-là qui sont sortis de ma bouche à moins que ce soit d'autres. Pourquoi aucune volonté de se soustraire physiquement, d'en découdre avec toi ???...Non je pleure et subis....

"Deux....encore deux"...allez au-delà de ce Stop pourtant nécessaire...mes larmes n'ont pas de pouvoir magique...il me faut encore subir et pourtant je reste là...Où sont mes mains ???...derrière mon dos, maintenue....ou repliée sur mon visage....Je ne sais même plus où est mon corps quand les deux derniers coups tombent....

Je pleure, sanglote, prise de spasmes, de hoquets...je reste allongée de longues minutes… je ne sais plus...peut-être même que je ne sais même plus pourquoi je pleure. Les vannes sont ouvertes...et se déversent avec un débit impressionnant. J'ai l'impression d'être une toute petite fille....comme seuls les enfants peuvent se laisser aller à ce flot d'émotions irrationnelles....

Quand me suis-je glissée sur le flanc pour me couler dans tes bras...Le nez à la hauteur de ton torse....continuant à sangloter...Combien de temps tout cela a duré....Impossible de le dire...l'avant, le pendant, et l'après viennent se loger dans mon plexus et grossit....les larmes ont fini par se tarir...mais mon corps n'a pas fini de s'épancher, se déverser en hoquets et spasmes...."

Anonyme a dit…

Mon Sire, plaisir de vous voir partager mes mots. Il est vrai qu'ils avaient toute leur place ici sans le savoir. Vous vouliez des avis féminins, voilà en toute humilité le mien.
Il n'engage que mon ressenti unique à ce jour....point de recul ou d'autres expériences qui pourraient me faire faire un comparatif et donc une analyse plus sérieuse peut-être.
Cet homme, mon Sire, m'amène sur des pentes vertigineuses, peut-être m'en fera t il découvrir d'autres. Qui m'amèneront sans doute à lui livrer mes émotions sur un plateau. Il viendra alors peut-être vous faire partager ceux-ci.