29 avril 2010

The name is Bond, James Bond...

1652 - "I'm waiting, dear !" ("j'attends, chérie...")

Cette image ci-dessus peut prêter à confusion... Notre ami James qui mate le valseur de mademoiselle va-t-il lui flanquer une bonne fessée ? Elle remonte sa jupe ? Ou alors elle la descend ?

Tiens, et puis pour quelle raison tient-il donc la seconde chaussure verte de la fille dans sa main ?

Parfois, il suffit d'un simple mail d'un lecteur du blog pour me faire découvrir un auteur en me le signalant, piquant forcément ma curiosité...

Sans savoir mettre un nom ou une signature sur le travail du graphiste, mais oui, nous avons tous un jour vu passer sous nos yeux des dessins de Robert McGinnis et ses somptueuses pépés fatales.

J'avoue que je connaissais les images, tout en ignorant totalement qui les avait dessinées...

J'en ai découvert d'autres, du coup.

Mais les visuels de "Casino Royale", "on ne vit que deux fois" ou encore "Live and Let Die", oui, je m'en souviens. C'est typique de la fin des années 60 et du début des années 70...

L'auteur américain a en effet illustré des milliers de couvertures de livres et parmi ses travaux les plus connus, on notera les affiches de "Barbarella", de "il était une fois la Révolution" et de plusieurs James Bond des années 60. Les meilleurs...

En me baladant sur cooliris, Je vous en ai fait un choix forcément un peu... connoté.

Des filles, des fesses. Quelques seins...

Rien ne vous empêche de creuser un peu pour en trouver d'autres.

Mais ceux-là déjà montrent à quel point ce dessinateur visiblement formé à bonne école chez Walt Disney aime représenter LA femme dans sa plus séduisante acception !

(En voilà un qui devait en avoir un peu marre de dessiner des souris et des petits zosiaux, je vois que ça...)

Et merci à Nush pour son apport...

D'ailleurs, tiens, pour Nush, il y a là un dessin de McGinnis qui lui ressemble. L'amatrice d'art et de chaussures dans toute sa splendeur...

Non ?

Dessins © Robert McGinnis

11 commentaires:

Emma a dit…

Superbes les dessins! j'ai un faible pour la fille aux gants.
Et celle au trampoline me rappelle quand on faisait l'andouille à la gym, juste avant de se faire engueulées par la prof...

Amoureuse a dit…

La fille aux gants, elle me fait penser à Emma Peel. Isnt it?

Stan/E. a dit…

@ Am: Maybe... Vu que l'auteur a beaucoup bossé à cette époque inspirante. Joli regard, indeed !

petite française a dit…

J'adore ! Intriguant regard sur les femmes. L'homme n'est pas mal aussi.

B

Amoureuse a dit…

C'est vrai que la femme nue en talons dans une galerie de peinture c'est du tout Nush ça!

Erik A. a dit…

Sans doute pour l'imaginaire... Moi, je l'ai vue habillée, hein, je doute qu'elle se balade à poil dans les rues de sa bonne ville où tout se sait très vite... Et encore moins dans une expo dans un des lieux de culture de chez elle où elle est connue comme le loup blanc. Enfin la louve...

Nush a dit…

Ces images sont fabuleuses. Elles sont complètement d’actualité, complètement hors-mode. Une incroyable richesse des détails, des couleurs faisant le grand écart entre profondeur et délicatesse. C’est la représentation d’un moment arrête idéal, parfaitement réussi.
Je serais presque dans l’impossibilité d’en choisir une qui ait ma préférence. Néanmoins j’aime beaucoup la scène représentée en introduction : cette femme (repentante ?) qui pose sa main sur l’épaule mâle que laisse-t-elle supposer de son parcours de génuflexion ? Et aussi ‘la femme aux gants’ : elle a le regard et l’attitude d’une vraie séductrice ; la perfection érotique sans montrer le moindre attribut dit sexuel…
Et aussi la ‘femme nue aux tableaux’ : incongruité de la situation et intéressante confrontation entre un lieu public et une nudité liée à l’intimité -et ces souliers, cette cambrure!!!
Je ne pense pas que la ‘femme aux musées’ que je suis, puisse se dénuder ainsi, vu que maintenant règnent des ‘yeux numériques’ jusques dans les plus sombres recoins. Ou alors il faudrait trouver un petit musée de province sans grâce et sans gardienne(s). Dommage..... :-)

Et aussi ‘la femme aux iris’ : iris réel, repris en broderie appliquée sur tissu (organza ?), teinte exceptionnelle des cheveux et le détail incroyable de la teinte de peau qui ressort non bronzée (forme de maillot de l’époque). On sent la vie sur cette peau diaphane et incroyablement rendue.
Et aussi......toutes les autres!

Envie de cette forme féminine : mystérieuse, vivante et néanmoins terriblement érotique.

Emma a dit…

Nush adore!!! nous aussi... et comme l'a fait remarquer PF , les hommes sont pas mal non plus.
Le genre "grand américain" des films des années...heu, des vieux films d'hitchcock. Dommage , que dans la réalité , les américains ne soient pas comme ça. Enfin , pas ceux que j'ai rencontrés , en tous cas. Mais , ils sont gentils quand même, et ils aiment beaucoup notre accent français.

Nush a dit…

Lorsque je me plonge dans les photos familiales je trouve que mon père avait cette 'classe'.
C'est plutôt rare de nous jours car les femmes -et les hommes- ne s'habillent plus ainsi, de cette manière 'distinguée' [formal en anglais].

Stan/E. a dit…

D'accord avec Nush: mes propres parents dans les années 60 avaient pile ce look...

Stan/E. a dit…

Des dessins aussi sublimes que les quelques que je propose, il y en a des milliers, que l'on trouvera sur google image assez aisément.

Même si comme Nush, cette femme nue avec juste la trace du maillot, vulnérable, belle et touchante me laisse pantois...