18 mai 2010

Reprendre son souffle...

1684 - Allongée sur le divan, elle récupère.

Le temps de la pudeur est passé, toute honte bue, elle se soucie désormais comme d'une guigne de montrer au Monde entier ses fesses rouges, à présent chaudes et meurtries. Toute la journée elle a senti monter une forme de tension entre eux. L'attente, l'envie, les petits regards, les provocations, même...

Et ce jusqu'au soulagement mutuel final, quand il l'a empoignée, tenue, déculottée sans un bruit, sans un mouvement de résistance intempestif. Elle savait dans l'instant que le moment était venu, qu'elle allait devoir serrer les dents, s'interdisant fièrement de trop tôt montrer sa douleur et ses cris, ses sanglots impossible à contenir, pour lui éviter le triomphe des larmes...

... avant la nécessaire tendresse qui viendra en son temps, quand elle sera dans ses bras, serrée contre lui, la tête dans son cou en reprenant ses esprits...

C'est sûr, elle a reçu une bonne fessée.

Et dans quelques secondes, c'est avec son cul qu'elle le fera jouir...

4 commentaires:

Le Proprrétaire de N. a dit…

C'est vrai que c'est une photo à très prometteuse et qui laisse la part belle à l'imagination sur ce qui s'est passé avant et sur ce qui va suivre.

Amoureuse a dit…

Vous évoquez une tension qui monte crescendo au fil de la journée avant l'explosion...je crois que pour beaucoup cérébrales, c'est cette tension érotique qui précède l'acte qui est jouissive. Les mots, les regards, les silences, cette ambiance survoltée qu'il y a à l'intérieur de nous...un pur plaisir.

Stan/E. a dit…

L'acte en lui-même est insignifiant sans l'environnement de trouble qui convient... De même que pour que le cadeau soit joli, l'emballage ne suffit pas. Bref, c'est un tout.

Pas facile d'avoir toutes les conditions réunies, mais quand ça arrive, hein...

So a dit…

"L'acte en lui-même est insignifiant sans l'environnement de trouble qui convient... "
Et vous avez ce je ne sais quoi dans vos écrits qui parvient à faire ressentir ce trouble...à la fois léger et envoutant... Franchement, le roman que vous avez évoqué une fois dans une réponse à un de mes commentaires, vous devriez l'écrire !