De curieuses petites cartes de visite avec des dessins ou des photos suggestives, un slogan direct et un numéro de téléphone... "Venez me fesser vigoureusement !" ou "Brunette soumise ayant besoin d'une main ferme", j'en passe et des meilleures, c'est en Angleterre que ça se passe et vous en trouverez quelques autres en cherchant dans les "galeries" de cette intéressante collection d'un fervent amateur...
"Until recently, sex workers in London used to advertise their services by placing postcard sized advertisements in phone booths. Some of these were well designed and have become erotica in their own right..." nous explique gentiment Mike, le webmaster de ce site dédié bien orienté...
Que nous traduirons par:
"Jusqu'à récemment encore, les professionnelles du sexe à Londres proposaient leurs services en plaçant des cartes publicitaires vantant leurs "mérites" dans des cabines téléphoniques. Certaines de ces cartes étaient artistiquement très bien réalisées et sont devenues des musts érotiques recherchés..."
Juste noter qu'il dit: "proposaient"... Et surtout "until recently". C'est du passé alors ? De nouvelles lois comme chez nous régentant la prostitution sauvage ont-elles mis fin à ces "terribles" pratiques ?
À Londres donc, dans ces fameuses cabines so british peintes en rouge vif. (belle couleur évocatrice au passage, mais je suppose que ce n'est pas pour ça...)
Et donc pas à Paris, désolé, il y a peu de chance pour que cette spécialité décidément britannique ne franchisse jamais le Channel.
Oh, on ne manque pas de "Dominas" ou de maîtresses en tout genre dans la capitale pour vous tanner les fesses, à 150 € de l'heure, mais pour pratiquer l'inverse, je doute qu'on puisse trouver nombre de ces jeunes femmes "dévouées" qui offriraient leur derrière (tarifé quand même, pas de fausse joie...) en appartement ou à l'hôtel pour recevoir de leurs clients de vigoureuses fessées cuisantes à la main ou pire encore...
Comme à Baker Street, adresse de rue semblant prisée par ces jeunes filles... Un réseau ? Dites donc, entre deux coups de violons et une franche et virile turlute du brave docteur Watson, il ne s'ennnuyait pas, le détective amateur de pipes qu'était Sherlock Holmes et qui résida jadis dans ce quartier non loin d'Oxford Street... Littérairement s'entend !
Bon, le principe ne semble pas "institutionnalisé" chez nous comme chez nos amis anglais... Pas de regrets dans mes propos (je ne paye pas pour ça...), une simple curiosité de ma part, savoir comment les choses se passent dans le quotidien pour ces filles, pour les habitués...
On parle là de prostitution, je ne suis pas naïf. Et pas client non plus. Ces demoiselles pratiquent juste une "spécialité technique" fort prisée en Angleterre, et qui eut son succès dans nos maisons closes d'avant-guerre. Alphonse Boudart en parle dans son encyclopédie sur les "maisons" avant la fermeture dûe à Marthe Richard...
Donc, ces dames laissent dans les cabines téléphoniques (qui en regorgent) leurs cartes de visite... Et ensuite, hein ?
Comment se passent les choses ? Si un de nos amis lecteurs (plutôt un homme forcément... quoi que...) a tenté "l'aventure", confession évidemment bienvenue...
3 commentaires:
hum... finalement, je crois que je vais aller passer un week end à Londres... cette histoire de cabines téléphoniques m'a mis l'eau à la bouche et l'imagination en feu ! quelle belle patrie, que celle qui ne renie point un jeu aussi poivré que la fessée, même si son origine est de funeste mémoire le pan en ruines d'une civilisation à la fois esclavagiste et passéiste !
Vous pensez que si je fais ça avec mon CV ça marchera???....lol!
Oh, vous pouvez toujours essayer, Nush... On a déjà la photo !
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