26 mars 2006

Troubles en noir et blanc...



Une photo trouvée au hasard de mes errances sur le net. En tapant "sculpture femme" et puis "images" sur Google... Elle correspond selon moi si bien à l'état d'esprit de quelques-unes de mes amies (une nîmoise entre autre...) que j'ai décidé de leur offrir. Après avoir peu posté ces temps-ci, c'est bien un minimum.

J'adore le regard, la posture... Cette statue noire et lisse à la plastique impeccable avec la jeune femme appuyée au mur, l'air un peu hagard et visiblement totalement troublée. Si l'auteur de la photo tombe sur cette page, qu'il n'hésite pas à m'en dire davantage...

PS: après retour sur mes recherches, on peut en savoir plus ...

PPS: pour répondre à nos interrogations, Marie José Bloncourt créatrice de cette image subtile m'envoie à l'instant ce mail:

"j'ai suivi votre lien pour comprendre de quelle image il s'agissait, et j'ai pu lire les commentaires. (...) Je crois qu'il est important que les lecteurs de votre blog comprennent qu'il ne s'agit pas d'une photo, mais... d'un collage.

Car cette femme n'a pas les yeux tournés vers cette sculpture. C'est le collage qui fait que sorti de son contexte, ce regard prend une toute autre dimension. Et ce collage est "sans titre" comme tous les autres. Il me faudra un jour penser à les légender..."




Du coup je vous en offre un autre, de collage... Et merci à vous, l'Auteur, de ces explications certes cassant un peu la magie d'un instantané puisque montage il y a, mais reste une magnifique image. Disons que le fantasme autour est un peu plus virtuel du coup.

Quand au nom attr!bué, il a pu l'être en raison des mystères de l'informatique sans doute, puisque vous ne les nommez point...

6 commentaires:

Erik A. a dit…

Masculin, féminin... ce qui importe le plus à mes yeux c'est surtout "l'histoire" que raconte la photo...

Promis j'en trouverai d'autres pour éveiller votre intérêt, chère Line...

Erik A. a dit…

oui on peut...

Anonyme a dit…

Evidemment que c’est splendide : le vrai intérêt provient de ce regard ‘hagard’, je vais oser l’adjectif ‘extatique’ !
Notre étonnement est provoqué par la confrontation entre cette statue aux belles proportions qu’on devine très belle, mais inerte, et cette femme qui est chair, qui est ‘vivante’ et qui regarde, avec ce regard absolu...mais quoi ?...on ne peut regarder ainsi de l’inanimé, c’est impossible, on ne peut porter son regard sur une statue avec cette intensité...de là l’intérêt de ce que cette artiste nous propose : un monde d’interrogations impossibles...

Erik A. a dit…

j'ai la clé... La responsable m'a envoyé un mail explicatif. Je l'insère en PS dans le post.

Anonyme a dit…

bien sûr que c'est un montage... pas de mur à proximité de ce Michelangelo sublime, d'ailleurs... mais l'intensité du regard exprime cette alchimie profondément intense qui est à la source même de l'entente sexuée entre deux êtres, quelle que soit la forme qu'elle puisse prendre...

Anonyme a dit…

Ayant musardé sur le lien que vous nous proposiez j’avais compris que l’œuvre de cette artiste était tissée autour des images et du collage; un travail qui semble facile et qui ne l’est vraiment pas, car il faut beaucoup de recherches, trouver les ‘liens invisibles’ entre ces supports et les rendre crédibles.
Quel joli clin d’œil...