942 - Clair, obscur.
Lumières tamisées, sous-vêtements, drap défaits, "souillés", traces sur les draps.
Corps à corps et joutes amoureuses. Avant de dormir dans les bras l'un de l'autre, les sens repus, à court d'étreintes...
Un peintre qui crée des ambiances et installe un climat érotique étrange sera toujours privilégié sur ce blog:
voici quelques images de la série "the bed, the chair" d'Eric Fischl.
5 commentaires:
Etonnant...cela fait plusieurs fois que je regarde ces peintures...(j'aime beaucoup la lumière...celle qui transperce entre les persiennes, comme un été au frais...)
Et je n'avais absolument pas remarqué cet homme tapis dans l'ombre de la première peinture. Je croyais avoir un oeil qui détaille pourtant...ou c'est mon inconscient qui me joue des tours. Tant mieux! j'aime les surprises.
Je connaissais l'artiste sans connaitre les peintures que vous présentez.
Bien sûr j'aime; bien sûr, car ces peintures, mettent en 'oeuvre' des choses quotidiennes qui me plaisent; les imperfections, une certaine banalité, une différence physique, des contrastes dérangeants.
Il y a 'quelque chose' qui me rappelle Lucian Freud qui est à mon sens le plus peintre du XX siècle.
Je découvre, à vrai dire. Un lien envoyé par une amie qui connaît mes goûts... Ces peintures sont attirantes et repoussantes à plus d'un titre, magnétisantes aussi pour ce qu'elles "racontent"... Ravi de voir que ça vous plaît, mesdames !
C'est cette atmosphère, cette lenteur, ces attentes, et cette tension venue d'on ne sait où... des peintures qu'on a du mal à quitter...
@ Miarka: L'amie qui me les a fait découvrir dirait sans doute la même chose...
"Lourdes, lentes..." (André Hardellet)
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