3356 - "Cinquante nuances de lanières"...
Quand elle entend que - jugeant sans doute le moment venu - son amoureux sort enfin le martinet du tiroir après une fessée préparatoire qui la laisse pantoise, la fille se place à plat-ventre. Et des milliers de papillons palpitent entre ses cuisses en battant des ailes en elle, comme s'ils voulaient s'envoler par myriades...
Petite chérie a l'impression qu'avec cet instrument qu'elle craint, des centaines de lanières lui fouaillent la peau au point de la brûler d'un feu ardent.
Véritable torture aux effets douloureux, mais délicieux abandon qui lui fait perdre la tête et en demander toujours plus.
C'est l'impression qu'elle a quand le martinet siffle dans l'air au milieu de la nuit.
Lorsque la punition devient inévitable parce que ses insolences répétées en permanence s'ajoutant à une puérile attitude de défi trouvent enfin la limite de sa patience. À lui...
Mais il n'a que 9 lanières...
Pour un peu, folle de trouille et prête à en pisser de frousse dans les draps, elle crierait presque par soulagement, extériorisant ainsi ouvertement sa peur et son désir avant que ne cingle le premier coup qui va la marquer de rouge d'entrée. Jusqu'au cramoisi. La femme se prend alors à cet instant précis à penser que décidément elle est folle d'aimer à ce point être corrigée par son homme à la moindre faute, selon ces foutues règles qu'ils ont établies ensemble, au début du jeu...
Jeu qu'elle aime. Tant. Lui, son bourreau, ne cessera que lorsqu'il jugera la punition suffisante. Là aussi, c'est leur règle.
Et voilà qu'il lui demande de compter...
3 commentaires:
J’avoue que je me suis posée cette question fût un temps si j’étais folle d’aimer être corrigée, fessée et recardée au moindre écart sans concessions et parfois sévèrement pour ensuite être pardonnée. Mais non, je ne le suis pas plus que la dame du récit ne l’est, c’est à dire pas du tout. Ces besoins, envies et règles admis et acceptés dans un couple ne concerne que les deux partenaires qui le vivent et si cela les où nous épanouis c’est bien tout ce qui importe réellement...
Ps : Le texte est troublant et plein de tendresse. Les photographies sont superbes cher Stan.
Et on ne peut qu'être d'accord avec cette façon de voir.
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