107 - Je ne sais pas jouer aux échecs. Aux dames, oui...
Les échecs sont pourtant un mal nécessaire pour l'homme qui veut bien comprendre les femmes, au sens propre comme au figuré. Car c'est toujours une partie qui s'engage en amour comme en plaisir, une joute amoureuse ou sensuelle. Ou les deux mêmes, c'est encore mieux...
Regardez donc le regard inquiet de l'homme sur cette image... Mate-t-il les fesses de son adversaire... ou le plateau ? Joue-t-il ou est-il en train de perdre cette partie ?
J'ai toujours considéré mes rapports avec l'élément féminin comme quelque chose de très ludique. Certaines me l'ont parfois reproché y voyant de la légéreté ou l'insouciance de celui qui ne veut pas s'engager. En apparence...
Pourtant, mon jeu n'exclut ni la passion, ni les souffrances inhérentes à toute histoire d'amour sérieuse. Mais adorant les rapports plus légers, plus aériens, j'ai souvent pris les choses de façon plaisante, évitant les reproches et les lourdeurs de certains regards qui ne sont pas sur la même longueur d'onde que moi.
En clair j'ai toujours évité le danger de compagnes trop différentes et loin de moi. Du coup mes complices filles m'ont tellement donné que j'espère de mon côté avoir été un partenaire agréable.
Qu'on ait bien vécu les mêmes histoires, au même moment, sans distorsion de quelqu'ordre que ce soit.
Même si je sais que c'est là un voeu pieux. Forcément.
2 commentaires:
Me voilà de retour sur ton petit coin de toile après une longue absence. Et je suis accueillie par un joli texte qui te va tellement bien...
En ce qui concerne les échecs, je n'ai jamais su y jouer (si quelqu'un a la patience un jour... mais alors beaucoup de patience...)
Mais je suis joueuse dans l'âme, et j'aime à penser à ton instar que les hommes de ma vie ont gardé les mêmes souvenirs éblouis que moi, malgré quelques égratignures parfois. Parce que si l'on évite autant que possible les drames et la gravité, saisir tout ce que la vie peut apporter de bon et de beau implique aussi quelques petites blessures.
Ravi de vous relire, "CST" (Constance pour les intimes)...
Autant joueur que tu es joueuse... Quelques égratignures ne sont rien si les souvenirs joyeux l'emportent et subliment l'ensemble, à force...
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