Joliment écrit par Line, et je l'avoue, plutôt proche de ma façon de voir la chose. Drôle comme les mots nous "parlent", parfois. Ce serait triste de ne pas vous le passer en entier.
Sans commentaires, à part les vôtres, ensuite...
Dont acte:
"Avec ces quelques images, je viens vous offrir mon cul insolent, dans cette position de totale abnégation, offrande à vos regards, cul livré dans une position cambrée qui accentue le creux de mes reins...
J’aime à croire qu’il exerce une troublante fascination sur celui qui le détaille. Un cul dans l’attente de l’inéluctable, dans l’attente de délices et supplices des plus honteux….
Comme ceux de cette histoire qui commence avec un petit jeu de mains si émouvant….
"Je regarde mes mains qui s’agitent, s’entortillent, s’entremêlent, le miroir de mes angoisses...
Seule, assise sur ce lit, je ne laisse rien paraître du stress qui me ronge, seules mes mains m’échappent.
Je déteste perdre le contrôle, je veux tout maîtriser, tu le sais si bien. Perdus à cette table, dans l’immensité de cette foule, tu m’as ordonné de monter dans la chambre, je me suis tue, troublée, frissonnante de désirs.
Pour enfin me ressaisir : je n’irai pas. Mes mains accrochées à ce petit bout de serviette, nerveuses dansent et s’agitent. Tu plonges ton regard ferme dans le mien et je sais que je ne peux te refuser cette invitation.
Un sourire complice naît sur mes lèvres. Je plaque tout, sans un regard pour les autres convives, avec assurance je te tourne le dos…
Me voilà là, le regard fixé sur mes mains, si nerveuse, si excitée, mes pensées vagabondent. Et si ? Et si je le décevais ? Et si ? Et si je ne lui plaisais pas ? Et si ? Et si je l’ennuyais ? Et si…
"Toc toc !"
Comment un petit bruit, si discret, peut-il me faire sursauter à ce point ? Je m’arrache à mes doutes, et plante mes deux mains dans ce lit. La tête inclinée en arrière, les yeux clos, je rassemble toutes mes forces pour me livrer à toi. Un sourire espiègle et fiévreux s’affiche sur mon visage, j’ouvre des yeux pétillants, le jeu commence.
Tu entres dans l’arène, ton regard a changé, je panique…
Je ressens jusqu’au plus profond de moi ta présence envahir la pièce, je perds pied assise sur le lit, les yeux fixés sur mes mains si nerveuses. Tu le sens, tu t’assois juste à côté et avec une infinie tendresse, ta main vient se poser sur mon épaule, ma tête glisse dans le creux de ton cou. Je sens ta respiration se caler sur la mienne, j’entends tes mots de réconfort, je m’apaise ainsi blottie contre toi. Je ferme les yeux et me laisse bercer par l'histoire que tu me contes.
J’ouvre brusquement les yeux, un sourire espiègle s’affiche à nouveau sur mon visage, j’entre avec délectation dans le jeu. Je me lève, te fais face, et droit dans les yeux, te provoques avec une telle audace, que tu ne peux réprimer un sourire. Je connais l’inéluctable, je sais que tu le sais et que je l’assume pleinement.
Tu t’assois posément, avance une main sûre qui vient agripper mon poignet. Je rigole, me débattant avec vigueur, qu’importe si tu es le plus costaud, je connais si bien le goût des fessées méritées…
Calée sur ton genou, solidement tenue, me voilà à la merci de tes assauts, les lions sont lâchés. Je tends mes mains en avant, tends mon cul pour te l’offrir, la tempête s’abat rageusement sur mes arrières, les yeux fermés, je suis emportée dans la danse. Mes mains s’accrochent à ce bout de lit, j’entre en résistance, mon envie de jouer est à son paroxysme: je ne sais plus dans quel arène je joue, il n’y a plus que nous et l’irrémédiable.
Tu viens t’attaquer à ce jean, je ne peux te laisser faire, je m’entortille autour de ton bras, me frotte sauvagement à ton corps, je sens monter ton excitation, mais rien n’y fait la culotte descend avec le jean, et me voilà exposée cul nu à ton regard, je retiens mon souffle, te laisse à ton spectacle...
Voilà un cul insolent, déjà rougi par tes multiples attaques, qui te nargue fièrement. La honte se lit sur mon visage, mes mains serrées sur ton pantalon, déstabilisée par la situation, délicieusement excitante et impudique. Tu m’arraches à mes rêveries pour continuer avec amplitude, l’œuvre entamée !
Je serre les dents: ne pas céder, ne pas lâcher, ne pas m’abandonner, j’irai jusqu’au bout de moi-même, mes mains serrent avec force ce lit qui ne m’a rien fait, j’y plante mes ongles rageusement. Des petits cris sortent malgré moi de ma bouche, tu t’attaques à mes dernières défenses pour les faire voler en éclats. Tu accentues le rythme, te jette à corps perdu dans la bataille, je m’accroche, me concentre sur tes mains, sur cette fièvre qui me saisit, je t’appartiens, toi seul peut décider de l’issue de ce combat inégal, je frissonne à cette pensée…
Ma main vient nerveusement protéger mon cul - ultime rempart - que tu attrapes bien vite pour la coincer sur mon dos. Livrée à tes soins, retenue par tes mains, exposée honteusement à tes yeux, à une fessée magistrale telle une sale gamine, le cul enflammé, la chaleur qui m’envahit, me fait perdre pied, j’incline la tête en arrière, ferme les yeux, me délecte de la situation emportée par le tourbillon de tes mains, je m’abandonne, enfin…
Alors la tempête se calme, tes mains se délectent du feu de mon cul, elles caressent tendrement ce fessier repentant, diffusent la chaleur jusqu’à mon bas-ventre, je glisse entre tes mains expertes. Tu me relève tendrement, et en me prenant dans tes bras, tu me susurre au creux de l’oreille:
"Tu l’avais méritée, cette fessée magistrale…"
Rageusement, je l’admets d’un léger mouvement de la tête, d’un petit "oui..." inaudible et confus qui achève de rougir mes joues. Toute tremblante, frissonnante de désirs, je me blottis contre toi. Me voilà calmée jusqu’à la prochaine fois…"
Line...
Texte et photos © Line
9 commentaires:
Les photos les plus simples sont parfois les plus ... parlantes, les plus chargées en érotismes: Une jolie paire de fesses rebondies, nues, qui attends... Des doigts qui s'entremêlent sous la douce torture du désir et de l'anxiété.
Comment résister?
Pourquoi résister ?
Pour poursuivre dans la 'veine' de Jean-philippe j'ajouterais que les mots les plus simples sont les plus évocateurs. Joli récit d'un moment particulier.
Un texte que je redécouvre, comme souvent quand je me balade sur le blog au hasard des pages et que je relis avec un petit sourire certains textes oubliés.
J'ai vécu cette situation, et forcément, ça me cause.
Bah, les souvenirs c'est tout ce qui reste, à nous de les enjoliver ou de les réécrire quand on a la chance d'en avoir eu... Mais pour autant, chacun y mettra ses émotions, son vécu, ses sourires... J'ai la chance d'avoir depuis plus de trente ans des instants volés que parfois comme un vieux magnétoscope d'antan je fais revivre en mettant une cassette retrouvée sur une étagère.
Mais j'ai des DVD aussi, hein.
Un derrière qui n'est pas celui d'un mannequin mais qui sait défier insolemment le regard de celui qui s'en occupe avec fermeté. Merci pour vos chaleureux commentaires. Je me replonge aussi dans des souvenirs bien cuisants mais si troublants.
Ah, Line, qu'es-tu donc devenue ? Il en est des lectrices comme de la vie. Elles passent...
Je ne suis jamais très loin grand frère.... Line
T'as quand même mis 5 ans à répondre au commentaire, hein !
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