14 décembre 2010

Recruter en terrain connu...

2077 - "Je fais comment ?"

Casse-tête insoluble pour une amie retournée vivre en Afrique dont elle est originaire, après de longues années parisiennes... Elle ne vit certes pas en pleine brousse mais dans un quartier au cœur de la plus grande ville de ce pays, actuellement bicéphale.

Ça n'a rien à voir avec ce que je veux vous dire ni avec cette jeune femme curieuse, mais comme j'en reçois de temps en temps, j'en profite pour signaler que c'est de cette contrée à six heures d'avion de la France que vous parviennent de temps en temps à vous aussi la plupart des fameux scams 419.

Ces "pourriels" sont rédigés par de jeunes escrocs, les "brouteurs". (non, croyez-moi, rien de sexy dans le terme...)

Ces gaillards passent leurs journées dans les cyber cafés à tenter de piéger ces crétins d'européens naïfs qui se branlent devant leur caméra en pensant séduire de gentilles jeunes filles. Les mêmes naïfs s'étonnent de recevoir ensuite des mails de menaces judiciaires bourrés de fautes d'orthographes et envoyés sous des adresses bidons, exigeant l'envoi immédiat par Western Union de 2000 € (au minimum) pour cesser des poursuites - qui n'existent pas - sans compter les coups de fils de menaces diverses sur leurs portables et téléphones personnels dont ils ont eux-mêmes donné les numéros...

On en reçoit tous, le tout est de ne pas mettre le doigt dans l'engrenage et de bien filtrer ses mails...

Mais je digresse...

Bref, revenons à nos moutons, cette jeune femme est confrontée à un souci qu'elle n'aurait pas à Paris: elle ignore comment se trouver un partenaire de fessées fiable, là-bas. Elle a du mal à imaginer un compatriote qui partagerait le truc, pense donc plus à confier son séant à un expat, demande une discrétion totale sur l'affaire, forcément, c'est la quadrature du cercle et elle gamberge. Si vous avez des idées...

Elle a déjà parlé sur ce blog de l'érotisme africain, de la sexualité là-bas et des différences entre nous et eux, quand à l'appréciation de la fessée. Si d'ailleurs des lecteurs/lectrices africains ont la gentillesse de venir nous en parler ici, ce sera forcément instructif et intéressant de confronter nos façons de voir ces choses...

Au travail, elle a eu récemment l'occasion d'entendre un de ses supérieurs (un blanc ?) évoquer en riant la fessée dans une conversation comme on le fait parfois, sous forme de menace et y a vu un signe, mais après ?

... Que faire ?

Vrai qu'en parler et utiliser le mot fessée dans une conversation quand on est adulte recèle toujours une sorte de code, façon de voir comment ses interlocuteurs réagissent à la phrase. Je le sais, je pratique.

Si on menace une fille qu'on ne connait pas très bien d'une fessée en agitant la main et en souriant, toujours se réserver une sortie humoristique pour se défausser immédiatement au cas où elle réagisse mal, en prenant garde que ce ne soit pas mal interprété. Au pire, on passe pour un lourd...

Mais selon sa réaction embarrassée, troublée ou souriante, voire déjà complice, il se peut qu'elle vous donne des indices concluants. Presque un signe d'acceptation tacite permettant d'avancer. Ou pas.

Se méfier toutefois des "oh oui, la fessée,  j'adore ça !", phrase convenue que vous entendrez souvent, mais qui est parfois juste une forme de provocation inversée de la part des filles et ne signifie pas du tout que ce soit vrai. Gare aux quiproquos...

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