19 novembre 2010

Duo de brosses à cheveux !

2014 - Puisque je suis dans les inédits...

Deux brosses pour une fessée. On sait que j'ai un peu de mal à comprendre l'intérêt des instruments inertes au profit de la main, bien plus vivante selon mes propres ressentis et mon vécu. Chair contre chair et cuir à cuir...

OK, j'ai un peu testé la ceinture, vaguement utilisé la cravache, on peut comprendre ça, c'est quasi fait pour. La brosse par contre, ou pire, une chaussure ou un chausson, me semblent des objets sortis de leur contexte et assez étonnamment érotisés chez les anglo-saxons.

Du coup, je me souviens de la tête d'une des nombreuses filles au pair de la maison, jadis, me voyant agiter une brosse innocemment et piquant un fard en détournant les yeux. Sur le moment je n'avais pas pigé pourquoi elle rougissait et bafouillait autant avant d'emmener les petits au bain...

Techniquement, c'est fait avec une feuille de Canson gris, un crayon gras noir et un crayon blanc. Ou des sanguines. Toujours très payant, ce système-là... J'en abuse parfois et ça rend super bien.

Artifices, évidemment...

Dessin © Paula Meadows

2 commentaires:

Oliver Strict a dit…

Un crêpage de chignon qui finit mal. J'aime bien le dessin, je n'aimerais pas du tout être à la place de la perdante !

Délicieux ce souvenir de la jeune fille au pair rougissante et troublée !

Je suis entièrement de votre avis au sujet de la main, IRREMPLACABLE. Mais le pourvoir érotique de la brosse est pour moi fabuleux, dans son évocation plus que dans son application concrète.

Dans mon imaginaire érotique, la brosse est la promesse d'une correction magistrale, cuisante et infiniment redoutée, faisant perdre tous ses moyens à la future punie, alors prête à toutes les redditions pour bénéficier d'un miracle, de la clémence. et c'est en même temps un instrument très féminin, évoquant les coiffeuses, les chambres de jeunes filles, la salle de bain où la femme se pare pour être belle et désirable...

Au fil de certains posts, je vous sens devenir plus compréhensif envers les polytraumatisés capillaires. Je me trompe ?

Stan/E. a dit…

C'est surtout qu'il en faut pour tous les goûts et que je ne suis pas "fermé" à ce que font les autres, même si je sais où va ma préférence quand même, hein.