06 novembre 2006

Dans les vestiaires du gymnase...

106 - Pas d'hypocrisie, ce n'est pas le style de la maison.

Je n'ai rien contre les jeux de filles entre elles. Au contraire même... J'aurais plutôt "tout pour," probablement comme une immense majorité de mâles qui trouvent cela "joli", "excitant", "bandant", bref au top de leur hit-parade du cul.

L'homme - farouchement hétéro - fantasme facilement sur deux femmes faisant l'amour, (devant lui de préférence, avec dans l'idée de participer, puisque pense-t-il: "il leur manquera "forcément" quelque chose à un moment donné...") ou d'autres jeux sexuels entre elles, tout en poussant de hauts cris, refusant d'imaginer la situation s'inverser et donc la même chose... au masculin. C'est vrai, quelle horreur !

"Ce n'est pas pareil..."

Ben tiens...

"On est pas des pédés !" Non, sans doute pas.

Bref, cette image en ouverture me fait rire. Je ne sais plus d'où elle vient, de quand elle date, ni ce qu'elle raconte, ni si elle provient d'un film
porno, d'un photo reportage quelconque dans les vestiaires d'un club de tennis ou encore d'un moment mis en scène pour une toute autre raison.

Quel amusant regard que celui de cette jeune femme au premier plan levant sa croupe haute (avec la marque du maillot) et ses yeux au ciel... Madame derrière lui tient fermement les hanches, mains posées de part et d'autre du fessier de sa copine et semble se concentrer avant l'assaut final... Que font-elles vraiment, d'ailleurs ?

Je ne vois pas de gode-ceinture mais il est peut-être déjà englouti jusqu'à la garde dans la demoiselle agenouillée...


Avoir vu en vrai deux jeunes femmes de mes amies (plus même, l'une d'elles étant MA femme...) s'entreprendre sensuellement à la fin d'un dîner fin bien arrosé et petit à petit se fondre dans un érotisme torride (sans plus aucunement se soucier de mon regard et de mes désirs) reste un des moments émotionnellement le plus fort de ma vie d'adulte sexué...

... Bien au-delà du fantasme !

Cette nuit-là, je me suis transformé en voyeur, reculant petit à petit en quittant la scène sur la pointe des pieds pour regagner l'ombre et regarder jusqu'à plus soif ce qui se passait devant moi, sans la moindre envie d'intervenir...

Voir sans être vu, au point de leur faire oublier ma présence.

Aucune fessée ce jour-là entre mes deux "copines" (qui au passage n'ont jamais demandé que j'intervienne au cours de leurs ébats et ont joué sans moi...) mais il est vrai que ce n'était pas le tempo.

L'image de l'éducation anglaise pratiquée entre filles reste toutefois un élément fort de ma libido personnelle... Notamment dans la plupart des écrits libertins du début du XXème siècle qui ne manquent pas de scènes de ce style.
J'y reviendrai.

2 commentaires:

Erik A. a dit…

La femme peut aussi avoir envie de deux hommes. j'ai un peu joué à ça aussi, avec bonheur sans toutefois en faire un sport national ou une fixette excessive.

Oui, ça c'est bien passé pour les trois, à chaque fois que j'ai eu la chance de le vivre. Question d'ambiance et d'atmosphère générale, de respect mutuel aussi. Et pas mal de dialogue avant...

Anonyme a dit…

« L’image de l’éducation anglaise… entre filles… reste un élément fort de ma libido sexuelle. »

Moi aussi je suis une adepte de cette pratique, mais pas dans le même sens que toi. Il me faudrait trop de place pour m’exprimer à ce sujet, alors je reste brève.

Après un détour sur la cuisine, tu parles ici de l’appétit sexuel. Tu me sembles un homme ouvert à tout genre de plaisir sans un côté moralisateur qui me déplait tant à constater dans autres endroits.

Continu à nous faire rêver et alimenter nos fantasmes et pratiques par tes conseils récoltés sur au centre du vécu.

Merci aussi à Kokine pour sa magnifique approche à un sujet heureusement de moins en moins délicat à aborder.

isa