05 janvier 2008

Musicale et sonore fessée !

471 - "Percussions sur corps féminin..." Oui, maintenant c'est sûr, la fessée mène à tout, même à l'impensable...

Vous aimez la musique, vous n'avez pas d'instrument ?

Pas grave. Une femme fera l'affaire !

Bon, OK faut en avoir une dans sa vie...
En plus, pas sûr qu'elle reste avec vous après ce que vous allez lui faire subir en vous servant de sa peau et de son corps pour parfaire votre expression musicale.

En 2005, Treza, musicien expérimental compose l'étonnant morceau "Rayons X"... Le monsieur a passé la soixantaine sans être aux fraises pour autant.

Extraits choisis des dires de l'artiste:

"
Au-delà des percussions sur son corps, j'ai incorporé les sonorités du coït lui-même en positionnant un micro très sensible à différents endroits. On entend des bruits de fellation ou de pénétration. J'ai aussi utilisé une technique de frottement sur ses poils pubiens coupés courts, afin d'imiter l'effet produit par les "scratchs" des DJ’s du hip-hop: il faut pour cela effectuer des allers-retours saccadés avec le bout des doigts..."

Bon, pourquoi pas ?
À l'écoute des bruits de claques (forcément AUSSI sur les fesses de la belle au vu de la sonorité) et des gémissements orgasmiques mixés, voilà un sujet très à sa place dans la rubrique "fessées diverses" de ce blog...

(sujet trouvé sur le génial "400 culs" d'Agnès G.)

7 commentaires:

Anonyme a dit…

On a le choix entre "démarche artistique intéressante" et c'est du "n'importe quoi".

Pour moi, non seulement c'est nul, au niveau musical, mais en plus racoleur (le "nul" se market de plus en plus de ces temps ci dans les media).

Pour faire parler de soi, pourquoi ne pas enregistrer la musicalité d'un viol ou les pleurs de torturés? Je pousse le bouchon à peine plus loin et je garantis l'attention de tous les medias et un taux d'audience digne de jackass ou de la future émission de Cauet "la Cauetidienne".

Erik A. a dit…

Oui, Francis, ce n'est pas faux. Mais dans "la bouteille à moitié vide" ou "à moitié pleine", je choisis toujours la seconde option. Je suis un optimiste avec le sens de la dérision.

Et je ne vois que le côté rigolo de la chose, sans chercher à mal...

C'est comme ça que je suis construit.

Je respecte votre avis, et c'est exact que sur le plan musical, c'est un peu limite. N'y entendre que l'aspect '"déconnade" me va assez. L'instrument était forcément complice, en plus...

amourcuisant a dit…

Moi je trouve cela excellent. Et leurs autres morceaux aussi, d'ailleurs, avec une petite préférence pour "Not afraid". Tiens, j'y pense, ça veut dire "Même pas peur" ça, non ?
Bravo à vous pour toutes ces trouvailles
extraordinaires, et merci de les partager avec nous.
Bonne Année à vous et à votre blog !

Anonyme a dit…

Je suis de l'avis de Francis.
Et même comme vous le dites, s'il y a une vraie complicité chez la fille, et qu'elle veut bien devenir un Instrument (brrr) je pense qu'il faut être assez " tordu " dans son esprit pour en arriver là.

Si encore cela était un jeu entre-deux je pourrais comprendre mais de là à en faire une diffusion ? Rhaaaaa !

J'ai FAIT EXPRES d'utiliser un terme aussi fort car je sais que d'autres vont sauter à pieds joints là dessus.

Franchement même si on aime rire, s'amuser de pas mal de choses, peut on tout faire sans limite ? Et jusqu'où ? Je n'arrive pas à l'imaginer, non ça ne me viens pas à l'esprit, ça doit être mon esprit de femme "coincée"

Pourtant en lisant votre post je me suis mise à m'imaginer tapant sur des bambous...Euh les fesses de monsieur en guise de percussions et là ça ne l'a pas fait non plus... Heureusement pour lui que je ne joues que de la guitare classique et le plus souvent en arpège ! Sourire.

Mais la musique, si tant est qu'il en existe encore de nos jours restera de la musique et pas une forme de je ne sais quoi, qui comme le dit fort justement Francis, ferait un taux d'audience parce que c'est fait sur le cul d'une fille et que l'on risque d'y voir l'acte par lui même lors d'une émission.

C'est moche et sans intérêt pour MOI hein... Mais ça reste mon avis car j’aime les verres bien remplit surtout quand il fait chaud,et je parle en tant que femme avec MON ressenti, mais a t-il encore un quelconque interêt aujourd'hui ?
M.

Erik A. a dit…

Bah, je ne fais là que relater un fait. J'imagine bien que le sujet peut faire réagir, et partiCULièrement tel ou telle...

Je suppose juste que c'est une démarche artistique, une sorte de happening comme il y en eu plein jadis, à la façon de Boronali, peignant avec sa queue.

Les initiés se souviendront de l'anecdote autour de ce "coucher de soleil sur l'Adriatique" qui fit jaser en 1910, au Salon des peintres indépendants...

Anonyme a dit…

"Les initiés se souviendront de l'anecdote autour de ce "coucher de soleil sur l'Adriatique" qui fit jaser en 1910, au Salon des peintres indépendants..."

1910 ? Je n'étais pas née ! Sourire
Vous voyez je suis encore bien trop jeune!

Et quand à la démarche artistique je ne vois pas où elle est, enfin pour moi.Quand à Boronali il ne savait pas qu'il existait des pinceaux ? Rire.

Je suis une femme et je me demande avec quoi je vais peindre moi, si tant est que j'ai cet art en moi ?

Encore une fois cela vient conforter mon idée que l'on peut faire tout et n'importe quoi et que le sujet comme vous le dites fait réagir PartiCULièrment.
M.

Anonyme a dit…

J'aime vérifier ce que l'on me dit:
Joachim-Raphaël Boronali
En fait le dit "peintre" s'appelle le père Frédé et son âne " lolo" alias Boronali

Oui il peint une seule et unique toile mais avec la queue de son animal et non avec la sienne selon ce que je comprenais dans ce vos dires.

"Les critiques d'art s'intéressent à ce tableau, qui fait l'objet de commentaires contrastés, jusqu'au jour où le journal Le Matin reçoit la visite de l'écrivain Roland Dorgelès qui révèle, constat d'huissier à l'appui, que l'auteur se nomme en fait" Lolo", et qu'il est l'âne du patron du Lapin Agile, célèbre cabaret de la butte Montmartre.

Boronali est l'anagramme d'Aliboron, le nom donné à l'âne par Jean de La Fontaine. Dorgelès, en compagnie de deux amis, André Warnod et Jules Depaquit, avait attaché un pinceau à la queue de l'animal qui devint ainsi "la vedette" du Salon, une fois que la SUPERCHERIE eût été dévoilée. Et la toile se vendit 20 louis d'or, c'est-à-dire 400 francs3, qui furent reversés par Dorgelès à l'orphelinat des Arts4. Elle fait aujourd'hui partie de la collection permanente exposée à l'espace culturel Paul Bedu à Milly-la-Forêt"

Mais d'autres l'on fait aussi avec des queues de vaches...En guise de pinceaux, à croire que ça devait coûter moins cher. (Pauvre bête)
M.